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Procédures de classement des personnels pour la LA par université recensement.

Démarré par natblue, 06 Septembre 2025, 14:34:06

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natblue

Bonjour,
J'aimerais que chaque l'université donne la façon dont sont classés les dossiers de promotion.
commission de personnels (apparemment interdite par le ministère) de structure?
Qui évalue quoi?
présence d'experts si oui lesquels ?
Interclassement facultaire? procédures représentant méthodes etc.

J'aimerais faire une évaluation précise si possible.

J'ai constaté une incompréhension des LDG
Une volonté de bien faire au premier niveau et au deuxième niveau : UFR ou ECOLES ou instituts etc.

une difficulté à accéder à l'interclassement facultaires, interfacultaires et services généraux.

Bonne journée
Natblue

Djamel

Bonjour,

Voici la procédure actuellement en place dans mon établissement :

La direction de l'établissement réunit les responsables de composantes afin qu'ils fassent remonter les dossiers qu'ils souhaitent mettre en avant.

Une commission d'experts "administration", nommée par la direction, lit l'ensemble des dossiers afin d'établir un classement toutes BAP confondues. Chaque expert évalue les dossiers relevant de sa BAP. Pour les dossiers scientifiques, lorsqu'il y a moins d'experts BIATSS disponibles, ce sont des directeurs de laboratoires qui procèdent à l'examen.

La direction recueille également l'avis des experts désignés par les organisations syndicales disposant d'élus à la CPE. Chaque organisation nomme ses représentants pour évaluer les dossiers.

Ensuite, une réunion est organisée avec la DRH, qui nous présente ses propres évaluations (celles issues des composantes et de sa commission d'experts). Dans la mesure du possible, nous essayons d'aboutir à un classement commun. Lorsque ce n'est pas le cas, la DRH repart avec les classements établis par les organisations syndicales et les transmet au Président et au DGS de l'établissement, qui arrêtent le classement définitif envoyé au niveau national.

Pour l'évaluation des dossiers, la direction nous fournit une grille basée sur les LDG. À titre d'exemple, voici celle utilisée pour le TA des IGE HC :

- Acquis de l'expérience professionnelle
       * Évolution des missions et des compétences (description dans les rapports)
       * ...

- Qualité du dossier d'avancement
      * RAP : Qualité rédactionnelle, concordance avec le rapport d'activité ...
      * RA : capacité de l'agent à synthétiser son parcours ...

Commentaires
      * Rédaction d'un commentaire pour chaque dossier (points forts, points faibles, pistes d'amélioration)

Nous transmettons ensuite la grille d'évaluation à la DRH. Chaque agent peut demander à consulter les commentaires compilés (issus de l'administration et des représentants syndicaux). Les agents ne connaissent pas l'identité des personnes ayant rédigé ces observations.

La procédure est similaire pour la LA.

Bonne journée,
Djamel

maxvoip

Bonjour,

Nous avons à peu près la même procédure dans notre établissement.
1°) Classement des dossiers par les UFR, Facultés et de la DIRECTION
2°) Une commission d'experts par BAP se réunit et étudie TOUS LES DOSSIERS
3°) La commission arrête une liste en tenant compte de plusieurs critères de notre LDG,
4°) Une réunion de restitution se fait avec la DRH & le DGS, les coordonnateurs des campagnes justifient leur choix de classement, puis on arrête la liste qui sera envoyé au ministère.

Je signale également, que pour faciliter une progression normale de l'ensemble de nos collègues, dans notre LDG, nous avons mis en place une règle qui stipule que les agents qui ont été promus (TA/LA) doivent attendre un minimum de 3 ans pour à nouveau être candidat de nouveau.

PSA

Dans mon établissement, université pluridisciplinaire de taille moyenne :
- mise en place d'un "groupe d'experts", avec le choix de prendre les élus de la CPE.
Ca donne une légitimité démocratique (on est élu par nos pairs), un dialogue social, et ça évite de devoir faire un choix pour des experts par BAP et catégorie, choix qui sera compliqué car les populations sont par BAP (hors J) peu nombreuses.
Car avoir le chef de service qui va non seulement rédiger les RAP, les noter et les classer, ce n'est pas forcément vu comme étant sain. Sans compter qu'on partirait sur une grosse usine à gaz avec plein de gens...

- après lecture des dossiers et classement avec nos critères (pas encore de LDG dans l'établissement), on a une réunion avec la gouvernance et l'administration (DRH ou représentant, DGS ou représentant et président ou représentant), pour arrêter la proposition de classement à fournir au président.

Ca marche relativement bien, car on a constaté collectivement 3 choses :
- les possibilités de promotion au national conditionnent nos possibilités (il y a un "partage" par établissement, et on aura en moyenne autant de promu que les années précédentes)
- le choix se fera au national, et si un dossier poussé par les un ou les autres a un point éliminatoire (typiquement RA de 3 pages), l'établissement "perdra" la possibilité d'une promotion, ou à l'académie, et là c'est encore plus flou.
- l'élimination de base sur la présentation (la mise en page et la rédaction typiquement) constitue le critère le plus important (voir un dossier d'avancement dans les cat A sans mise en page est particulièrement déroutant !)
On a aussi fait le choix collectif de ne pas consulter (et j'espère qu'il n'y a plus la demande) les classements par services et UFR, car ça mettait sur un même plan un collègue classé 1/5 et un collègue classé 1/1 (sans compter l'ambiance quand un collègue se retrouvait 5/5...).

On a quand même 2 problèmes :
- on espère que le classement arrêté en commission et transmis au président est bien suivi par celui-ci (on a aucune certitude)
- on a aucun retour vers les collègues, qui pour beaucoup n'arrivent pas à comprendre, et confondent même souvent le "classement" avec leur "mérite" (le pire étant le passage à ASI, où on a 1 promo par an pour 10 dossiers en souffrance...).

On devrait travailler un jour sur les LDG, on verra ce que cela donnera.

maxvoip

Citation de: PSA le Aujourd'hui à 11:50:07Dans mon établissement, université pluridisciplinaire de taille moyenne :
- mise en place d'un "groupe d'experts", avec le choix de prendre les élus de la CPE.
Ca donne une légitimité démocratique (on est élu par nos pairs), un dialogue social, et ça évite de devoir faire un choix pour des experts par BAP et catégorie, choix qui sera compliqué car les populations sont par BAP (hors J) peu nombreuses.
Car avoir le chef de service qui va non seulement rédiger les RAP, les noter et les classer, ce n'est pas forcément vu comme étant sain. Sans compter qu'on partirait sur une grosse usine à gaz avec plein de gens...

- après lecture des dossiers et classement avec nos critères (pas encore de LDG dans l'établissement), on a une réunion avec la gouvernance et l'administration (DRH ou représentant, DGS ou représentant et président ou représentant), pour arrêter la proposition de classement à fournir au président.

Ca marche relativement bien, car on a constaté collectivement 3 choses :
- les possibilités de promotion au national conditionnent nos possibilités (il y a un "partage" par établissement, et on aura en moyenne autant de promu que les années précédentes)
- le choix se fera au national, et si un dossier poussé par les un ou les autres a un point éliminatoire (typiquement RA de 3 pages), l'établissement "perdra" la possibilité d'une promotion, ou à l'académie, et là c'est encore plus flou.
- l'élimination de base sur la présentation (la mise en page et la rédaction typiquement) constitue le critère le plus important (voir un dossier d'avancement dans les cat A sans mise en page est particulièrement déroutant !)
On a aussi fait le choix collectif de ne pas consulter (et j'espère qu'il n'y a plus la demande) les classements par services et UFR, car ça mettait sur un même plan un collègue classé 1/5 et un collègue classé 1/1 (sans compter l'ambiance quand un collègue se retrouvait 5/5...).

On a quand même 2 problèmes :
- on espère que le classement arrêté en commission et transmis au président est bien suivi par celui-ci (on a aucune certitude)
- on a aucun retour vers les collègues, qui pour beaucoup n'arrivent pas à comprendre, et confondent même souvent le "classement" avec leur "mérite" (le pire étant le passage à ASI, où on a 1 promo par an pour 10 dossiers en souffrance...).

On devrait travailler un jour sur les LDG, on verra ce que cela donnera.
Je rebondis sur ton post que je trouve intéressant, et j'ajoute que les CPE n'existent plus en tant que tel et donc réunir des groupes d'experts uniquement avec les élus, c'est risqué.. De notre côté, nous en avons 50 répartis entre élus, non élus et EC. Il ne faut pas oublier non plus, en tant qu'élus nous sommes là pour appuyer les dossiers qui n'auraient pas eu l'aval de la Direction, genre classés 5/5 et remplissant tous les critères. L'important dans un établissement c'est de trouver le bon équilibre dans le dialogue social afin que les collègues puissent avancer et le risque serait de coller un modèle de fonctionnement qui ne tient pas du tout compte du local.
Cordialement,

PSA

Ha non, les CPE existent toujours, et la preuve en sera les élections pro qui vont arriver.
C'est juste qu'elles ont beaucoup moins de missions qu'auparavant...

Je pense que le choix dans notre établissement est surtout question de nombre de collègues (500-600 BIATSS titulaires environ).
Y a t'il réellement une plus value que de nommer un expert par BAP, pour examiner 1 à 2 dossiers (voire 0...) ? En dehors de la BAP J, où là on aura un expert pour plusieurs (beaucoup) dossiers, mais nommé par la DRH, et qui sera chargé de discuter avec elle...

Et on a encore un certain nombre de fonctionnaires, je pense aux établissement de petite taille avec un taux de contractuels assez fort... C'est certainement à des années lumière d'un gros établissement, avec plusieurs UFR/labo de quelques centaines de BIATSS chacun.