A aoncle, nous vous donnerons des nouvelles demain (communiqué SNPTES-UNSA).
En attendant, pour patienter, je vous donne la déclaration UNSA Education du CTPMESR de vendredi dernier.
Déclaration de l’UNSA Education au Comité technique paritaire du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche (CTPMESR) du vendredi 10 février 2011.
L’UNSA Education demande à la Ministre le respect de ses engagements !
Nous sommes ici aujourd’hui pour donner notre avis sur plusieurs textes de nature statutaire. Ces textes vont porter sur la carrière de nombreux collègues (ITRF, corps des bibliothèques, corps des personnels de laboratoire des EPLE) et en oublient d’autres en particulier les ITA des organismes de recherche. Les avis que nous donnons ne sont donc pas, pour l’UNSA Education, des décisions que nous prenons à la légère. L’UNSA-Education, jusqu’à la dernière minute, a essayé d’apporter des correctifs à ces textes en négociant et en proposant des amendements. Si quelques défauts ont ainsi d’ors et déjà été corrigés, grâce à L’UNSA Education, d’autres de nos propositions n’ont malheureusement pas encore été retenues par le ministère. L’UNSA Education reformulera donc, lors de cette séance, un certain nombre d’amendements.
L’UNSA Education tient aussi à se faire l’écho de la colère des collègues qui constatent que certaines promesses de la Ministre n’ont pas été tenues.
Ainsi, comment, pour l’UNSA Education, ne pas rejeter ce projet statutaire d’intégration des Bibliothécaires adjoints spécialisés (BAS) dans le nouveau corps de techniciens des bibliothèques ! Ce projet présente des procédés de reclassement, dans le nouveau corps, particulièrement injustes et pénalisants qui ne prennent pas du tout en compte les hauts niveaux d’implications et de qualifications des BAS. Il n’y a là aucun progrès, mais bien au contraire, une véritable dégradation.
L’UNSA Éducation demande donc, une nouvelle fois, l’intégration des BAS en catégorie A.
De la même façon, comment ne pas marquer notre colère quand nous apprenons, après moult promesses et déclarations ministérielles, que les assistants ingénieurs ne seront pas, à l’occasion de cette réforme statutaire, intégrés au corps des ingénieurs d’études. L’UNSA Education espère que ce n’est que partie remise et que cette promesse de la Ministre sera enfin mise en application pour les assistants ingénieurs ITRF mais aussi ITA, avant la fin de l’année 2011.
Depuis des années, l’UNSA Education, seul contre tous, le ministère et les autres organisations syndicales, se bat pour cette réforme. Nous constatons que tout le monde maintenant reconnaît la justesse de notre revendication. Il n’est que temps de passer aux actes.
Aussi grave, comment ne pas s’étonner d’un « oubli », pourtant signalé par l’UNSA Education, du fait que cette réforme ITRF ne soit pas appliquée, pour ses points positifs (il y en a !) aux corps ITA. Cet « oubli » est lourd de conséquences puisqu’au jour le jour vont cohabiter, souvent dans les mêmes laboratoires ou services, des collègues de corps autrefois comparables et qui, désormais, seront en décalage. L’UNSA Éducation demande donc également l’application rapide de la réforme de la catégorie B aux techniciens de recherche ITA ainsi que de l’ajout de deux échelons supplémentaires à la grille des assistants ingénieurs ITA des Établissements publics à caractère scientifique technologique (EPST). C’est une nécessité en attendant leur intégration globale dans le corps des ingénieurs d’Etudes !
D’autre motifs fondent notre colère, comment ainsi oser conjuguer la fusion entre les corps ITRF et les corps des personnels de laboratoire des Établissements public locaux d’enseignement (EPLE) dans un contexte anxiogène de suppressions de postes qui frappent de manière lourde ces collègues exerçant en EPLE. L’UNSA Éducation demande donc, une nouvelle fois, l’arrêt immédiat des suppressions de postes.
Enfin, l’UNSA Éducation demande à nouveau une audience à Madame la Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche pour effectuer un bilan de la réalisation du plan « plan carrières » (2009-2011) et négocier un « plan Carrières 2 », prenant en compte l’ensemble des revendications de l’UNSA Education, réalistes et réalisables, pour les personnels des catégories C, B et A.
Enfin, nous aurons une pensée particulière, en ces moments difficiles, pour nos collègues, enseignants, chercheurs et ITRF, français et égyptiens, qui travaillent en Egypte à l’IFAO (Institut Français d’Archéologie Orientale du Caire).
Alain Favennec
Service juridique SNPTES-UNSA