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Demande de conseils sur conduite à tenir, svp

Démarré par Olivier_adhérent, 31 Juillet 2025, 08:01:09

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Olivier_adhérent

Bonjour,
je pars en détachement. J'ai une seule grande appréhension. Mon lieu de détachement est vraiment proche géographiquement du premier laboratoire où j'ai été affecté par voie de concours externe. Les 2 assistants ingénieurs bap E ont fini par me mettre en dépression : ostracisation, dénigrement, mépris de classse, mépris de ma personne. Le DU s'en foutait parce que les ITA n'était pas son problème. Le responsable, lui il etait sur le départ à la retraite, il ne voulait pas gérer.
Je risque de rencontrer ces deux personnes malveillantes (et c'est peu dire). Ils sont CNRS, moi aussi mais en détachement. Je risque de les rencontrer dans le cadre du travail. Quelle est la bonne ou la meilleure conduite à tenir. Je tiens à ce que mon détachement se passe bien. Je ne veux pas que des gens externes me pourrissent la vie ou par leur propos me pourrissent la vie. Vous allez dire, c'est grand chose comme problème mais avant de me rendre compte que j'étais en dépression, je me suis pas mal écarté du chemin avant de revenir dans la trace. Voilà mon appréhension. Merci pour vos conseils.

olivier44

Bonjour,
A votre place j'attendrai de voir.
Si les éléments se continuent, parler en à votre nouveau n+1 qui pourra saisir le n+1 de ces personnes. De n+1 à n+1 ou de n+2 à n+2 les situations souvent se règlent.... là ou elles ne se règlent pas forcément de n à n+1.
bien à vous,

jefait

Citation de: olivier44 le 31 Juillet 2025, 10:39:15Bonjour,
A votre place j'attendrai de voir.
Si les éléments se continuent, parler en à votre nouveau n+1 qui pourra saisir le n+1 de ces personnes. De n+1 à n+1 ou de n+2 à n+2 les situations souvent se règlent.... là ou elles ne se règlent pas forcément de n à n+1.
bien à vous,
bonjour vous vous êtes un matheux !

Argon

Citation de: Olivier_adhérent le 31 Juillet 2025, 08:01:09Bonjour,
je pars en détachement. J'ai une seule grande appréhension. Mon lieu de détachement est vraiment proche géographiquement du premier laboratoire où j'ai été affecté par voie de concours externe. Les 2 assistants ingénieurs bap E ont fini par me mettre en dépression : ostracisation, dénigrement, mépris de classse, mépris de ma personne. Le DU s'en foutait parce que les ITA n'était pas son problème. Le responsable, lui il etait sur le départ à la retraite, il ne voulait pas gérer.
Je risque de rencontrer ces deux personnes malveillantes (et c'est peu dire). Ils sont CNRS, moi aussi mais en détachement. Je risque de les rencontrer dans le cadre du travail. Quelle est la bonne ou la meilleure conduite à tenir. Je tiens à ce que mon détachement se passe bien. Je ne veux pas que des gens externes me pourrissent la vie ou par leur propos me pourrissent la vie. Vous allez dire, c'est grand chose comme problème mais avant de me rendre compte que j'étais en dépression, je me suis pas mal écarté du chemin avant de revenir dans la trace. Voilà mon appréhension. Merci pour vos conseils.

La seule conduite à tenir est peut-être juste de faire son boulot sans se préoccuper des clampins aux comportements délétères de la structure d'à côté même si c'est anxiogène. Ça va aussi dans le sens du détachement qui se passe bien.

Si les gens de votre labo apprécient de travailler avec vous, ça ne donnera pas de prises aux propos de ces personnes si ils devaient avoir l'occasion de l'exprimer.

Mise en situation :
AI Bap E méchant : "Bouh ! Olivier, il vole les gâteaux et mange les enfants"
Collègue qui apprécie Olivier : "Tu racontes n'importe quoi ! Olivier nous fait du super boulot"

C'est peut-être naïf mais ça me semble être le plus simple à faire !

ccedric21

Bonjour,

Il est compliqué de répondre sans connaitre précisément la situation.
Je ne suis pas certain de comprendre votre corps d'origine et celui d'accueil pour ce détachement :

Vous étiez ITA dans un labo avec d'autres ITA et vous êtes détaché en ITRF sur le même établissement mais dans un autre labo ou service de cet établissement ?
Ou l'inverse ?

Si des collègues vous ont poussé à être en dépression c'est qu'il y a certainement matière à parler de harcèlement. Mais il faut, là aussi, connaitre la nature des attaques et des comportements pour en juger. Etre harceleur c'est commettre des agissements répétés qui ont pour objet ou pour effet (le pour effet c'est aussi quand le harceleur n'a pas conscience de son comportement... pour objet : c'est volontaire) une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d'altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel. De toute évidence vous dites avoir été en dépression à cause du comportement des ces deux collègues. Ils pourraient donc êtes inquiétés et avoir des sanctions. Par ailleurs, vous parlez de mépris de classe. En la matière il est possible de parler de discrimination.

Pour se défendre de ces comportements et ne pas subir, il n'y a pas que les N+1 lorsque ces derniers ne veulent pas agir et laissent l'agent dans une position qui porte atteinte à sa santé. L'employeur et c'est aussi de la responsabilité de toute la chaine hiérarchique à un devoir d'assurer la santé des employés (agents publics dans la fonction publique). Aussi, vous pouvez prendre attache avec le SNPTES lorsque vous subissez de telles situations et comportement.

La défense (car il ne faut pas se laisser faire) c'est de noter les comportements, les agissements, les propos de ceux qui se comportent mal. Des faits, rien que des faits...


Vous en êtes sorti (peut être pas sans séquelle puisque vous semblez craindre de vivre une nouvelle fois cette situation). Ici, je ne vois pas comment, si vous n'êtes pas en position hiérarchique (dans un sens ou un autre) avec ces collègues, le problème pourrait se reproduire. Si ça devait être le cas... noter les faits et prenez attache avec les services RH et le SNPTES local (ou via le forum ou le mail mobilite-carriere).

Les élus en CAPN ont de plus en plus souvent à siéger en formation disciplinaire pour des sujets de harcèlement, tout comme pour des faits de VSS. Si ces situations sont déplorables pour ne pas dire inacceptables (harcèlement, discrimination, violences sexistes ou sexuelles, etc.), nous observons que les coupables de ces agissements n'ont plus d'impunité totale.

Argon, plus haut, fait une proposition. Il nous prévient que c'est naïf, ou caricatural. C'est pourtant l'attitude a tenir. Et surtout, dans un premier temps et le temps de relever et de noter les faits pour les présenter ensuite à votre "supérieur" ou service RH, de laisser parler. Pour l'ostracisation, en faisant le boulot pour lequel on a été recruté et en allant vers les autres lorsqu'il y a des points de blocages, il n'y a pas de raison que des collègues parviennent à leurs fins.

N'hésitez pas à revenir vers nous si besoin. Mais prenez aussi soin de vous et laissez venir les choses. Ou pas... Car rien ne dit que vous serez dérangé par ces personnes dans un autre environnement...

Enfin, dans la mesure où rien ne bouge, vous pourrez malgré tout demander à l'administration centrale, la protection fonctionnelle (ça les fait souvent réfléchir), voire porter plainte un ou une main courante. Mais je reste convaincu qu'un recadrage des RH pourrait suffire à calmer certaines hardeurs de vos anciens collègues.

Cordialement,
CC 
Cédric Clerc
Secrétaire national, secteur carrières et mobilité
mobilite-carriere@snptes.org
https://www.snptes.fr
https://twitter.com/SNPTES

Argon

Bonjour Cedric,

Je pense que nous sommes d'accord que faire le job est la conduite à tenir.

Je me suis peut-être mal exprimé en disant que c'était naïf (en aucun cas, je n'ai dit caricatural). Du fait du traumatisme qu'il a subi, il pourrait être légitimement dubitatif devant le conseil d'un inconnu qui lui dit que ce qu'il faut faire, c'est de simplement faire son boulot. Pourtant, c'est ce qu'il faut faire

Il y a maintenant huit ans, j'ai vécu une situation très similaire. J'ai quitté mon laboratoire du fait du harcèlement que je subissais de la part de mon responsable de plateforme et de la directrice adjointe. La directrice ne faisait rien (une vraie lavette) et je n'ai dû mon salut qu'au médecin de prévention. J'ai été affecté dans un autre laboratoire (où je suis toujours et j'y suis très bien) ... à 400 m du précédent. C'est en cela que la question d'Olivier me touche et je comprend son anxiété.

Olivier, quand vous dites que vous risquez de les rencontrer, c'est juste de les croiser ou d'avoir des interactions professionnelles comme des réunions ?

Dans la mesure où vous ne serez pas dans le même laboratoire, je suppose que vous ne les côtoierez pas au quotidien. Soyez positif et concentrez vous sur votre poste. Une fois bien installé, les inquiétudes s'estomperont et vous trouverez de la sérénité (Ça a été mon cas)

Xav_D

Bonsoir Olivier,

Je pense aussi que tu ne dois pas te laisser déstabiliser par la proximité de ces personnes. Tu as démontré que tu as les capacités pour ton poste et je pense que ton détachement se déroulera aussi bien que les autres.

En revanche, si ces personnes recommencent à te dénigrer, je te conseille de me contacter immédiatement et nous ferons le nécessaire pour les arrêter et l'établissement que tu intègres sait défendre beaucoup mieux ses agents que ne le fait le CNRS généralement.