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Examen pro exceptionnel

Démarré par Frisco, 15 Juillet 2023, 19:06:30

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maxvoip

Citation de: MYRIAM TRAORÉ le 29 Août 2023, 22:55:17Nan, j'étais bien sur la boite de dialogue dans le cadre de la LPR. Et, désolée mais non, pour les techniciens les dossiers ne sont pas étudiés en local, mais par le centre d'examen (et de concours) organisateur qui est P8.
Le choix de l'établissement affectataire est au nombre de 1 (maximum), et pas obligatoirement l'établissement d'origine. Si un technicien demande de passer l'asi pour un autre établissement que le sien et qu'il ressui son examen pro Ex, il se verra affecter dans le nouvel établissement. Si il refuse. Il perd le bénéfice de son examen pro Ex et restera tech dans son établissement d'origine.
Pour le IGE, lors de l'inscription sur Webitrf, on nous demande l'établissement d'origine (et non pas de choisir un établissement affectactaire), les dossiers sont déposés au bureau de la DRH de l'établissement et seront étudiés en interne en commission d'expert, ...
Ce n'est pas le même process
Les candidats dont les dossiers auront une note suffisante pour passer a l'oral, se verront convoquer pour un entretien devant un jury, (3 semaines à l'avance), qui sera composé (au moins) d'un expert extérieur, d'un président de jury et d'un autre professionnel de la discipline. L'épreuve se déroule en 2 étapes, une présentation de 5 min, sous chrono du candidat et suivit de 25 min de questions.
Bon courage aux candidats qui ne sont pas encore passés et qui passeront leurs oraux courant septembre.... Et félicitations à tous ceux qui l'ont déjà passé avec succès.
bien a vous
Ok

maxvoip

Citation de: ccedric21 le 30 Août 2023, 00:20:45C'est que nous disons tous. Mais pour le passage TECH vers ASI, nombreux sont les candidats "locaux" qui obtiennent le poste. Lorsque ça n'est pas le cas, c'est une charge pour l'établissement car cela, modulo le financement de gap entre TECH et ASI, représente un poste en plus pour l'établissement sur lequel est ouvert le repyramidage ASI.

Pour le reste tout est présent sur le site du SNPTES dès publication des textes : https://www.snptes.fr/index.php?lvl=notice_display&id=13323

Cordialement,
CC
OK

PSA

Pour donner un début d'espoir à nos collègues, le SNPTES a obtenu du ministère qu'à l'issue de la campagne 2023, le process de repyramidage des Tech vers ASI soit examiné.

Ca ne veux pas dire qu'il va changer, mais qu'au moins les difficultés rencontrées sur le terrain (et j'imagine que les établissements devant recevoir un collègue extérieur ont bien indiqué que ça posait des gros soucis d'organisations et humains, sans compter le budgétaire) ont été entendues par le ministère.

ccedric21

Citation de: MYRIAM TRAORÉ le 01 Septembre 2023, 11:08:13Oui, complétement.
Déjà en premier lieu les collègues minimisent l'importance du contenu de leur dossier écrit, en pensant que ce dernier va être étudier en local et qui " estime" que le poste est pour eux. (je parle pour qui le poste est dans leur établissement), sont désagréablement surpris que leur dossier ne passe pas à l'oral.
Et au contraire ceux qui choisissent un autre établissement que celui d'origine vont s'appliquer sur son contenu, passe (ou pas) à l'oral. Ceux qui sont pris ne sont pas forcement attendu dans l'établissement d'accueil et cela peut créer un mal être.
Concernant les supports, logiquement les établissements qui sont les demandes de supports doivent être en capacité budgétaire pour leur fonctionnement. 


Bonjour Myriam,
Ca n'est pas tout à fait comme ça que les choses se passent. Le discours rapporté ici fait une généralité de cas particulier.
On peut pas dire : "les collègues minimisent". A la limite on peut dire, mais ça n'est pas exclusif au repyramidage, que "certains" collègues minimisent...

On ne peut pas faire de généralité de ce type. De nombreux militants SNPTES ont renseigné ou accompagné des collègues dans la démarche de ce repyramidage, comme ils le font aussi pour aider par des relectures de leur rapport d'activité dans le cadre des TA et LA. Donc, non, "les collègues" ne minimisent pas l'importance de leur dossier écrit.
Par contre, il s'agit ici d'une vraie épreuve qui prépare ensuite un oral sur poste, dans un établissement précis, à l'identique d'un concours ASI.
Et c'est là que ça blesse. Les modalités retenues pour ce repyramidage limites par nature les possibilités d'être reconnus pour les missions exercées, sur son poste. Pour preuve, si un poste n'est pas ouvert dans un l'emploi type d'un agent, au sein de son établissement, ce dernier sera contraint de changer d'établissement pour voir reconnaitre les missions qu'il exerçait sur son poste, au sein de son établissement d'affectation. Ainsi, le poste qu'il occupait avant cette possible promotion, sera toujours du même niveau (tech très probablement) alors que l'agent qui a été promu a fait le démonstration et a été reconnue comme exerçant des missions d'ASI. Cherchons l'erreur... Dans ce cas, on constate qu'on reconstruit le phénomène qui aura conduit à la nécessité d'enfin mettre en oeuvre un plan de repyramidage.

Comme déjà évoqué ici, il en est tout autrement pour la reconnaissance dans les autres corps grâce aux modalités retenues et appliquées. Le SNPTES revendique que tous les personnels qui remplissent les conditions puissent postuler en vu d'une reconnaissance de leur travail et de leurs missions actuelles. Si ils mettent en oeuvre au quotidien leur compétences, c'est bien au service de l'établissement, de la recherche et de l'enseignement supérieur sur poste. Pas parce que le besoin existe ailleurs.

Pour ce qui est du budget. Non, un établissement qui accueillera un collègue d'un autre établissement qui aura réussi l'examen, n'aura pas le financement d'un poste complet, mais une dotation permettant le repyramidage de tech en asi uniquement. Or, si l'établissement a demandé une BAP et un emploi type en particulier, c'est bien qu'il a des candidats sur place qu'il souhaite voir être reconnus au niveau de leur apport et de leurs missions. Ces collègues, qui n'auront pas été lauréat, l'établissement ne va pas leur demander de muter au prétexte qu'il n'a plus le financement pour ce poste supplémentaire.
Ce qui, par contre, est tout à fait possible, c'est que le lauréat puisse ne pas être tout de suite bien accepté par tous et notamment par les collègues de l'établissement d'accueil qui n'auraient pas été lauréat... C'est un autre problème plutôt d'ordre managérial et seulement potentiel...

Cordialement,
CC
Cédric Clerc
Secrétaire national, secteur carrières et mobilité
mobilite-carriere@snptes.org
https://www.snptes.fr
https://twitter.com/SNPTES

MYRIAM TRAORÉ

Merci Cédric pour ses précisions.
Amitiés
MYRIAM TRAORÉ
Secrétaire Académique Adjointe
SNPTES Créteil

Gwen

Citation de: MYRIAM TRAORÉ le 29 Août 2023, 13:28:43Bonjour, cela est effectif uniquement pour des Tech en Asi pas pour les autres corps. J'ai une collègue qui l'avais eu pour pour un autre établissement que le sien. En définitive elle a refusé le poste et est restée tech dans son établissement.

D'accord ! Merci pour la précision. Effectivement, c'est bien ce schéma que j'ai demandé.

Frisco

Citation de: ccedric21 le 01 Septembre 2023, 12:59:52Pour preuve, si un poste n'est pas ouvert dans un l'emploi type d'un agent, au sein de son établissement, ce dernier sera contraint de changer d'établissement pour voir reconnaitre les missions qu'il exerçait sur son poste, au sein de son établissement d'affectation.

ça c'est en théorie. Dans la pratique il est possible de candidater en interne sur un emploi-type différent du sien et sur une même BAP. J'en ai pour preuve un agent qui l'a fait et qui a réussi le concours.
Élu CSA - membre de la F3SCT

Frisco

Bonjour,

Eh bien voilà, nous avons un lauréat extérieur à l'établissement qui est admis en LP. Pour l'anecdote et les adeptes de la théorie du complot, le candidat vient du même établissement qu'un des membres du jury).

La rumeur semble aller dans le sens où le support budgétaire aloué à notre université peut être transféré vers l'établissement du candidat afin que ce dernier garde son poste actuel, tout en bénéficiant d'un rehaussement.

Mon impression sur ces repyramidages  en ASI c'est que malgré la règle (enfin y'en a t-il une réellement ?) , chacun fait bien ce qu'il veut. On a des repyramidages censés être locaux, des collègues qui ont une occasion supplémentaire de passer enfin au grade supérieur, et qui se font griller par un extérieur qui va tranquillement rester sur son poste.

À quoi cela sert-il d'attribuer des possibilité à une université si c'est pour qu'une autre la récupère ?

Les candidats locaux peuvent certes passer complètement à côté de leur oral, mais le signal envoyé n'est vraiment pas le bon.

De plus, est-il normal que dans ces jurys de concours pour les Biatss, les membres soient des enseignants ? À l'inverse je doute que ce soit possible. À part dans ces concours je n'ai jamais constaté ça.

Même si à titre perso j'ai obtenu un rehaussement grâce à ce type de concours, je trouve que les règles sont complètement à revoir. Un vrai cadrage s'impose.

 
Élu CSA - membre de la F3SCT

jb-univ

CitationDe plus, est-il normal que dans ces jurys de concours pour les Biatss, les membres soient des enseignants ?

Bonjour,
Quel type d'enseignants ? Des PRAG ?
J'ai fait partie de nombreux jurys et je n'en ai jamais vu. Par contre, il est arrivé que le président du jury ou un membre du jury soit MCF, mais ce n'est pas le cas le plus courant.

Salutations.

Frisco

#24
Bonjour,

C'était 2 PRAG (+ 1 AI et 1 IGE)
Élu CSA - membre de la F3SCT