Souhait de création concours Interne blanc ITRF pour universitaires et assimilés

[natblue]

Bonjour,

J'aimerais que l'on crée un concours sur poste sans mobilité dédié au personnes titulaires et sur affectation propre en fonction de l'évolution de carrière de chacun comme il en existe au CNRS et à L'INSERM. En effet, pour ces derniers il peuvent demander une mobilité et se rendre où il veulent avec leur poste mais aussi passer un concours sans qu'il y ait de poste crée.

Soit un concours blanc. Il me semble juste que les personnels universitaires et assimilés aient le droit de pouvoir évoluer aussi de cette façon.

Tous les ans un concours pourraient être ouvert et les poste non attribués pour être additionnés aux LA.

[olivier44]

Bonjour,

Pour aller plis loin que Natblue je proposerai moi pour tous les concours internes que ceux-ci ne soient pas affectés et que l'admission se fasse au national. La personne aurait le choix de rester sur son poste (comme une LA) ou de prendre un poste sur une liste disponible.
Et pour les concours externe, une seul oral d'admissibilité avec une liste de poste le premier choisi et ainsi de suite.

cordialement,

[Xav_D]

Bonjour,

Le SNPTES milite pour que soit mis en place des concours de type CINA (concours internes non affectés) du CNRS pour les ITRF. Ce type de concours vise à reconnaître les acquis de l'expérience et le parcours professionnel.
En revanche, l'assertion suivant laquelle il n'y a pas de poste créé est fausse puisqu'il s'agit d'un recrutement c'est juste le solde qui est nul : quand un T passe AI, un poste AI est créé et un poste T est détruit. De plus quand c'est un agent non CNRS (par exemple) qui est lauréat ou lauréate, il faut créer le poste en plus et l'établissement perd une possibilité de recrutement par concours externe.

Quant à l'affabulation "ils peuvent demander une mobilité et se rendre où ils veulent avec leur poste" c'est du pur mytho.
Il y a 2 types de mobilité au CNRS (pour garder cet exemple) : les NOEMI (nouveaux emplois ouverts à la mobilité interne) et les FSEP (fonctions susceptibles d'être pourvues). La 1ère est ouverte à l'ensemble de la fonction publique et les agents ne vont pas ou ils veulent mais seulement là où il est possible de postuler et leur poste reste dans leur unité ou service, toutefois c'est le DU de l'unité d'arriver qui accepte ou pas la candidature. Pour le 2d dispositif qui ne concerne que les agents CNRS, ils partent avec leur poste effectivement, mais là encore uniquement là où un poste est proposé, et en plus il faut que les directions d'unité, les délégations régionales et les instituts auxquels appartiennent ces unités approuvent cette mobilité.

Pour votre dernière demande ce n'est pas dans le statut et ce ne serait pas possible du fait de la manière dont sont calculés les possibilités en LA : c'est un calcul basé sur le nombre d'entrées dans le corps par concours internes et externes, par intégration directe et grâce au SNPTES par les postes créés par le repyramidage.

[natblue]

déjà ce n'est pas du "mytho" puisque vous dites que pour les agents CNRS
" Pour le 2d dispositif qui ne concerne que les agents CNRS, ils partent avec leur poste effectivement, mais là encore uniquement là où un poste est proposé, et en plus il faut que les directions d'unité, les délégations régionales et les instituts auxquels appartiennent ces unités approuvent cette mobilité."

et aussi Inserm

évidemment là ou un poste est proposé mais dans les faits avec un peu de relation on s'arrange à partir du moment ou l'équipe de départ perd un poste, tant pis pour eux, et l'équipe d'arrivée en gagne un. J'ai vu plus d'un agent partir de fait et sans l'accord de l'équipe de départ. Après on visite différents labos qui acceptent ou pas la candidature. C'est sacrément plus libre que lorsqu'on est universitaire où les postes sont affectés au labo donc si on part pour une mobilité et bien le poste reste en place. ce qui rend difficile la mobilité car il faut un autre poste d'ouvert dans une équipe. Je le redis avec l'accord de l'équipe d'accueil dans les faits, ils vont ou ils veulent car leur poste leur appartient et sont libres de refuser. je trouve cela pas mal car il faut mériter d'avoir un agent technique et nombreux sont les chercheurs qui perdent leur agent à l'Inserm en particulier parce qu'ils les maltraitent et c'est bien fait pour eux.