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Lecture PPCR pour les IGE

Démarré par jeanraimondon, 14 Janvier 2017, 16:35:11

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jeanraimondon

Citation de: SGA-SNPTES le 13 Janvier 2017, 23:26:30
Bonsoir,

Si le PPCR est appliqué dans son ensemble, tous les IGE classe normale devraient tôt ou tard passer en hors classe. Puisqu'une mesure phare du PPCR est que tout fonctionnaire doit pouvoir dérouler sa carrière sur au moins deux grades. Cette mesure est d'ailleurs rappelée dans les documents de travail du ministère que nous avons mis en ligne. Des concertations ont lieu, en parallèle, au niveau de la fonction publique sur cette question.

Cordialement

Bonjour,

Si j'ai bien compris, les IGE classe normale (anciènnement IGE 2C) en fin d'échelon passeraient automatiquement en HC sans avoir à réussir le tableau d'avancement?

Mais cela n'est pas donc encore validé? "Des concertations ont lieu, en parallèle, au niveau de la fonction publique sur cette question"

Cordialement

SG-SNPTES

Bonjour,

Pour l'instant, il est bien question de maintenir le filtre du tableau d'avancement, car la valeur professionnelle reste un critère fort et puis certains IGE 2e classe au dernier échelon sont d'anciens assistants ingénieurs voire des anciens agents de catégorie B ou C qui ont été promus par liste d'aptitude (ASI) ou concours. Pour ces derniers, je pense que cette mesure "semi-automatique" ne s'appliquera pas, mais cela ne signifie pas pour autant qu'ils ne pouront pas être promus en hors classe.

Cordialement,
Alain HALERE
Secrétaire général du SNPTES
alain.halere@snptes.org
0676728184

chouette

Citation de: Service juridique Alain Favennec le 19 Janvier 2016, 12:53:31
Bonjour,

Votre analyse est bonne, il est rarement opportun, pour un ingénieur d'études de deuxième classe, de passer trop vite en première classe. L'idéal est, en fait, d'attendre d'avoir atteint l'échelon terminal de la deuxième classe (13ème échelon). Un petit bémol... il n'est pas certain que l'arrivée à cet échelon sommital corresponde toujours, parfaitement, à l'attribution d'un avancement... et, faute de pouvoir lire dans les cartes ou le marc de café, je suis incapable, pour tel ou tel dossier, de vous affirmer que ces deux opérations seront parfaitement contiguës. Il est donc préférable de "travailler" son avancement à partir du moment où vous arrivez au 12ème échelon de la deuxième classe.
Autre bémol, pour ceux qui désirent obtenir un détachement ou une intégration directe dans un  autre corps, le fait d'être, très tôt, bénéficiaire d'un avancement dans son corps d'origine est un "plus" qui peut vous aider à obtenir votre mobilité. Bref, rien n'est simple...

Bonne journée

Bonjour,

Suite à la déclaration du SNPTES concernant le PPCR aux catégories A (http://www.snptes.fr/Declaration-du-SNPTES-suite-aux.html), si le PPCR est validé et appliqué, est-il toujours conseillé d'attendre la fin IGE 2C (ou IGE classe normal nouveau nommage PPCR) avant de tenter le tableau d'avancement pour passer IGE 1C (ou IGE Hors classe nouveau nommage PPCR)?

Aura-t-il un changement concernant les conditions pour passer IGE 1C (ou IGE Hors classe nouveau nommage PPCR)?

Encore merci pour le retour du SNPTES sur le PPCR, bon week-end.




Xav_D

Bonsoir,

Nous allons bien entendu établir des courbes de progression comme à notre habitude et alors seulement, nous pourrons répondre à votre question de manière précise.

danou

Bonjour,
Je n'étais pas aussi loin dans ma vision sur l'application du PPCR dans les corps ITRF et ITA :
http://forum.snptes.org/index.php?topic=9786.0

Opinion

#5
Bonjour,

Ne serait il pas possible de demander l'établissement d'un examen professionnel en sus des tableaux d'avancement pour passer d'IGE 2ème classe à IGE HC ? La demande a bien été faite à l'inverse pour les IGR.
Les 2 modes de promotions sont complémentaires . Il est quand même dommage de ne dépendre que des tableaux d'avancements  qui pour certains agents peuvent leur etre défavorables malgre leurs valeurs professionnelles.

Bonne journee


SG-SNPTES

Citation de: Opinion le 20 Janvier 2017, 10:43:33
Il est quand même dommage de ne dépendre que des tableaux d'avancements  qui pour certains agents peuvent leur etre défavorables malgre leurs valeurs professionnelles.

Merci de préciser cette affirmation

Bien cordialement,
Alain HALERE
Secrétaire général du SNPTES
alain.halere@snptes.org
0676728184

Opinion

#7
Je développe un peu .
Tout le monde n'a pas la chance d'avoir une hierarchie avec une probité intellectuelle irreprochable.
Donc il arrive que vous puissiez ne pas être appecié par la personne qui remplit votre rapport d'aptitude qui ne prend pas en compte que les valeurs professionnelles des personnes (bien au contraire parfois ).
Le rapport d'aptitude est primordial  ou du moins important.
Sans examens professionnels pour sortir d'une telle situation en etant jugé par ses paires en toute independance ,ses personnes sont condamnées soit à ete bloquées , soit à entrer dans un autre jeu pour avoir un meilleur dossier.
Je trouve gênant pour l'indépendance d'esprit de ne dépendre que de sa hierarchie.
Je suis par exemple passé de tres compétent avec toutes les qualités à quelqu'un qui fait correctement son travail .
Entre les deux pas d'avc ni de consommation de stupéfiants (je concède un léger vieillissement) , juste un changement de directeur avec en plus un différent  pour defendre des personnes  de mon service (syndicalement parlant).
En outre  il'suffit de donner des missions peu vendeuses ( pas d encadrement etc...) pas de projet innovant pour rendre un dossier moins bon .
Cette dépendance au seul bon vouloir de sa hierarchie peut avoir d'autres effets de bord.
Je verrais d'un bon œil une porte de sortie pour certains qui sont dans cette situation et qui veulent garder leur intégrité . L'examen professionnel en est une.

Je rajoute aussi que certains ne se rendent même pas compte qu'ils peuvent avoir un rapport d'aptitude médiocre .
Il suffit d'être dithyrambique pour un et  mettre à la personne que l'on veut barrer qu'elle fait bien son travail du bout des lèvres Ou du stylo. Seule Une lecture des dossiers ( que n'a pas l'agent lambdas) peut permettre de voir la difference.  

Alain53

#8
Bonjour à tous,
(Encore bravo pour cet espace d'échange et désolé de réagir si tard, je souhaite revenir sur le deuxième message du 14/01).
Je suis très troublé par cette phrase de M. Halère :
[...]certains IGE 2e classe au dernier échelon sont d'anciens assistants ingénieurs voire des anciens agents de catégorie B ou C qui ont été promus par liste d'aptitude (ASI) ou concours. Pour ces derniers, je pense que cette mesure "semi-automatique" ne s'appliquera pas [...]
D'avance désolé si j'interprète mal, mais cette hypothétique différence de traitement fondée sur les modes d'accès au corps d'IGE (concours ou  promotion) me choque.
Naïvement je pensais que tous les agents d'un même corps disposeraient des mêmes droits et qu'il ne pouvait y avoir d'IGE de « seconde zone » car ayant suivi un parcours atypique...
Merci de m'éclairer sur ce point.
Bien cordialement,
Alain

SG-SNPTES

Bonjour,

Dans la phrase que vous citez, je n'exprime pas ce que je souhaite ou ce que le SNPTES revendique, mais uniquement l'hypothèse la plus probable pour l'application de la mesure du PPCR qui concerne l'obligation pour tout fonctionnaire de pouvoir dérouler sa carrière sur au moins deux grades. Le protocole précise : "Le principe selon lequel chaque fonctionnaire doit pouvoir dérouler une carrière complète sur au moins deux grades, dans toutes les catégories, sera mis en œuvre et servira à la fixation des taux d'avancement". Les fiches du ministère de l'ESR évoquent : "le principe
selon lequel un fonctionnaire doit pouvoir dérouler une carrière complète sur au moins deux grades au sein de son corps ou de la filière."

En clair, en application de ces principes, un assistant ingénieur qui bénéficiera d'une promotion dans le corps des ingénieurs d'études sera très certainement considéré comme ayant déroulé sa carrière sur au moins deux grades au sein de la filière.

Il n'y a rien d'illégal là-dedans. D'autant plus que cela ne signifie pas qu'il ne pourra pas obtenir un avancement dans la hors classe comme c'est le cas actuellement.

Cordialement,
Alain HALERE
Secrétaire général du SNPTES
alain.halere@snptes.org
0676728184

drudas

Bonjour,

Je fais suite au message d'Opinion qui demande s'il n'est pas encore trop tard d'offrir la possibilité de proposer un examen professionnel pour les IGE 2ème classe vers le grade supérieur ?

Je rejoins ces propos, les propositions à l'avancement sont tellement limitées dans mon établissement (université ) qu'elles font l'objet de  tractations assez intenses.
De fait, les profils non calibrés  :  X temps dans l'établissement, X personne à encadrer se retrouvent par défaut rarement dans le trio de tête.

En outre, pour les personnes qui  ont passé tardivement les concours (qui devraient être la règle) et ayant une longue expérience professionnelle en contractuel A se voient finalement sanctionner d'une part financièrement par la reprise  de 50 % de son expérience et d'autre part par le fait de devoir encore attendre 9 ans avant de présenter son dossier à l'avancement alors qu'elles ont de la "bouteille". :p

Un examen pro permettrait de proposer à ces personnes de prouver leur valeur professionnelle par une autre manière et de maintenir ainsi  une certaine motivation dans l'évolution de leur carrière.

Bien cordialement,

D.




SG-SNPTES

Bonjour,

Effectivement pour les collègues qui sont par exemple en conflit avec leur hiérarchie ou mal reconnus par elle ou qui ont tout simplement un supérieur qui ne rédige pas correctement le rapport d'aptitudes, l'examen pro peut paraître la solution.

Maintenant, je ne suis pas certain qu'ils constituent une solution miracle et le système comporte tout de même quelques défauts :
- dans les grades où un examen pro est prévu, on constate que les taux de participation sont très faibles. Parfois il y a moins de candidats que de possibilités de promotions;
- contrairement aux commissions partaires, il n'y a pas de représentants des personnels dans les jurys. Sans le contrôle de représentants élus par les personnels comment être certain à 100% de l'indépendance d'un jury désigné uniquement par l'employeur et dont les membres sont rémunérés pour assumer cette mission? Pour mémoire, les membres des CAP ne sont pas rémunérés malgré la charge de travail et les remboursements des frais (déplacement, restauration et hébergement) des suppléants sont à la charge des syndicats. En clair, les adhérents des syndicats remboursent les frais des représentants de l'ensemble des personnels.
- que penser des jurys qui n'utilisent pas la totalité des possibilités de promotion pourtant fixés par le ministère?
- il faut savoir que créer un examen pro n'augmente pas le nombre de possibilités de promotions. Elles sont juste répartis entre l'avancement au choix et celui par examen pro.
- etc.

Alors je ne nie pas qu'ils peuvent avoir une utilité notamment quand ils permettent de passer directement du 1er au 3e grade, mais je constate tout de même qu'ils sont loin de faire l'unanimité.

Enfin j'entends bien les arguments de drudas au sujet de la repris de l'ancienneté des personnels qui sont restés longtemps contractuels avant d'accéder à la titularisation, mais examen pro ou tableau d'avancement, il faut remplir des conditions d'ancienneté. Pour ces collègues, il vaudrait mieux obtenir une reprise totale de leur ancienneté lors de la titularisation ou comme pour ceux qui ont été recrutés dans le cadre du Sauvadet une prise en compte des années de contractuel comme du service effectif dans le corps, grade et catégorie. On peut aussi envisager de réduire les conditions d'ancienneté exigées pour se présenter au tableau d'avancement.

Cordialement,
Alain HALERE
Secrétaire général du SNPTES
alain.halere@snptes.org
0676728184

drudas

Bonjour,

Je vous remercie pour votre réponse.
Effectivement il n'y pas de solution miracle..mais offrir différentes possibilités ne peut pas être une mauvaise chose  en soi ;) 
Je ne sais pas comment cela se passe dans les autres Etablissements mais présenter un dossier d'avancement est un vrai parcours de combattant..

Pour ceux qui passeront les concours  dans les années à venir avec une expérience en tant que contractuel, négocier pour qu'ils puissent garder cette ancienneté dans le reclassement serait une avancée (pour moi c'est trop tard :p). D'autant plus que la sélection nationale des dossiers ITRF porte essentiellement sur cette expérience mais qui ne se traduit pas dans le reclassement.

Pour revenir sur le sujet de lecture PPCR pour les IGE, le fait qu'il sera aligné à celui des Type A (comme celui des attachés) est une excellente nouvelle...j'ai même envie de dire enfin  ! (bon vivement les décrets avant les élections...)

J'ai toutefois encore une petite question...Qu'en est-il de l'alignement des primes par rapport aux autres grilles de Type A ?  Le PPCR ne règle pas en soit le fait qu'il y a un écart important en terme de niveau de primes ? Est-ce que ce sujet sera abordé au Ministère ou bien est-il renvoyé systématiquement à la mise en place du Rifseep ?

Bien cordialement,

D

(PS : pour ce forum accessible à toutes et tous, pour vos réponses argumentées, je viens d'adhérer)


SG-SNPTES

#13
Citation de: Opinion le 21 Janvier 2017, 11:14:19
De toute façon sans examens professionnels c'est zéro reçu.

Faux, puisque ces possibilités seront tout simplement utilisées pour le tableau d'avancement.

Citation de: Opinion le 21 Janvier 2017, 11:14:19
Pour l'indépendance des jury je suis un peu étonné quand même . Il s'agit de personnels de l'éducation nationale.
Pourquoi seraient ils moins integres que ceux qui sont dans nos concours (il n'y a pas d'instance syndicale non plus)

Il ne faudrait pas déformer mes propos. Je ne dis pas que tous les jurys sont corrompus. La plupart font ce travail sérieusement, néanmoins le fait que, contrairement au CNRS, par exemple, il n'y ait pas au moins un représentant des personnels dans les jurys de concours, pose à mon sens un problème de transparence.

En plus, pour avoir participé à plusieurs jurys de concours, je peux vous assurer qu'à chaque fois des personnes ont tenté de m'influencer en me parlant de candidat local, du choix du directeur du laboratoire, du fils ou de la femme de... etc. Sans compter les postes tellement profilés qu'un seul candidat peut remplir les conditions. Comme je me suis systématiquement opposé à ces pratiques, les derniers temps, on ne faisait plus appel à moi ;-) Donc oui, je m'interroge... Bien entendu, mon expérience reste mon expérience et il ne faut pas généraliser.

Mais il faudrait ouvrir un autre fil de discussions pour débattre de ce sujet.
Alain HALERE
Secrétaire général du SNPTES
alain.halere@snptes.org
0676728184

SG-SNPTES

Citation de: drudas le 21 Janvier 2017, 11:23:07
J'ai toutefois encore une petite question...Qu'en est-il de l'alignement des primes par rapport aux autres grilles de Type A ?  Le PPCR ne règle pas en soi le fait qu'il y a un écart important en terme de niveau de primes ? Est-ce que ce sujet sera abordé au Ministère ou bien est-il renvoyé systématiquement à la mise en place du Rifseep ?

Bonjour,

Le ministère a mis en veille les discussions sur l'indemnitaire, car il nous a paru prioritaire de travailler sur l'application du PPCR, pour que les textes soient tous publiés avant les élections. Ce qui n'est pas encore gagné puisqu'il a été décidé de modifier notre statut en deux temps au lieu de faire un tir groupé. En effet, le 24 janvier le Comité technique sera consulté uniquement sur les mesures applicables au 1er janvier 2017.

Pour revenir au sujet du montant des primes, il est clair que pour les établissements d'enseignement supérieur et les organismes de recherche cette bataille se gagnera établissement par établissement, car même si le ministère fixera les minima et les plafonds, les politiques indemnitaires et donc les taux de gestion sont fixés par les conseils d'administration des établissements après consultation des comités techniques.

L'alignement des montants mensuels entre les corps homologues des différentes filières est déjà une réalité dans de nombreux établissements. Ce n'est donc pas nationalement que nous réglerons ce problème, mais en menant des actions dans tous les établissements qui s'obstinent à refuser ce principe.

Je vous encourage à ouvrir un autre sujet pour débattre de cette problématique.

Cordialement,
Alain HALERE
Secrétaire général du SNPTES
alain.halere@snptes.org
0676728184