Bienvenue sur le forum SNPTES-UNSA. Cet espace de discussions vous est spécialement dédié. Il privilégie les échanges d'ordre professionnel et syndical. Il est libre d'accès et vous permettra de nous questionner afin d'obtenir rapidement une réponse à votre demande. N'hésitez pas à le parcourir.  Pour vous tenir informé de l'actualité sur vos statuts, votre carrière et votre vie professionnelle consultez également notre site Internet.

Qu'attendre de nos nouveaux ministres (Guillaume Kasbarian puis Laurent Marcangeli) ?

Démarré par jul, 23 Septembre 2024, 10:35:06

« précédent - suivant »

toreascience2

Citation de: Alex69 le 01 Février 2025, 06:50:29Bonjour,
pour les -10% à quelle date cela sera appliqué ? une personne en arrêt début février est concernée ?
merci

Tant que le budget n'est pas voté, ce n'est pas appliqué. Je ne sais pas si ça peut être retro-actif sur début 2025 néanmoins...

Ammour

#31
Le décret passe au prochain CCFP (Conseil Commun de la Fonction publique) le 11 février et il entre en application dès sa parution au Journal Officiel. Ces décrets simples peuvent être pris sans vote du budget (PLF ou PLFSS).

Inutile de vous dire que le SNPTES, comme l'UNSA Fonction Publique, a exigé le retrait de ce texte.

Cordialement
AMMOUR Amar
Conseiller National UNSA Fonction Publique

Daniel33

Une nouvelle "attaque"supplementaire...jusqu'a la suivante.. pour mieux motiver ses agents et rendre  nos metiers plus attractifs...!

Ammour

Sans compter que l'accord trouvé en commission mixte paritaire (CMP) le vendredi 31 janvier sur le projet de loi de finances (PLF) pour 2025 maintient en effet la baisse de 100 à 90 % du taux de remplacement de la rémunération des fonctionnaires durant leurs arrêts maladie de courte durée (les 3 premiers mois). Conservée par le gouvernement Bayrou, cette disposition avait été approuvée par le Sénat à la mi-janvier.

Cordialement
AMMOUR Amar
Conseiller National UNSA Fonction Publique

jul


tom

En 1995 nous étions fortement mobilisés sur 3 semaines, contre entre autre l'allongement de la durée de cotisation des fonctionnaires de 37,5 à 40 ans...Aujourd'hui 43 ans, demain...
Depuis cette époque nombreuses mesures on détériorer le statut des fonctionnaires, la lsite est longue, juste un exemple 20% de perte de salaire en 15 ans, des courtes grèves et manifestations ont été menées depuis, est ce la solution, je n'en suis pas sur...
Malheureusement le seul moyen que nous aurions de nous faire entendre serait de bloqué le système sur les périodes des examens, scandale direz vous car se sont nos chers enfants que nous pénaliserions dans cette action, mais cet aussi par ce biais l'unique façon de faire connaître notre communauté ! 
Ce n'est que mon point de vue après 37 ans d'expérience...

jp75

exactement , une grave dans la recherche n'est qu'un économie et ne gène personne et n'a aucune chance d'obtenir une issue favorable

Jocelyn

Citation de: jul le 23 Septembre 2024, 10:35:06Il a l'air bien le nouveau ministre de la FP:

"il prévoyait d'inclure plus de rémunération au mérite, une remise en cause le système de catégories (A, B, C) des fonctionnaires ou encore faciliter leurs licenciements."
C'est clair que ce genre de mesures risque de faire parler. Plus de rémunération au mérite, ça peut motiver certains, mais ça risque aussi de créer des inégalités. Remettre en cause le système de catégories, c'est un gros changement, et la question des licenciements, ça pourrait vraiment chambouler la fonction publique. On verra bien comment tout ça évolue, mais ça annonce des débats intéressants !

Leilei

La fonction publique est déjà pleine d'inégalités. Notamment à cause d'un système qui fonctionne majoritairement à l'ancienneté et où le management est nul. On se retrouve avec des collègues qui travaillent moins, voire peu, mais qui sont mieux payés que toi uniquement parce qu'ils sont arrivés 15 ans plus tôt dans leur poste. Emploi à vie + avancement automatique + management "pas de vague" = paradis de la glandouille.

sandro02

Bonsoir,

Visiblement le Ministre de la FP ne nous "aime plus" trop....

https://acteurspublics.fr/articles/salaires-nouvelle-annee-blanche-en-vue-dans-la-fonction-publique-salaires-la-fonction-publique-de-nouveau-a-la-diete-en-2025/

Et en cerise sur le (bout) de gâteau on sera les derniers avec l'Éducation Nationale à voir la prise en compte de la PSC par l'employeur.

Y'a des lundis comme ça.... :-\

Bien cordialement

sandro02

Salaires : nouvelle année blanche en vue dans la fonction publique, résumé de l'article de Bastien Scordia :

Le ministre de la Fonction publique, Laurent Marcangeli, a confirmé qu'il n'y aura pas d'augmentation générale des salaires dans la fonction publique en 2025 : le gel du point d'indice est acté, comme en 2024. Il a également annoncé que la Garantie individuelle de pouvoir d'achat (GIPA), une prime destinée à compenser l'inflation, ne sera pas versée cette année, tout comme l'an passé, en raison de son coût élevé pour les finances publiques. Par ailleurs, l'indemnisation des arrêts maladie de courte durée a été abaissée de 100 % à 90 %, une mesure censée générer 900 millions d'euros d'économies.

Ces annonces, motivées par la situation budgétaire difficile, suscitent la colère et l'inquiétude des syndicats, qui dénoncent une nouvelle "année noire" pour les agents publics, une dégradation du pouvoir d'achat et un manque de dialogue social. Les syndicats regrettent également la manière dont ces décisions ont été communiquées, à quelques jours d'une réunion importante sur l'agenda social, et s'interrogent sur la capacité du gouvernement à engager de réelles négociations sur les rémunérations et les conditions de travail dans les prochains mois.

Bon après-midi,
Bien cordialement

mg67

Je suis pratiquement certain qu'il n'y aura aucune revalorisation du point d'indice en 2026 à cause de la mise en place de la protection sociale complémentaire. Les tutelles argumenteront que cette mesure est déjà une revalorisation.

sandro02

Bonjour,

Résumé de l'article d'Acteurs publics de Bastien Scordia :

Dans une nouvelle circulaire sur la gestion budgétaire, François Bayrou appelle les ministres à lever le pied sur les mesures catégorielles au sein de la fonction publique. Le Premier ministre y met en effet en doute l'efficacité de ces mesures ciblées de revalorisation des agents publics. Des mesures qui, selon lui, sont également coûteuses et même parfois "source d'inégalités".(source AFP)

Il a adressé en avril 2025 une nouvelle circulaire aux ministres pour exiger un encadrement beaucoup plus strict des dépenses de personnel dans la fonction publique, en particulier des mesures catégorielles (revalorisations ciblées pour certains corps ou métiers). Il estime que ces mesures sont coûteuses, souvent peu efficaces et parfois génératrices d'inégalités, car elles bénéficient à certaines catégories d'agents sans vision d'ensemble.

Face à une hausse de 6,7 % de la masse salariale de l'État en 2024 (atteignant 107 milliards d'euros), Bayrou demande de limiter fortement toute nouvelle dépense de ce type. Désormais, aucune mesure catégorielle ne pourra être engagée sans concertation et validation interministérielle préalable, avec obligation de démontrer sa viabilité, son coût et ses modalités de financement sur plusieurs années.

Les ministres devront justifier toute demande par des données de gestion prévisionnelle (emplois, pyramide des âges, attractivité des métiers, etc.) et accompagner leurs propositions de mesures visant à simplifier les statuts et les régimes indemnitaires, voire à fusionner certains corps. L'objectif est d'harmoniser les situations entre corps comparables, de favoriser la mobilité et de garantir l'équité, tout en maîtrisant strictement les coûts.

Doit-on s'en "inquiéter" pour notre périmètre et notamment la LPR 2026?

Bon après-midi,
Bien cordialement

Ammour

Bonjour

La réglementation impose d'obtenir le consentement de l'auteur pour reproduire (surtout intégralement !) son article, quelque soit le support, je me suis permis d'en faire les résumés, pour les deux articles, qui suffisent largement a planter le décor. Surtout qu'il existe une partie de ce forum réservée aux militants qui aurait beaucoup mieux convenue.

Amicalement
AMMOUR Amar
Conseiller National UNSA Fonction Publique

Ammour

Les mesures catégorielles déjà actées et budgétées devraient, en principe, être maintenues et exécutées dans le respect des enveloppes prévues. La circulaire de François Bayrou insiste sur la nécessité de "respecter les enveloppes budgétées" et de limiter les hausses sur les exercices suivants, ce qui signifie que les engagements déjà pris et financés ne sont pas remis en cause, mais qu'aucun dépassement ou nouvelle mesure ne sera toléré sans validation préalable.

En revanche, toute nouvelle mesure catégorielle ou tout ajustement supplémentaire devra désormais être justifié, validé au niveau interministériel et compatible avec la trajectoire budgétaire stricte. Les dépenses de personnel sont plafonnées, et aucun rattrapage ou extension sur les années suivantes n'est autorisé au-delà de ce qui a déjà été voté.

Pour être rassurant, les mesures déjà budgétées sont sécurisées à condition de rester dans le cadre financier fixé, mais la rigueur s'appliquera strictement à toute nouvelle initiative ou dépassement.

Mais il est normal de s'inquiéter quand on a connu le report d'un an du PPCR par Gérald DARMANIN où les reports dans plusieurs ministères de l'application de l'accord interministériel sur la PSC, en particuliers dans nos ministères (MENJ-MESR) dont le nombre d'agents représente plus de la moitié des 2,54 millions d'agents de la Fonction publique d'Etat et presque 1/4 de l'ensemble de la Fonction publique.

Enfin sur la partie "indemnitaire", je cite : Au-delà, les mesures proposées "devront s'inscrire dans une approche globale", affirme le locataire de Matignon en insistant sur la nécessité d'"harmoniser les situations indiciaires ou indemnitaires entre corps comparables afin de favoriser les mobilités et garantir l'équité entre les corps.

Nous n'avons pas à nous inquiéter, bien au contraire ! Les revalorisations indemnitaires déjà décidées et financées pour les agents du MENJ et du MESR ne devraient pas être remises en cause puisque nos primes restent en dessous des moyennes interministérielles.

Amicalement
AMMOUR Amar
Conseiller National UNSA Fonction Publique