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Messages récents

#1
Discussion générale / Re : Télétravail et demi-journ...
Dernier message par ccedric21 - Aujourd'hui à 02:33:19
Bonjour,

Vous pouvez, ainsi que vos collègues, faire une demande de 2, voire 3 jours. Aucune obligation d'accepter de la part du supérieur hiérarchique. Mais le refus devra être motivé...
C'est un préalable que de déposer une demande officielle.

Quant à la peur, elle doit "changer de camp" si elle existe.
Se faire mal voir de quoi ? Le télétravail est un mode de travail comme un aute.

Vous pouvez contacter vos délégués locaux du Snptes.
CC
#2
Bonjour

Refuser un contrat CDD initial d'une durée d'un an pour demander une prolongation de seulement 3 mois en cochant la case « refuser » sur le contrat 1 an et en écrivant à la main « demande de renouvellement de 3 mois » peut poser plusieurs problèmes:

Conséquences possibles pour France Travail
Le refus d'un contrat CDD ne prive pas automatiquement du droit aux allocations chômage. Le salarié peut refuser un renouvellement ou un nouveau CDD et continuer de percevoir ses indemnités.

Cependant, depuis la réforme « France Travail », si un salarié refuse deux propositions de CDI équivalentes dans l'année, il risque la perte de ses allocations chômage. Ce mécanisme ne s'applique pas spécifiquement au refus d'un CDD court au profit d'un plus long ou inversement, mais au refus de CDI proposés.

L'employeur doit informer France Travail en cas de refus d'un CDI équivalent. Sur un refus de modification de durée de CDD, ce n'est pas de même nature, donc pas d'obligation d'information à France Travail pour ce refus précis.

Sur la modification du contrat CDD sans avenant
Par la loi, toute modification substantielle (dont la durée) d'un CDD doit faire l'objet d'un avenant signé par les deux parties.


Si la durée est raccourcie sans avenant signé, le contrat initial risque d'être considéré comme rompu ou modifié illégalement, ce qui peut entraîner des conséquences juridiques pour l'employeur.

L'absence d'avenant pourrait aussi entraîner la requalification du CDD en CDI dans certains cas, ou des contentieux liées au non-respect des règles de renouvellement.

Cordialement
#3
Discussion générale / Re : Promotion des médiocres
Dernier message par bdussoubs - Hier à 17:18:17
Bonjour,

Par rapport au sujet de ce fil de discussion : on connait tous des candidats "médiocres" promus. Nous disons cela parce que nous, nous sommes bons, fatalement  ;D
Mais en fait, sommes-nous si sûrs qu'autour de nous, un certain nombre de personnes ne nous classent pas dans les médiocres (on dirait du black coach) ?

Je deviens peut-être philosophe avec le temps, mais je me méfie de plus en plus du "tout le monde sait que X est nul mais qu'il est copain de Y et qu'il a eu son poste comme cela..."
Ca ne veut pas dire que cela n'arrive pas, mais entre ceux qui se révèlent à un poste supérieur parce que finalement ils sont enfin dans leur élément, ceux qui se loupent parce qu'ils n'arrivent pas à passer la marche, etc. plein de situations sont possibles.

Concernant les concours : souvent, on a un contractuel depuis des années sur le poste, et le concours ouvert lui correspond, donc il est titularisé ainsi. Pour être régulièrement dans des jurys, ce candidat, pour peu qu'on l'a préparé correctement, est le meilleur sur le concours, et cela ne me choque pas qu'on le titularise.
Régulièrement, le local n'est pas le plus brillant, voire n'a pas un soutien particulier de sa structure. Et souvent dans ce cas, ce n'est pas lui qui est retenu. Voire c'est le "favori", mais un plus brillant prend sa place. Ce n'est évidemment pas évident pour la structure d'accueil, qui remplace qq'un qu'ils connaissent et avec lequel ils travaillent bien (ce qui ne signifie pas qu'il est génial, mais qu'on peut bosser avec) par un "inconnu", peut être très bon mais asocial. si vous recrutiez, seriez-vous toujours prêts à prendre le génie avec lequel vous ne pourrez pas travailler car il n'en fera qu'à sa tête mais vous pondra un article/mois et fera rayonner votre labo (et lui même) plutôt que cette personne que vous connaissez, qui fera le boulot, sans être waouh, mais avec lequel vous pourrez monter des projets sur le long terme et qui mettra toujours de l'huile dans les rouages ?
Franchement, le système ITRF, avec 2 jurys séparés entre admissibilité et admission, présente plutôt un bon compromis.
je ne suis pas certain qu'un examen national, qui validerait le candidat local ne renforcerait pas le clientélisme. Et il faut penser à ceux qui n'auront pas la chance d'avoir leur concours local fait pour eux, et qui peuvent apporter beaucoup (et une vision nouvelle) dans une autre structure...

Amicalement
bd



Citation de: sandro02 le 12 Septembre 2025, 10:41:36Bonjour,

Je suis particulièrement réservé sur les jury locaux d'admission de concours qu'on ne trouve à ma connaissance que dans les concours ITRF/ITA.

Ce n'est pas le cas, par exemple, pour l'Aenes, les Ministères.....

Car lorsque vous avez un président de jury RAF d'une personne admissible d'un concours A, que son prédécesseur est membre du même jury et que le 3° membre est RAF du même type structure au sein d'une autre université; comment ne pas imaginer ce concours fléché par avance? Et comment ne pas décourager les autres admissibles de se présenter?

Je suis désolé mais dans ce cas là il ne s'agit plus d'un concours à proprement parler où le principe est que "le/la meilleur(e) gagne" et rien d'autre....Non?

Bonne journée,

Bien cordialement.


#4
ITRF / Re : Dossier IGR HC échelon sp...
Dernier message par bdussoubs - Hier à 16:53:05
Bonjour,

Effectivement, le CNRS (et les universités) aiment bien vous dire qu'en HEB, vous êtes A+. Mais la pratique niveau DGAFP va plutôt dire que vous êtes on ne sait trop où, puisque /IGR ce n'est pas un corps type;

D'ailleurs le rapport de l'IGESR (qui doit désormais prendre la poussière dans une armoire, ou caler un meuble) précise bien que les IR/IGR sont sous classés avec cette fin en HEB... et qu'il ne faut surtout pas faire mieux (ah si, on parle de la HEBbis...) ! A la limite, on leur met un GRAF (grade à accès fonctionnel, le genre de promo qu'on ne peut pas atteindre à plus de 30 m du bureau de la Présidente/du Président de l'université...).

On est effectivement loin des HEF ou HEG des administrateurs de l'Etat (sans parler de leurs montants d'IFSE mensuels supérieurs à l'IFSE annuelle de pas mal de collègues...).
Mais tant que dans l'ESR, les DR EPST et les PR culmineront en HEE, et qu'on comparera les IR/IGR à ces derniers plutôt qu'aux ingénieurs de l'Etat et ou de la territoriale (HEB non contingenté et 3ème corps culminant à HED), rien ne sera possible. Et les perspectives financières des prochaines années ne plaident pas pour de l'optimisme en la matière.
La perspective pour les collègues promus HEB assez tôt (50+ ans) c'est donc de faire 10 à 15 ans bloqués en fin d'échelon sans revalo de carrière (et désormais sans GIPA...).


Citation de: JWHY le 12 Septembre 2025, 14:09:34
Citation de: stan75 le 11 Septembre 2025, 16:05:48D'ailleurs, pour votre information, lors de mes échanges, j'ai eu confirmation de la DGAFP que le corps des IGR n'est pas considéré comme un corps d'encadrement supérieur (en A+ même si cette terminologie n'a pas réellement d'existence légale). Ainsi, les IGR ne peuvent pas être détachés dans le corps des Administrateurs de l'État ou dans les corps techniques comparables. C'est très dommageable pour nous.
C'est un aspect que j'ai toujours trouvé très flou, en effet. Entre les rapports sociaux du CNRS qui classent les ingénieurs de recherche en A+, en citant la référence habituelle (La définition de la catégorie A+ retenue est celle de la Direction générale de l'administration et de la fonction publique (DGAFP), Rapport annuel sur l'état de la fonction publique, 2014, p. 378 ; « l'ensemble des corps ou emplois fonctionnels dont l'indice terminal du grade supérieur est au moins égal à la hors échelle B »), ce document tableur officiel non mis à jour (le corps des IR – avec celui des CR, mais pas celui des MC – est sorti de la catégorie A+ en 2017, les données s'arrêtent à 2019 compris), les pages Wikipedia peu claires voire incohérentes entre elles (page 1, page 2) – mais c'est difficile de l'être...

D'ailleurs, le document tableur indique que le corps des IR est classé « chercheurs » dans la « typologie A+ »...

Amicalement
bd
#5
ITRF / Re : Dossier IGR HC échelon sp...
Dernier message par bdussoubs - Hier à 16:42:34
Bonjour,

Dans mon établissement, le TA HEB est traité par un GT paritaire de la même façon que les autres TA et LA, il en résulte donc un classement (public) des candidates et candidats, par vivier.

Dans les premières années du classement en vivier 1, effectivement, les candidats étaient des "anciens", au taquet du HEA depuis longtemps. d'ailleurs, le vivier 2 présentait le même classement. rien d'étonnant au vu du cursus des personnes classées, tout à fait méritantes pour un HEB.

J'ai obtenu cette promotion à la 4ème année de ce dispositif, alors que je venais d'atteindre l'échelon HEA (1er chevron donc) depuis quelques mois. J'ai failli l'avoir l'année précédente, sans être encore HEA donc.
Et les candidats "anciens" ayant été promus, les mieux classés rajeunissent au cours du temps. Évidemment comme la promotion HC peut intervenir plus tôt dans la carrière, rien d'étonnant.

Le problème est bien ce contingentement ridicule, avec désormais peu de possibilités nouvelles ouvertes (montée en puissance sur 10 ans, avec désormais 0,5% des effectifs ouverts, soit 20 ou 30 possibilités) auxquelles s'agrègent celles données par un départ en retraite d'un bénéficiaire. Forcément, si vous êtes au HEA autour des 40 ans, cela laisse peu de chances, mais elles ne sont pas rigoureusement nulles. Mais bien trop faibles...

Amicalement
bd



Citation de: malain34 le 11 Septembre 2025, 15:56:24
Citation de: cachecache le 07 Septembre 2025, 23:16:22
Citation de: olivier44 le 07 Septembre 2025, 19:06:29bonsoir,

Pour qu'un recours soit validé il faut établir de manière certain les éléments et vous n'aurez jamais un écrit de votre DRH.
Ils doivent de toute manière mettre en place des critères pour le classement.

cdt
Bonsoir,
Par exemple,l'historique des promus pour un établissement suffirait pour le faisceau de preuve.
Les critères qui s appliquent sont ceux des ldg (vivier 1 , fonction) tout autre critère porterait une discrimination sur l âge (entrée tardive dans le corps des igr) ou la carrière ( passage par plusieurs corps ou par le privé ...).Ce serait remettre en question la richesse des parcours des collègues, mobilité, compétences, apport à la recherche par un critère d ancienneté dans l échelon.
Bonne Soirée ,
CC


Bonjour,

Un cas ne vaut pas généralité ! Pour ma part, j'ai déposé plusieurs dossiers en vivier 1 (4 en tout). J'ai fini par décrocher le HEB alors que j'étais au 5ème échelon (et classé 1er dans mon établissement). En effet, pour avoir analysé ce qui se passe dans mon établissement, le point important c'est d'être classé "1er" dans le vivier (mon établissement classe entre 2 et 3 personnes par vivier).

Alain
#6
ITRF / Re : Composition jury d'admiss...
Dernier message par bdussoubs - Hier à 16:26:19
Bonjour,

Citation de: timael le 12 Septembre 2025, 16:46:46voici les obligations réglementaires. Même si cela est "discutable" si la composition respecte cela, difficile ....

"Article 10

Le jury d'admission, nommé par le recteur d'académie ou le vice-recteur, le président, directeur ou responsable de l'établissement ou du service dans lequel le ou les emplois sont à pourvoir, comprend :
1° Le recteur d'académie ou le vice-recteur ou le président, directeur ou responsable de l'établissement ou du service d'affectation ou son représentant, président ;
2° Deux membres au moins choisis à raison de leur compétence technique ou administrative et ayant un rang au moins égal à celui permettant d'occuper le ou les emplois ouverts au recrutement.
Un au moins de ces deux membres figure sur la liste d'experts de la branche d'activité professionnelle considérée mentionnée à l'article 11 et un au moins est extérieur à l'établissement ou service concerné."

Et puis on va se le dire entre-nous : les ouvertures d'examens pro exceptionnels ASI se font en fonction des remontées des universités, qui, par exemple dans la mienne, interrogent les composantes, recoupent par vivier, etc. Les composantes font en général remonter un besoin par rapport à un personnel T à promouvoir. Ce n'est donc pas forcément étonnant que sur ces concours, on aie le candidat local qui comme on dit "ferait un excellent lauréat" sur le concours (même si on parle d'un certain emploi-type dans une certaine BAP, on n'est pas forcément dupe que le poste est pour le labo x ou la fac y).
Alors certes, cela n'excuse rien, et les contre-exemples existent (un collègue de mon labo qui a brillamment réussi cet examen pro sur un poste qui était plutôt fléché ailleurs). Mais cela peut expliquer des jurys parfois dans la limite (interne) de la légalité.
Effectivement, ce serait plus clair d'avoir un jury national jugeant les compétences de candidates et candidats occupant leur poste et point barre. D'ailleurs, si qq'un sait pourquoi on n'a pas fait en ASI comme en IGE/IGR ?

Amicalement
bd
#7
ITRF / Re : Examen professionnel IGE ...
Dernier message par bdussoubs - Hier à 15:43:05
Bonjour

Décidément, pas de salles disponibles dans notre beau Ministère pour faire passer les examens pros. Autant louer au privé...

Amicalement
bd
#8
Bonjour, comme indiqué sur l'article en ligne sur le portail SNPTES, la campagne d'adhésion obligatoire à la nouvelle formule MGEN va se dérouler pour tous les personnels de l'éducation nationale entre fin 2025 et 2026.

Or je constate d'après votre simulateur mise en ligne ici :

https://www.snptes.fr/site/calculette-psc.html

que malgré "l'aide" de 50% de prise en charge du fonctionnaire, le reste est à 100% pour ses ayants droits, ce qui au final revient à un contrat beaucoup plus chère mensuellement ... merci de l'aide !

Pour mon cas, contrat pour une famille de 4 à 140€/mois actuellement, qui passera avec cette nouvelle formule, malgré "l'aide" à 207€/ mois ... Je sais bien que ce contrat est sensé couvrir plus de remboursement, mais est-ce vraiment utile pour tout le monde et pourquoi le rendre obligatoire ? Qui a des précisions concernant ce sujet ?
#9
Discussion générale / DÉPLACÉ: Emploi du temps
Dernier message par Ammour - Hier à 14:40:51
Ce sujet a été déplacé vers [EPLE].
Emploi du temps spécifique au EPLE

https://forum.snptes.fr/index.php?topic=21250.0
#10
Bonjour

Si c'est en EPLE (lycées et collèges) : sur 36 semaines de présence obligatoire, présence élèves et enseignants, le reste c'est des permanences.

Cordialement