Problème de reconstitution de carrière

[JDT]

Bonjour à tous,

Je navigue depuis un moment sur ce forum riche en partage et informations et je sollicite aujourd'hui votre aide. Contractuel depuis plus de 18 années dans des laboratoires universitaires, j'ai exercé en tant qu'assistant ingénieur contractuel puis ingénieur d'étude contractuel (plusieurs cdd et cdi).

Je me pose des questions sur l'intérêt de passer un éventuel concours (si l'opportunité se présentait) car récemment après une demande de simulation de titularisation, les RH m'ont annoncé qu'il était fort probable que je ne sois pas considéré catégorie A pour la reprise d'ancienneté mais catégorie B car certains anciens contrats seraient assez « vagues » sur l'intitulé de poste. Là où j'étais considéré et affiché assistant ingénieur par tous mes collègues depuis le début, sur certains contrats il est juste spécifié « technicien d'essai », ce qui d'après les RH correspondrait à la catégorie B.
A l'époque je venais du privé et je n'avais aucune idée de l'importance que cela pouvait avoir. Le résultat d'une titularisation avec prise en compte d'une expérience en tant que catégorie B serait extrêmement défavorable au niveau du calcul et très injuste au vu des fonctions occupées.

Du coup je souhaiterais avoir des avis ou infos sur la méthode de prise en compte de l'expérience par le ministère. Sur quoi se basent-ils ? Il m'a été dit que seul les documents contractuels d'époque comptaient...
Et en cas d'expérience privée lorsque l'on a exercé un métier « original », quels sont leurs critères pour classer vers telle ou telle catégorie ?

Merci pour vos retours.
Cordialement.

[Ammour]

Bonjour

Sans connaitre dans le détail votre dossier, malheureusement, il est évident que le service du ministère qui va réaliser votre classement ne va pas reconnaitre une fiche de poste « technicien d'essai » en tant que catégorie A.

Syndicalement, que ce soit pour les contractuels, comme pour les fonctionnaires, nous insistons régulièrement sur l'importance de la fiche de poste, voire même dans certains établissement de la réaliser soit même pour la proposer quand elle n'existe pas.

Pour les métiers "originaux" dans le privé, le ministère a des moyens pour établir le niveau équivalent, d'où l'importance de leur fournir le maximum de documents et d'informations sur votre expérience professionnelle dans le privé.

Une fois ce classement effectué par le ministère, vous aurez encore 6 mois pour faire un recours gracieux, c'est à dire une demande de correction par écrit, si vous estimez que le niveau de reconnaissance n'est pas le bon.

Cordialement

[JDT]

Bonjour,
merci pour votre réponse Ammour.

Cela ne m'a jamais soucié car un technicien d'essai dans le privé équivaut a un assistant ingénieur dans le public, c'est vraiment jouer sur les mots et mon problème est qu'a l'époque je n'avais pas d'entretien annuel et je ne me souviens pas non plus de fiches de poste donc pas grand chose pour justifier de mes fonctions passées (qui étaient clairement bien plus étendues que ce qui est simplement marqué sur les contrats en questions).

Pensez-vous qu'il soit utile de demander des justificatifs a ma hiérarchie de l'époque? Ou est-ce un combat perdu d'avance? Je n'ai pas trouvé de retour d'expérience similaire.

Cordialement.

[Ammour]

un technicien d'essai dans le privé équivaut a un assistant ingénieur dans le public

Je serai preneur de votre source, dans le secteur privé les niveaux équivalents à "Assistant Ingénieur" sont des postes "d'assistants ingénieurs" pas de "technicien".

En général c'est une formation minimale à BAC+2 comme par exemple les BTS assistance technique d'ingénieur. C'est donc au dessus du niveau technicien.

Cordialement

[JDT]

Pas de sources, juste un constat via l'expérience professionnelle. Tout mes anciens collègues techniciens d'essai dans le privé avaient comme moi un bac+3 ou bac+2 et les attentes étaient similaires a celles d'un assistant ingénieur dans le public.
Le statut d'assistant ingénieur n'existait pas dans les quelques entreprises ou j'ai travaillé, nous étions (pour faire simple) soit technicien (bac+2), soit ingénieur (bac+5), mais bon c'était il y a bien longtemps... 

Bref, je retiens la grande importance d'avoir une fiche de poste bien détaillée comme vous l'avez évoqué.

Cordialement.

[Ammour]

En effet, on en revient à l'importance de la fiche de poste, en particulier quand la dénomination peut porter à confusion ou à être défavorable à la reconnaissance d'un niveau équivalent des activités.

En dernier ressort c'est le service qui établit les classements au Ministère qui validera ou non le niveau équivalent au vu des documents que vous lui donnerez, plus ils seront précis et plus ils seront convaincants.

Cordialement

[ccedric21]

Bonjour
On trouve sur plusieurs sites que les diplômes nécessaires pour être recruté et tant que technicien d'essais sont des BTS ou DUT. A ce titre, je pense qu'il sera possible de "négocier" le niveau ASI. Encore que, comme il est possible de recruter au 2e grade de la catégorie B (tech classe sup) sur la base d'un diplôme de niveau 5 (BAC+2) par concours externe, le flou reste entier.

Comme le précise mon camarade et ami Amar, le ministère pourra juger sur la base des missions réelles que vous avez exercé et que vous pourrez justifier.

Cordialement,
CC

[natblue]

Bonjour

sauf erreur de ma part l'indice de recrutement et la convention collective fait référence beaucoup plus que la dénomination.

et malheureusement peut  d'entreprise donne la convention collective, ce qui est obligatoire. tout comme un récapitulatif annuel de cotisation retraite doit vous être adressé par toutes entreprises privées.

Pour les jeunes qui débutent, comprendre sa fiche de paie et les règles ainsi que son contrat ( exige un contrat même en CDI) est indispensable.
cdt