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LA exceptionnelle 2023

Démarré par natblue, 15 Avril 2023, 08:52:51

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natblue

Bonjour,

Cette année le ministère a largement précisé les modalités de passage pour les LA exceptionnelles, une très bonne chose.

il est demandé un classement des agents.
questions : peux ton avoir accès à ce classement et est ce que cela veut dire que seul les dossiers classé seront envoyés au ministère?

J'aimerais qu'une transparence pour les promotions s'opèrent dans tous les établissements. Tous les agents le mérite.
Car depuis la disparition des CPE :

Qui classe quoi?

On retourne aux écueils précédents : comment peut on lire seul 1000 dossiers?
il existe une nécessité de lire chaque dossier car tous le méritent et à minima à deux personnes comme nous le faisions à SU auparavant. c'est long ça prend des semaines mais tous les agents méritent d'être pris en considération.

Lorsque qu'un classement de  structure et fait j'ai entendu dire que les classement ne sont pas remis en question c'est un tord. une classement peut toujours être remanier de la structure à l'UFR juqu'à la faculté.

Le rôle d'un DRH n'est pas de classer les dossiers c'est de la responsabilité des structures donc des doyens d'ufr de faculté et du/de la président(e) d'université.
Le rôle du DRH est de rappeler les règles administratives et de prévenir de l'intérêt d'un agent à passer au niveau supérieur en fonction des grilles afin que cela ne lui porte pas préjudice dans sa progression de carrière

Le rôle d'un DRH n'est pas de classé les dossiers : il n'a aucune compétences pour cela.
Je ne reconnais aucun bap J les compétences nécessaires pour classer les dossiers tout bap confondus

Il existe une nécessité de créer un corps d'experts, à l'image de ce qu'il se passe pour la LA exceptionnelle au ministère, dans toutes les universités.
Bref en l'absence de CPE j'attends du ministère qu'il redéfinisse l'étude des dossiers par des personnes compétentes à minima et il serait bienvenu de séparer les BAP pour tout le monde.

cordialement
Natblue

frd

#1
De mon point de vue il faudrait que les notes des dossiers (concours, comme TA ou LA) soit divisés en 4 (=une note d'un groupe d'experts de la BAP, une note de l'administration, une note des syndicats, une note de personnels tirés au sort) , tout cela de manière anonyme (pour l'évaluateur) avec la condition de ne pas pouvoir évaluer un dossier de son établissement. C'est certes compliqué mais facilement réalisable avec les outils numérique d'aujourd'hui.
J'entends donc par là que tout les dossiers seront évalués au niveau national, plus de classement local

PSA

Les CPE existent toujours, c'est juste que la lecture et les classements des dossiers d'avancement (comme pour les mouvements) ne font plus parti de leurs attribution.
Les établissements ont du coup l'obligation d'établir leur LDG (Ligne Directrice de Gestion) indiquant leur manière de gérer l'ensemble des actes RH, faute de quoi les LDG du ministère s'appliquent, et pour la lecture des dossiers d'avancement, ils ont l'obligation d'établir un "comité d'experts" avec un dialogue social.

Il faut maintenant avoir un peu de pragmatisme : comment établir un comité d'experts ? avec quelle légitimité ?
Scientifique/technique/expérience ? il faudrait alors voir avec les IGR, et encore, cela poserait des problèmes pour les passages hors classe/échelon spécial : pour les 8 BAP des ITRF, avec au moins une lecture contradictoire, il faudrait 16 personnes. Et le travail d'un IGR est souvent éloigné de ce que vie un adjoint technique, il y aurait donc contestation. Sans compter le temps à passer dessus.
Si on limite un peu, on peux avoir 2 lecteurs, et se restreindre à des catégories A B et C. Ca donnerait 6 personnes à lire les dossiers, et on peux doubler pour passer à 12 (des suppléants, qui peuvent aussi lire, car ça apporte des vue en plus). Car mine de rien, les établissements ont finalement trop peu de monde pour avoir une vraie vue par BAP - hors peut-être de la BAP J, mais là on aura en expert le DGS et le DRH (les plus gradés), où les chefs de services (hiérarchiquement sous le DGS/DRH, donc pas d'objectivité possible)

Et c'est marrant, car ça ressemble effectivement aux CPE.
Un grand nombre d'établissement ont décidé de nommer comme expert les élus à la CPE. Il y a au moins la légitimité de l'élection, et on reste dans la même manière que précédemment.
Par contre la responsabilité du classement revient au président d'université.
Il peux tout à fait écouter les experts ou pas, mais comme il a aucun pouvoir sur le classement au ministère, il écoute quand même : un dossier pourri n'est pas classé au ministère, ons e demande même si ça ne va pas donner une mauvaise image de l'établissement. Par contre il aura une vue "politique" : son classement ne fera pas forcément ressortir les "meilleurs", mais aussi ceux qu'il veux promouvoir (pour de bonnes ou de mauvaises raisons...)

A mon sens, le problème principal est quand le président commence à croire que son université ne se compose que de services centraux, et donc que la recherche et l'enseignement sont des charges - donc souvent à réduire, du moins à ne pas valoriser... Et comme la LRU a été calibrée pour ça, et que l'ensemble des budgets et des contraintes de gestion imposées par le ministère vont aussi dans ce sens, on peux parfois se réjouir que les élections se font tous les 5 ans : ça oblige l'équipe en place à aller dans les composantes et laboratoires.

ccedric21

Citation de: natblue le 15 Avril 2023, 08:52:51Bonjour,

Cette année le ministère a largement précisé les modalités de passage pour les LA exceptionnelles, une très bonne chose.


Bonjour,


Citation de: natblue le 15 Avril 2023, 08:52:51il est demandé un classement des agents.
questions : peux ton avoir accès à ce classement et est ce que cela veut dire que seul les dossiers classé seront envoyés au ministère?

Il est tout à fait possible de demander son classement. Certains établissement n'hésitent pas, soit à informer les agents, soit à publier le classement retenu.
Si le ministère demande de remonter l'ensemble des dossiers des inscrits (c'est aussi une démarche individuelle au départ), c'est que tous les dossiers doivent être remontés. Mis à part ce qui concerne la LA exceptionnelle d'accès au corps des techniciens, dont les modalités sont équivalentes à la même LA "classique", le processus est différents pour l'accès au corps des IGE et IGR. Je mets de côté le repyramidage ASI, malheureusement, si particulier...

Citation de: natblue le 15 Avril 2023, 08:52:51J'aimerais qu'une transparence pour les promotions s'opèrent dans tous les établissements. Tous les agents le mérite.
Car depuis la disparition des CPE :

Qui classe quoi?

C'est vraiment fonction des établissements. Comme préciser par d'autres réponses, des établissements sont logiquement ouverts au dialogue et constituent des groupes de travail suffisamment représentatifs des métiers, de l'administratif, est des représentants des personnels, dans le but d'avoir un éclairage large. Dans tous les cas, et c'est la raison du repyramidage dont le possibilités ne sont pas suffisantes, les LA et autres repyramidages nécessitent toujours de prioriser et faire des choix, laissant pour l'année N une certain nombre de collègue en attente de cette reconnaissance justifiée. Il est donc important et nécessaire pour un chef d'établissement, d'avoir une vision très large et non biaisée par les chiffres ou une vision resserrée des réelles missions de chacun pour arrêté son classement.
Le recours au CPE serait nécessaire. Dans l'attente, c'est à l'autorité hiérarchique de mettre en oeuvre les LDG pour maintenir l'équité de traitement de manière la plus objective qui soit.

Citation de: natblue le 15 Avril 2023, 08:52:51On retourne aux écueils précédents : comment peut on lire seul 1000 dossiers?
il existe une nécessité de lire chaque dossier car tous le méritent et à minima à deux personnes comme nous le faisions à SU auparavant. c'est long ça prend des semaines mais tous les agents méritent d'être pris en considération.

C'est pour cette raison que le SNPTES a revendiqué et revendique toujours que les repyramidages soient gérés au niveau national plutôt que localement. Tout promouvable doit pouvoir exprimer sa valeur et son implication dans l'établissement, etc. L'an dernier, le comité de sélection n'a pas toujours respecté les classements de certains établissements. Mais conviendra de faire le point avec la DGRH du ministère en complément du rapport du jury pour les IGR et IGE, lors du bilan qui doit être présenté et pour proposer des améliorations, autant que possible, dans le cadre de la clause de revoyure.

Citation de: natblue le 15 Avril 2023, 08:52:51Lorsque qu'un classement de  structure et fait j'ai entendu dire que les classement ne sont pas remis en question c'est un tord. une classement peut toujours être remanier de la structure à l'UFR juqu'à la faculté.

Le rôle d'un DRH n'est pas de classer les dossiers c'est de la responsabilité des structures donc des doyens d'ufr de faculté et du/de la président(e) d'université.
Le rôle du DRH est de rappeler les règles administratives et de prévenir de l'intérêt d'un agent à passer au niveau supérieur en fonction des grilles afin que cela ne lui porte pas préjudice dans sa progression de carrière

Le rôle d'un DRH n'est pas de classé les dossiers : il n'a aucune compétences pour cela.
Je ne reconnais aucun bap J les compétences nécessaires pour classer les dossiers tout bap confondus

Les classements de structure n'ont effectivement pas à intervenir outre mesure dans le classement au niveau de l'établissement. Pour diverses raisons et dans la plupart des établissements qui pratiquaient cette méthode, le SNPTES, en CPE notamment, n'avait pas de difficulté particulière à faire reconnaitre des dossiers jugés meilleurs (sans dénigrer les autres). Dans tous les cas, il faut toujours garder à l'esprit que c'est le chef d'établissement (président pour les universités notamment), qui fait le "choix" final. Il est nécessaire qu'ils s'appuie aussi sur des avis différents voire contradictoires, notamment en termes de priorité pour les carrières de tel ou tel agent.

Citation de: natblue le 15 Avril 2023, 08:52:51Il existe une nécessité de créer un corps d'experts, à l'image de ce qu'il se passe pour la LA exceptionnelle au ministère, dans toutes les universités.
Bref en l'absence de CPE j'attends du ministère qu'il redéfinisse l'étude des dossiers par des personnes compétentes à minima et il serait bienvenu de séparer les BAP pour tout le monde.

Au niveau du ministère, vous pouvez vous référer au rapport du comité de sélection si vous souhaitez avoir un aperçu de son mode de fonctionnement.
Ce que dénonce le SNPTES pour la session 2022 c'est la limitation de la liste des personnels autorisés à présenter l'oral pour les IGE et IGR. Les chiffres sont là. Les deux comités ont limité la liste de l'oral au double du nombre de possibilités de promotion pour l'année. C'est bien trop limitatif. Le SNPTES demande que tous les candidats dont la valeur professionnelle est jugée "suffisante" puisse être retenus pour l'épreuve orale.

Dans bien des établissements, il semble que ce soit l'organisation locale qui est des plus obscure.


cordialement
CC
Cédric Clerc
Secrétaire national, secteur carrières et mobilité
mobilite-carriere@snptes.org
https://www.snptes.fr
https://twitter.com/SNPTES

ccedric21

Citation de: PSA le 17 Avril 2023, 12:17:30Les CPE existent toujours, c'est juste que la lecture et les classements des dossiers d'avancement (comme pour les mouvements) ne font plus parti de leurs attribution.
Les établissements ont du coup l'obligation d'établir leur LDG (Ligne Directrice de Gestion) indiquant leur manière de gérer l'ensemble des actes RH, faute de quoi les LDG du ministère s'appliquent, et pour la lecture des dossiers d'avancement, ils ont l'obligation d'établir un "comité d'experts" avec un dialogue social.

Il faut maintenant avoir un peu de pragmatisme : comment établir un comité d'experts ? avec quelle légitimité ?
Scientifique/technique/expérience ? il faudrait alors voir avec les IGR, et encore, cela poserait des problèmes pour les passages hors classe/échelon spécial : pour les 8 BAP des ITRF, avec au moins une lecture contradictoire, il faudrait 16 personnes. Et le travail d'un IGR est souvent éloigné de ce que vie un adjoint technique, il y aurait donc contestation. Sans compter le temps à passer dessus.
Si on limite un peu, on peux avoir 2 lecteurs, et se restreindre à des catégories A B et C. Ca donnerait 6 personnes à lire les dossiers, et on peux doubler pour passer à 12 (des suppléants, qui peuvent aussi lire, car ça apporte des vue en plus). Car mine de rien, les établissements ont finalement trop peu de monde pour avoir une vraie vue par BAP - hors peut-être de la BAP J, mais là on aura en expert le DGS et le DRH (les plus gradés), où les chefs de services (hiérarchiquement sous le DGS/DRH, donc pas d'objectivité possible)

Et c'est marrant, car ça ressemble effectivement aux CPE.
Un grand nombre d'établissement ont décidé de nommer comme expert les élus à la CPE. Il y a au moins la légitimité de l'élection, et on reste dans la même manière que précédemment.
Par contre la responsabilité du classement revient au président d'université.
Il peux tout à fait écouter les experts ou pas, mais comme il a aucun pouvoir sur le classement au ministère, il écoute quand même : un dossier pourri n'est pas classé au ministère, ons e demande même si ça ne va pas donner une mauvaise image de l'établissement. Par contre il aura une vue "politique" : son classement ne fera pas forcément ressortir les "meilleurs", mais aussi ceux qu'il veux promouvoir (pour de bonnes ou de mauvaises raisons...)

A mon sens, le problème principal est quand le président commence à croire que son université ne se compose que de services centraux, et donc que la recherche et l'enseignement sont des charges - donc souvent à réduire, du moins à ne pas valoriser... Et comme la LRU a été calibrée pour ça, et que l'ensemble des budgets et des contraintes de gestion imposées par le ministère vont aussi dans ce sens, on peux parfois se réjouir que les élections se font tous les 5 ans : ça oblige l'équipe en place à aller dans les composantes et laboratoires.

Il faut effectivement militer pour réintroduire toutes les prérogatives aux CPE. Le dialogue social permet d'avancer sur ce point dans les établissements d'enseignement supérieur. Et c'est une bonne chose que l'intelligence collective des gouvernances et des organisations représentatives telles que le SNPTES permette cela.

Il est important de soutenir également nos collègues qui exercent sur le champ de l'éducation nationale (certains opérateurs, EPLE et services académiques). Ces secteurs n'ont jamais connu des CPE. Si, sans cadre réglementaire, le SNPTES avait mis en place, dans la concertation, des groupe de travail spécifiques entre les OS et l'administration pour les questions de promotion et de mobilités, le comportement et l'opacité mise en oeuvre depuis l'application de la loi de transformation de la fonction publique n'est déplorable...

Cordialement,
CC
Cédric Clerc
Secrétaire national, secteur carrières et mobilité
mobilite-carriere@snptes.org
https://www.snptes.fr
https://twitter.com/SNPTES