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tassement des traitements

Démarré par olivier44, 24 Février 2025, 09:24:15

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frd

Citation de: olivier44 le 24 Février 2025, 16:02:04Vous savez... vous avez bien une "inégalité" pour les concours, où l'admissibilité est faite en local où des candidats locaux sont candidats sur leur poste; je ne suis pas certain que cela soit équitable et cela ne choc personne.

O
Sauf qu'ici tout les candidats ont passé le même jury d'admissibilité et obtenu une note qui à ma connaissance n'a aucun rapport avec un quelconque coefficient ou pondération selon l'établissement d'origine

olivier44

pour l'épreuve d'admission (oral sur site) formellement non mais dans les fait si....

candidat local sur le poste : coefficient 1
candidat extérieur : coefficient 0

Vous pouvez regarder sur les postes IGR et IGE (ce que je connais le plus) la règle fonctionne dans disons 90% des cas...

cordialement

PSA

Citation de: olivier44 le 24 Février 2025, 21:50:41(...)la règle fonctionne dans disons 90% des cas...

cordialement

Le problème des "statistiques au doigt mouillé" est que c'est par définition faux, car juste basé sur sa propre perception des choses : dans le cas présent, les quelques concours qui rentreraient dans cette "règle" seront comptabilisés, quand les autres seront invisibilisés (pas vu, pas connu, pas analysé).

Il faudrait une vraie étude statistique, sur l'ensemble des concours, avec une étude des profils des candidats (diplôme - dans le domaine, sur diplômé ou pas, etc... - , expérience - dans le domaine, dans un labo ou université, etc... - , âge et sexe - et nombre d'enfants - , etc...) pour pouvoir sortir un chiffre fiable et non contestable.

Il n'y a donc que le simple "mon expérience me fait dire que", sans que ce ne soit une vérité ou une réalité.

Et mon expérience me fait dire que des concours avec des nouveaux entrants, il y en a quand même pas mal. Car je les vois arriver, et sans aucune connaissance de l'établissement, du statut, et des règles les régissant, et je dois les accompagner quand ils ne comprennent pas que leur hiérarchie ou l'administration leur a mentit (sur les promotions, les congés, les primes, les responsabilités, bref les règles de la fonction publique...)
Et je dois aussi accompagner les collègues contractuels qui ont échoué à un concours, et qui ne comprennent pas car "c'était gagné d'avance". Et on en a plus qu'on ne penserait...

Sauf que non, c'est pas gagné d'avance, ça reste un concours, avec un jury dont 1 ou plusieurs membres extérieurs à l'établissement ou juste opposé à un recrutement par défaut sur le contractuel en poste, et qui va juger de la qualité des candidats.
Alors oui, un contractuel sur poste sera avantagé par rapport à un extérieur, car il va connaître le labo/université, le travail à faire, les consignes, etc... Et c'est beaucoup plus simple de venir dire et de démontrer qu'on maîtrise LA technique ou logiciel particulier utilisé dans le labo quand justement on travaille dessus depuis parfois plusieurs années. Tout comme un titulaire de l'établissement sera à priori avantagé par rapport à un extérieur à la fonction publique.

Et pour discuter avec des collègues membres de jury, il y a 2 choses qui reviennent :
- l'annulation d'un concours pour vice de forme, car ça met une pagaille terrible au niveau de l'établissement : à éviter, donc il faut respecter les règles (le classement doit être inattaquable, surtout si on classe le contractuel sur poste en premier, donc son dossier DOIT être le meilleur)
- le recrutement de quelqu'un avec qui on va travailler pendant potentiellement 40 ans : si on recrute un mauvais profil, ça risque d'être 40 très très longues années (on connait donc bien mieux le contractuel sur poste depuis plusieurs années qu'un extérieur par définition inconnu)

Donc mon expérience me fait dire qu'on va recruter le collègue sur poste, mais SI il est le meilleur.
Et ça, c'est un point très souvent oublié, car ça évite de remettre en question son dossier et/ou son oral.

alexandre29

Bonjour,

Je rejoins PSA, il faudrait une vraie étude sur un sujet sérieux et mettre en place une réforme du concours s'il s'avère qu'il y a des biais locaux pour l'admission.

De ce que je connais, depuis 10 ans, pour le concours d'IGR sur mon emploi type, il s'agit toujours de la personne sur le poste qui a été retenue (il n'y avait jamais de création de poste mais "un passage contrat concours").

Souvent les questions sont très orientées interne et donc ça donne un avantage certain. Et honnêtement que faire de la personne si elle fait satisfaction mais qu'elle ne réussit pas le concours alors qu'elle est en contrat... et que l'établissement n'a pas forcément une vacance de poste/un poste libre. La personne a du mérite mais je rejoins aussi olivier44, dans certaines BAP pour certains concours il y a quand même une forte réussite des collègues déjà en poste.

bien à tous,
Alexandre

ccedric21

#19
Bonjour,

Concours ou pas concours (ça n'est pas le sujet initial du fil de discussion), ce qui devrait être assuré par l'Etat employeur, c'est des revenus et des carrières décentes, qui permettent à chacun de vivre et d'être reconnu dans ses fonctions.
Une carrière qui puisse notamment conduite à une augmentation progressive de pouvoir d'achat, notamment par la progression de carrière dans sa grille de recrutement qui se matérialise pas une rémunération progressive également (ou davantage pour ceux qui ont l'opportunité de progresser, concours ou LA).

Cela passe nécessairement et à minima, par une revalorisation du point d'indice et une refonte des grilles.
Est-ce normal qu'un collègue de catégorie C au premier grade mette 19 ans pour voir son salaire de base augmenter de 103.32€ brut ?

Les primes est le moyen que les politiques ont trouvé pour calmer un peu les fonctionnaires. Mais compte tenu de la part que représentent désormais ces primes, ni l'employeur, ne l'agent, ne cotisent sur l'intégralité de l'IFSE perçue (ou versée) étant donné que l'IFSE devient supérieure à 20% du traitement indiciaire brut de chacun...

La RAFP qui a permis de mettre un peu de plus dans les retraites en prenant en compte les primes (ça reste modéré) est elle aussi mise à mal par cette politique.
Sans compter tous les collègues qui sont désormais recrutés en tant que contractuel, avec parfois des périodes de rupture, alors que les administrations souhaiteraient les pérenniser ne serait-ce que (ça n'est pas négligeable lorsqu'on parle de service public), ils remplissent parfaitement les missions et qu'on a besoin de tels postes pour accomplir les missions de service public. Il ne faut pas que les politiques publiques pensent qu'elles feront des économies en recrutant des contractuels à la place de titulaires. Les non titulaires méritent eux aussi d'avoir des augmentations régulières prenant en compte leur compétences, missions et carrière (et pour 1€ gagné c'est 1€ cotisé et notamment par l'employeur par diverse contributions sociales). Mais pas certains qu'ils soient gagnants à la retraite pour autant. Car pour une majorité d'entre eux, ils seront polypensionnés. Ce qui n'est pas toujours (rarement) la meilleure situation pour ce qui est de la pension retraite.

Le SNPTES est pour une fonction publique de carrière. Pour diverses raisons...
Il serait temps que nous ayons à minima un nouveau transfert primes/points. Ainsi qu'une revalorisation du point d'indice significative et régulière.

Quant au SMIC, lorsqu'il sera à 3000€ par mois... A combien s'élèvera le prix de la baguette ? (ça n'est pas à certains politiques qu'il faut le demander). Pour autant, les "ultra-riches" n'ont jamais été aussi riches... Les actionnaires jamais aussi bien rémunérés de leurs "investissements" (placements)... D'où ça vient ? Est-ce normal que ces transactions financières ne soient pas taxées comme elles le devraient ?...

Cordialement,
CC

Cédric Clerc
Secrétaire national, secteur carrières et mobilité
mobilite-carriere@snptes.org
https://www.snptes.fr
https://twitter.com/SNPTES

natblue

#20
Je me permet de rebondir sur ce que j'ai lu concernant le smic. Alors non si on fait une analyse sur les trente dernière années le smic n'est pas trop haut c'est vraiment mal connaitre la situation des salariés.
Les salaires de fonction publique sont majoritairement très très très bas il manque 44% de salaire compensé en partie par le RIFSEEP mais c'est insuffisant on a tellement pris l'habitude d'avoir un salaire bas que l'on fait avec quand ce n'est pas le fait que des personnels travaillent en plus de leur poste pour compenser.

Si vous voulez voir le pouvoir d'achat des français c'est simple aller voir les courbes de friggit qui évaluent la capacité d' achat dans l'immobilier des français, c'est extrêmement parlant. Alors c'est vraie que lorsque l'on est déjà propriétaire, depuis l'année 2002 et avant le passage à l'euro qui a entrainé une flambée du prix de l'immobilier, cela se voit moins. Lorsque l'on a un conjoint bien payé dans le privé cela se voit moins aussi ou si on a hérité. Je vous invite à vous percevoir célibataire avec votre salaire à Paris et en province ( lyon bordeaux marseille ou lille) et débuter avec ce salaire au premier échelon et d'évaluer vote capacité d'endettement pour pouvoir acheter un F2, on va dire, ou même louer à 600 euros sans les charges par mois en moyenne.  Un F3 en HLM à PARIS c'est 500 euros par mois en 2025 si on se réfère aux années 80 cela devrait correspondre à 25% du smic: conclusion pour le même pouvoir d'achat aujourd'hui le smic devrait être à 2000 euros. et je pense que pour un INGE commencé à 3000 euros ne serait pas du luxe et un IGR à 3500 euros. un minimum pou un bac plus 8.

De fait en 1985 un IGE/IE commençait au double du smic soit cela correspond au 12 ème échelon actuel je vous laisse juger de la dévaluation des salaires. les salaires devraient systématiquement augmenter en fonction de l'inflation idem pour les retraites. Ne pas le faire c'est voler les français et c'est se saborder. Quand on est endetté on peut en première intention réduire ses dépenses sur le court terme mais aussi se retrousser les manches pour avoir plus de rentrer d'argent depuis 40 ans la seule solution que nous offre ces gouvernements d'incompétents successifs, c'est toujours la même tambouille ineffective à savoir serrer la ceinture de la classe moyenne la plus représentée. c'est de l'incompétence à l'état pure et de la stupidité. et cela n'empêche pas les parlementaires de s'octroyer une augmentation de 20% de leur salaire manœuvre qui est récurrente depuis Pompidou. ou de trouver de l'argent pour l'AI et autre. posez vous les bonnes questions.