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composition Jury concours

Démarré par natblue, 18 Octobre 2025, 07:59:52

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natblue

Bonjour,

Est il normal que sur 5 membres de jury il y ait un bap J et un bap E dans un concours bap A à un niveau IGR?
cela me semble incongru et contre productif. j'ai regardé leurs profils après coup car je n'ai pas compris certaines question qui n'avaient aucun sens mais je comprends aujourd'hui pourquoi ! tenter dé poser des questions scientifiques dans un domaine que l'on ne connait pas est ce souhaitable?

surtout quand on fait de la recherche fondamentale.

En IGE HC il y avait sur trois personnes un bap E ( le pauvre) qui n'a probablement rien compris à mes explications malgré le fait que j'ai essayé d'être la plus simple possible, ne connaissant pas sa formation de base.

C'est quoi le but?
Les jurys sont de plus en plus nuls.

et le seul président de jury qui me semble adéquat est un DR de la bap correspondante, ni un ingé, ni in iGR  ni qui que soit d'autres. non un IGE ne peut pas être un président de jury même pour technicien désolée. il a un minimum de respect à avoir vis à vis des candidats.
Bonne journée

PS : il y a des choses à changer au niveau des jurys d'admission!

Guim

Je vous rejoins sur les compositions biaisées.


Mon cas de cette semaine : Oral de Repyramidage Tech/ASI.

- 2 candidats, un en Recherche et moi en Enseignement
- 3 membres de jury Recherche mais du domaine
- Aucune questions sur mes Vacations, pas ou une fois les mot "étudiant" (pourtant mon exposé est axé 100% etudiants)
- Des questions influencées par l'audition du candidat précédent, donc sans relation avec mon parcours et donc me mettant en difficulté puisque inattendues (c'est leur droit de poser les questions qu'ils veulent...)

Le résultat (défavorable pour moi) aurait-il été autre si j'étais passé en 1er? Etait-il déjà acté avant que j'ouvre la bouche? Etait-il acté dès le choix de l'emploi-type par l'Université?

Bref...

Guim

Une interrogation sur la (bonne) composition d'un jury de Repyramidage Tech/ASI

« W est une composante de l'Université X. Elle regroupe le laboratoire A, le laboratoire B et une Unité d'Appui et de Recherche (UAR). »
(extrait du site officiel de W où j'ai remplacé les noms)

Est-ce normal que le président du jury soit du laboratoire B alors qu'un des candidats est lui de l'UAR ?
N'y a-t-il pas un peu conflit ou risque de manque de neutralité?

Et c'est ce candidat qui a été retenu, d'où mon interrogation.


Merci d'avance

natblue

#3
Oui je suis d'accord mais apparemment cela fait des années que c'est le cas. il faut réclamer auprès du ministère une composition de jury avec déclaration de non conflit d'intérêts personnels et/ou professionnels. ce n'est pas normal,
Pour l'admission les choses sont à changer.
Les lois doivent être respectées :
Article 6 DDHC (1789) – principe constitutionnel,

Articles L.131-1 et L.131-2 du Code général de la fonction publique,

Jurisprudence constante du Conseil d'État.

quand au jury je vais proposer la mise ne place d'une formation à la conduite d'entretien obligatoire et diplômante. on en s'improvise pas interviewer. c'est un exercice difficile. et tous les candidats méritent d'être bien évalué. De plus pour les entretiens de carrière c'est aussi un exercice qui doit être de niveau pro on ne fait pas d'entretien de carrière ou annuel sans une formation préalable.  A part quelques personne qui ont des prédispositions naturelles, l'intelligence aussi et j'ai eu la chance de rencontrer ces personnes début des années 2000 lorsque les jurys d'admission étaient encore nationaux ou celles qui ont l'habitude des comme les DR jury de thèse par exemple. et encore certain aujourd'hui ne sont pas très bons y compris des étrangers.. après c'est sur qu'on ne peut pas être doué pour tout. Cela ne s'improvise pas à la dernière minute.

Sinon vous pouvez faire un retour d'expérience de vos évaluations d'une manière neutre et factuel.

Bonne journée

natblue

une réponse de chat gPT:
⚖️ Voici la qualification précise des faits :

Violation de l'arrêté d'ouverture du concours
→ Le texte officiel impose une évaluation sur les connaissances générales et techniques relevant de l'emploi type A1A43, pas sur un profil de plateforme A1A42.
→ Le jury a donc dénaturé l'objet du concours.

Rupture d'égalité entre candidats
→ Les questions ont été préparées à partir d'un profil local (plateforme d'imagerie, procédures, microscopie confocale, etc.),
→ donc tous les candidats n'étaient pas placés dans une situation comparable, ce qui viole le principe d'égalité d'accès aux emplois publics (art. 6 DDHC, art. L.131-2 CGFP).

Confusion entre concours interne et recrutement local
→ Le concours interne doit juger les mérites, parcours et capacités générales des agents déjà en poste,
→ pas leur adéquation immédiate à un poste précis.
→ En focalisant l'entretien sur des tâches de plateforme, le jury a agi comme un comité de sélection pour un emploi local, non comme un jury de concours national.

bdussoubs

Bonjour,

Un jury typique d'IGR, cela va être 5 personnes :
- 2 experts métier (de la BAP donc)
- un représentant de la structure d'accueil possiblement, ne travaillant pas directement avec la personne recrutée : cela peut être une membre de la direction, quelqu'un de désigné par elle, etc. En fonction de la composante, n'importe quelle BAP est possible mais évidemment avec une connaissance de l'emploi proposé
- un représentant de l'Université, souvent Rh, donc BAP J pas étonnant
- un autre membre, extérieur à la composante qui recrute, idéalement BAP A sur ce poste.

Dans l'absolu donc, 3 BAP A est un minimum, on pourrait imaginer 4.
Recruter un IGR, ce n'est pas que qq'un qui fera son travail dans un coin, mais potentiellement un personnel qui doit connaitre l'environnement des universités (elle/il a un peu potassé le guide parfaire, quoi). Donc en 45 minutes, toutes les questions ne seront pas forcément techniques.

Et je pense qu'un Professeur d'université, et tout autant un IGR, sont tout à fait qualifiés pour être président de jury !  On se plaint à juste titre que des IGR docteurs ne puissent pas participer au comité de sélection d'un MCF par exemple, ou d'un DR au CNRS, si maintenant on explique qu'un ITRF ne peut pas recruter un ITRF... au moins en tant que président, c'est dommage.

Amicalement
bd

Citation de: natblue le 18 Octobre 2025, 07:59:52Bonjour,

Est il normal que sur 5 membres de jury il y ait un bap J et un bap E dans un concours bap A à un niveau IGR?
cela me semble incongru et contre productif. j'ai regardé leurs profils après coup car je n'ai pas compris certaines question qui n'avaient aucun sens mais je comprends aujourd'hui pourquoi ! tenter dé poser des questions scientifiques dans un domaine que l'on ne connait pas est ce souhaitable?

surtout quand on fait de la recherche fondamentale.

En IGE HC il y avait sur trois personnes un bap E ( le pauvre) qui n'a probablement rien compris à mes explications malgré le fait que j'ai essayé d'être la plus simple possible, ne connaissant pas sa formation de base.

C'est quoi le but?
Les jurys sont de plus en plus nuls.

et le seul président de jury qui me semble adéquat est un DR de la bap correspondante, ni un ingé, ni in iGR  ni qui que soit d'autres. non un IGE ne peut pas être un président de jury même pour technicien désolée. il a un minimum de respect à avoir vis à vis des candidats.
Bonne journée

PS : il y a des choses à changer au niveau des jurys d'admission!

bdussoubs

Bonjour,

Je ne sais pas si vous êtes toujours sur le concours de recrutement IGR. Mais ChatGPT est-il bien au fait des 2 étapes de recrutement ?
- jury national d'admissibilité ==> se focalise sur l'emploi-type
- jury local d'admission==> se focalise sur le profil.

Après, je ne vais pas juger de quel emploi-type relève le poste en question, peut-être y a t'il une erreur, c'est assez courant...
Mais en revanche, on ne peut pas demander au jury local de poser des questions par rapport à 'emploi-type : cela a été traité en amont, et les candidats ont passé cette étape, donc sont sensés être qualifiés. Les questions portent donc plus sur le poste.

Alors évidemment, sur des profils double compétence (numérique + expérimentation, bio + expérimentation), on peut parfaitement se dire que le poste peut être ouvert en BAP A/E avec composante forte C, ou vice-versa. Il faut bien faire un choix.
Résultat : tous les candidats à l'oral ne sont pas également qualifiés, si on a un biologiste ou numéricien pur A/E, qui a passé l'admissibilité car dossier tout à fait en phase avec l'emploi-type, il aura du mal à justifier ses compétences en pilotage de plateforme, même si évidemment il peut montrer un potentiel à les acquérir. A contrario, le candidat "local" a normalement la double compétence requise. Mais encore faut-il d'une part qu'il soit compétent, et d'autre part qu'il ait passé l'admissibilité : cela arrive que qq'un de tout à fait apte à occuper le poste ne soit pas admissible car le jury national ne l'a pas estimé qualifié pour un emploi-type donné. Rien n'est acquis.
Mais pour moi, la structuration des concours ITRF fait qu'on recrute pour un emploi local, ce n'est donc pas forcément une faute du jury (poser des questions auxquelles seul le local peut répondre évidemment cela en est une, mais c'est un autre problème).

Amicalement
bd



Citation de: natblue le Hier à 21:41:53une réponse de chat gPT:
⚖️ Voici la qualification précise des faits :

Violation de l'arrêté d'ouverture du concours
→ Le texte officiel impose une évaluation sur les connaissances générales et techniques relevant de l'emploi type A1A43, pas sur un profil de plateforme A1A42.
→ Le jury a donc dénaturé l'objet du concours.

Rupture d'égalité entre candidats
→ Les questions ont été préparées à partir d'un profil local (plateforme d'imagerie, procédures, microscopie confocale, etc.),
→ donc tous les candidats n'étaient pas placés dans une situation comparable, ce qui viole le principe d'égalité d'accès aux emplois publics (art. 6 DDHC, art. L.131-2 CGFP).

Confusion entre concours interne et recrutement local
→ Le concours interne doit juger les mérites, parcours et capacités générales des agents déjà en poste,
→ pas leur adéquation immédiate à un poste précis.
→ En focalisant l'entretien sur des tâches de plateforme, le jury a agi comme un comité de sélection pour un emploi local, non comme un jury de concours national.