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Intégration des assistants ingénieurs das le corps des ingénieurs d'études

Démarré par MD14000, 13 Mars 2008, 11:33:49

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jp75

Le préalable à une possible intégration serait l'arrêt du recrutement dans le corps des AI avec la réforme de la catégorie T.

Mais comme même ça n'est pas appliquer ça donne une idée de la suite

Mauridien

Bonjour,

En considérant le nombre d'AI qui sont déjà à l'échelon terminal, je pencherais pour ma part plutôt à une revalorisation d'un grade unique en revendiquant un nombre de promotions de corps plus élevé.
J'ai peur que le passage au 2ème grade soit probablement soumis à un quotat comme toutes les promotions de grades ou de corps et que certain collègues ne voient jamais leur changement de grade.....


Je suis totalement d'accord avec Eric B.

Cordialement


jayce

Citation de: SGA-SNPTES le 26 Septembre 2016, 11:35:11

Je vous pose la question, si l'intégration n'est pas programmée dans le cadre du PPCR, pour appliquer ce principe :
- Doit-on revendiquer, dans le cadre du PPCR, la création d'un deuxième grade?
- Doit-on revendiquer, dans le cadre du PPCR, le maintien d'un seul grade revalorisé (équivalent au premier grade du nouveau corps des ingénieurs d'études) et revendiquer en parallèle un taux de promotion pour la liste d'aptitude d'accès au corps des ingénieurs d'études, permettant la réalisation de ce principe?

Cordialement,

- Question, si vous obtenez la revalorisation du grade équivalent au premier grade du nouveau corps des ingénieurs, en quoi alors financièrement parlant l'intégration des ASI serait-il un obstacle pour le gouvernement ?
- La création d'un deuxième grade, ne rendrait-elle pas plus hypothétique l'intégration des ASI dans le corps des Ing ?

Alain Favennec

#828
Citation de: jayce le 27 Septembre 2016, 00:19:35

- Question, si vous obtenez la revalorisation du grade équivalent au premier grade du nouveau corps des ingénieurs, en quoi alors financièrement parlant l'intégration des ASI serait-il alors un obstacle pour le gouvernement ?
- La création d'un deuxième grade, ne rendrait pas encore plus hypothétique l'intégration des ASI dans le corps des Ing ?
[/quote]

Bonjour,

A la première question, je répondrais qu'il s'agit simplement d'un blocage d'ordre conceptuel... pour certains responsables (politiques,ministériels et... syndicaux...) il est impensable que des agents qui ne seraient pas titulaires d'une licence puissent accéder à un corps type de catégorie A... Certes c'est oublier que c'est heureusement déjà le cas (notamment grâce au concours interne, à la liste d'aptitude, à la troisième voie, au recrutement réservé, etc.). Par ailleurs, l'étude d'impact d'une telle mesure démontre que le coût financier de cette intégration serait relatif, surtout à grilles de grade équivalentes, puisque cela n'aurait aucune conséquence sur le traitement, très peu sur l'indemnitaire et très peu sur les futurs retraites.

A votre seconde question qui porte en soi sa réponse... je dirais qu'il est clair que la création d'un second grade dans le corps des assistants ingénieurs enterrerait pour un moment... la perspective d'une intégration dans le corps des ingénieurs d'études ! Mais outre cet aspect le SNPTES est obligé d'évoquer la mal être des assistants ingénieurs qui, en plus d'apprendre qu'ils ne deviendrons jamais ingénieurs d'études, percevront au même moment qu'ils seront reclassés dans le premier grade... En clair, qu'il y a désormais un grade au dessus du leur et, forcément, une nouvelle étape pour progresser vers le sommet.  Croyez moi, ce n'est jamais agréable à vivre.

Bonne journée
Alain Favennec
Secrétaire général adjoint du SNPTES-UNSA

Graindesable

Citation de: Service juridique Alain Favennec le 01 Février 2016, 08:49:20
...
L'inventaire est assez simple à faire, lorsque Valérie Pécresse s'est engagée à l'intégration des assistants-ingénieurs dans le corps des ingénieurs d'études, la CGT était contre cette avancée... Ce qui, évidemment, confortait l'opposition des directions d'EPST (celles-ci ont, sur ce point, évoluées) et, sans aucun doute, les opposants en place dans les services ministériels et les autres établissements.

Mais ce matin :

CitationSuite  à  différentes  rencontres  avec  la  DGAFP,  le  cabinet  et  la  DGRH  du  ministre  de l'ENESR,  il  semblerait   que  l'intégration   des  assistants  ingénieurs  dans   le  corps  des ingénieurs d'études ne soit pas envisagée dans le cadre contraint du PPCR. L'opposition des directions des organismes de recherche est le principal argument développé par le ministère.

Source : http://www.snptes.fr/IMG/pdf/declaration_preliminaire_du_snptes_capn_asi_1er_decembre_2016.pdf

Finalement, l'opinion des directions d'EPST ne semble pas avoir changé.  >:(
Moins surprenant de la part du CGT.

gdm

La direction du CNRS est résolument contre l'intégration des AI. Pour preuve l'augmentation des recrutements dans le corps des AI en hausse. Sur 10 ans l'effectif des AI a augmenté au CNRS.
Cordialement

SG-SNPTES

Malheureusement, il n'y a pas que la direction du CNRS qui est contre, il y a également la CGT.
Alain HALERE
Secrétaire général du SNPTES
alain.halere@snptes.org
0676728184

Xav_D

Bonjour,

Rappelons d'ailleurs que la CGT a fait, lors de la campagne pour les CAP du CNRS, de la fusion des corps AI-IE l'une de ses principales revendications. Leur résolution dans ce sens n'a duré que le temps d'un battement de cils.

gdm

Au CNRS, à part le SNPTES qui défend l'intégration des AI dans le corps des IE, il y a le.... SNPTES. Certaines autres OS, si elles sont pour l'intégration, ne se manifestent pas beaucoup, voire pas du tout.

hadesmaster

Eh bien au vu des différents postes concernant la PPCR, il semblerait que les ASI vont encore une fois être les grands oubliés de l'histoire.

Cela est bien malheureux car ce corps ne laisse aucune perspective de carrière ou dévolution vers un autre corps:

-->Mutation totalement inexistante car aucune publication d'offre sur ce corps sur les différents site prévu à cette effet (Biep, Bourse à l'emploi,CSIER,...)
-->Pas d'Évolution de carrière vers le corps des IGEs car il n'existe pas de tableau d'avancement, d'examen professionnel
-->Détachement impossible car aucun autre régime ne reconnait notre corps et grade
-->Ajout d'échelon au fil du temps sur la grille indiciaire juste pour éviter d'avoir à payer la GIPA à des agents

En claire notre seule perspective de carrière c'est d'attendre de passer à la liste d'aptitude avec ses 80 promu par ans, dont les critères de choix me sont d'ailleurs inconnu à ce jours. Où de passer les concours interne et externe pour des postes d'IGE difficiles à obtenir sans un bac+5 et quand on provient du corps des ASI.

Donc au final, l'évolution de la carrière des agents sur de grade, ne sera jamais tenu pour les assistants ingénieurs car le deuxième grade n'existe pas. Il semble également illusoire d'obtenir un changement de corps pour tous les assistants ingénieurs vers le corps des ingénieurs d'étude.

Et ne parlons pas de la création d'un grade supplémentaire qui dans les fait ne serait q'un palliatif pour rallonger artificiellement la carrière des agents en la ralentissant via une augmentation de la durée des échelons. Comme cela à été le cas pour les techniciens qui ont vu la durée pour atteindre le dernier échelon augmenter d'au moins 6 ans pour un même grade.

Ne parlons pas également de la fameuse suppression des réductions d'ancienneté pour l'ensemble des corps, donc oui le PPCR comme la NES à l'époque semble une vague fumisterie où une grande partie des agents sortirons sans doute perdant sur le long termes mais sans que personne ne voit rien venir.

Mais on aura fait des économies une fois de plus sur le dos des agents de la fonction publique, afin de financer des gouffres financiers comme le projet Sirhen,  l'ONP, Louvois,... et sans doute beaucoup d'autre.

Voila donc quand j'entend dire que le CNRS et la CGT font des pieds et des mains pour ralentir la carrière des ASI ITARF afin de faire des économies de masse, cela me rend furieux car en plus cela bloque la carrière des ASI ITRF qui ne font pas partie du CNRS.

PS: Avant toute réaction, je tient à préciser que je ne souhaite pas monter les ASI ITARF contre les ITRF, cela n'est pas le sens de mes propos car il est malheureusement bien connu que le CNRS ne paie pas. Malgrés toute les sources de revenu dont il dispose.

Voila je suis bien conscient que mes propos ne feront pas avancer grand chose, mais au moins le fait de s'exprimer permet de relativiser et de se défouler un peu.

Xav_D

Bonsoir,

Cela va même plus loin, car le corps des AI/ASI de l'ENESR fait que nous sommes pour ainsi dire les seuls (sinon les seuls) dans toute la Fonction Publique à avoir des catégories B qui sont considérés comme ne pouvant intégrer directement un corps de A-type que ce soit par concours interne ou promotions au choix.
Pour accéder à un corps de A-type (IE/IGE) nous devons passer 2 concours internes ou 2 promotions au choix (ou un mélange quelconque des deux), alors que c'est dans nos établissements que sont formées les élites de la nation (je ne connais pas de médaillé Fields ou de prix Nobel sorti de l'ENA).
Même si les sortants de l'ENA n'ont certainement jamais intégré la catégorie B ou A-type, je dois le reconnaître.



Guilhèm

Ce n'est pas tout à fait vrai Xav_D, heureusement qu'un technicien itrf peut devenir ingénieur d'étude directement grâce aux concours interne sans avoir à passer par la case assistant ingénieur.

Pour ce qui est de la promotion aux choix oui le passage par le corps des assistants ingénieur est un sacré frein vu le goulot d'étranglement que ce corps crée entre technicien et ingénieur d'étude.

SG-SNPTES

C'est exactement cela, les plus pénalisés par le maintien du corps des assistants ingénieurs sont les techniciens et en cascade les adjoints techniques. Le ministère nous a démontré qu'à quelques rares exeptions, les collègues qui ont été titularisés assistants ingénieurs terminent leur carrière au minimum dans le corps des ingénieurs d'études. Si la prise en compte de notre demande d'augmentation du nombre de possibilités de promotions par liste d'aptitude est confirmée (1/3 des recrutements au lieu de 1/5), le passage d'ASI à IGE sera grandement amélioré.

Pour le SNPTES, il convient en parallèle d'augmenter le nombre de possibilités d'accès des techniciens dans le corps des assistants ingénieurs. Ainsi, en absence de décision politique relative à l'intégration, les collègues pourront néanmoins bénéficier d'un déroulement de carrière correct.

Reste à régler le problème de la mobilité et notamment celui des détachements vers d'autres corps et cadres d'emploi. Une revalorisation de la grille de rémunération et un relèvement du niveau de recrutement au BAC+3, devrait permettre de débloquer la situation. Voir notre déclaration : http://www.snptes.fr/CAPN-des-ITRF-2016-Session-automne.html

Bien cordialement
Alain HALERE
Secrétaire général du SNPTES
alain.halere@snptes.org
0676728184

Xav_D

Citation de: Guilhèm le 03 Décembre 2016, 09:20:41
Ce n'est pas tout à fait vrai Xav_D, heureusement qu'un technicien itrf peut devenir ingénieur d'étude directement grâce aux concours interne sans avoir à passer par la case assistant ingénieur.

Pour ce qui est de la promotion aux choix oui le passage par le corps des assistants ingénieur est un sacré frein vu le goulot d'étranglement que ce corps crée entre technicien et ingénieur d'étude.

Bonjour,

Effectivement, c'est une possibilité réglementaire, mais dans les faits combien de T sont passé IE/IGE par concours internes sans passer par la case AI/ASI ?

SG-SNPTES

Attention ce qui est vrai au CNRS ne l'est pas obligatoirement pour les ITRF. Au CNRS, le concours interne s'apparente souvent à un examen pro, car les collègues sont nommés sur place. Ce n'est pas le cas pour les ITRF et puis, il y a également les concours externes qui sont utilisés, pour éviter de passer par la case assistant ingénieur.
Quand au nombre de techniciens reçus à des concours d'ingénieurs d'études, il est peut-être faible, mais le nombre de candidats aussi...
Alain HALERE
Secrétaire général du SNPTES
alain.halere@snptes.org
0676728184