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En détachement dans un établissement à double tutelle dirigée par le cnrs

Démarré par Olivier_adhérent, Hier à 08:50:13

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Olivier_adhérent

Bonjour

Si je vous disais que je suis en détachement dans un autre ministère. Je travaille dans un établissement sous double tutelle : le ministère qui m'emploie et le CNRS (mon employeur d'origine).
Si je vous disais que mon collègue (qui a fait mon recrutement) est un charlatan, un bonimenteur professionnellement qui m'a menti et qui a roulé dans la farine le directeur (directeur de recherche CNRS). En effet, étant à l'origine du CNRS, j'avais trouvé les affirmations et injonction de mon collègue "bizarre". J'ai donc fait marcher le réseau de métier bap E du CNRS que je connais depuis fort longtemps. Le réseau de métier m'a même conseillé un ouvrage fait par des collègues 'que l'on trouve sur Amazon ou en BU) et un autre qui s'appelle travailler selon ITIL. J'ai contacté la DSI de la DR4 CNRS pour avoir des informations sur la gestion du parc informatique selon les normes, etc. Ils m'ont répondu en envoyant flyers et lien internet. J'ai fait de même avec le RSSI du campus qui a fait de même. Résultat, le gars ne respecte rien, ni les normes, ni les standard, ni la réglementation, ni le métier. Il estime que ce sont des conneries. J'ai contacté d'autres collègues hors région parisienne qui connaissent le boulot parce qu'ils ont de la bouteille, sur certains détails. Grâce à eux, j'ai compris que la fiche de poste n'avait aucun rapport avec l'emploi que ce collègue voulait que je tienne. Fiche de poste ingénieur Système, emploi technicien support niveau 1. J'ai aussi compris que Quel que soit le métier de ce mec, son véritable métier n'est pas l'informatique. Je ne suis pas prétentieux, mais j'ai un diplome bac+2, un titre bac+3 récemment acquis en informatique et un panier de certification professionnelle acquise, elles aussi, récemment + les formations techniques (tout cela non reconnu par les jurés de concours évidemment), j'ai commencé en cdd, j'ai passé les concours, j'ai même été premier de concours CNRS que j'ai renoncé pour un autre ministère, j'ai passé les examens professionnels, j'ai recommencé le concours CNRS que j'ai encore obtenu, j'ai eu la PFI du premier coup. On dira ce qu'on veut, je connais mon métier. Bref ! À la limite, je m'en foutais si ce collègue n'était pas dans un rapport de domination. Fais comme ça, que ça soit stupide, inutile ou non, fais-le. Et je ne vous parle des longues allégories où il m'infantilisait. Le gars s'est permis de m'expliquer ce qu'est le CNRS alors que je suis agent CNRS et lui un CDI du campus. Le gars a passé un mois à m'expliquer ce qu'est la recherche, le CNRS, matinfo, etc, pendant des heures, refusant d'entendre que je SUIS agent CNRS depuis 10 ans. Pour m'aider à prendre possession des lieux, après un long entretien avec le directeur CNRS, celui-ci a promu ce gars à une fonction transverse responsable fonctionnel. Le gars a voulu m'expliquer ce qu'un responsable fonctionnel. Je lui ai dit que ce n'est pas nécessaire, je sais ce que c'est et l'explication du directeur était tout à fait claire. Nous étions au début de septembre. Le gars mécontent est venu m'agresser dans mon bureau. J'ai attendu qu'il se calme et je suis allé à son bureau lui expliquer selon le dictionnaire ce qu'est un responsable fonctionnel. Il m'a pris pour un enfant, je suis donc venu avec un dico pour montrer que j'avais compris, tout ça dans le respect et en me tenant à 1,50 m de lui sur le pas de la porte où les gens allaient et venaient (témoins potentiels). Il a déclaré que je hurlais (faux), que j'étais violent (faux), qu'il ne me parlait plus, qu'il ne discutait plus avec moi, qu'il ne travaillait plus avec moi, qu'il n'avait plus besoin de ma collaboration, qu'il ne me donnerait plus de travail et que je pouvais m'en aller il n'avait pas besoin de moi. Résultat, il ne me salue plus, fait comme si j'étais invisible ou inexistant. Cela fait deux mois que je n'ai rien fait au travail. Je viens tous les jours le matin, je m'assieds à mon bureau, je ne lis pas les mails parce que j'ai été désabonné de toutes les mailings list et j'attends que la journée se passe. Arrivé à 17h, je prends mes affaires et je rentre chez moi. Le directeur du CNRS reporte la faute sur mon dos. Ca se sont les langues de vipères du CNRS qui ont fait leur oeuvre. Y a pas photo. Il y a eu une médiation mais à charge, le directeur, le directeur adjoint et ce gars face à moi. J'ai récemment fait un entretien d'évaluation avec le directeur du CNRS. Complètement hors sol. 3 objectifs relationnel et un objectif professionnel qui en fait est une "tâche" déguisée en objectif professionnel. Je ne parviens pas à faire un recours mais j'en ai vu d'autres. Cette semaine, je l'ai passé seul comme d'habitude. Le gars était en vacances. Il avait anticipé et avait prévenu les utilisateurs qu'il serait en congé et qu'en cas de problème d'attendre son retour lundi. Devant moi, les gens parlaient de leur problème informatique et terminaient par : "on va attendre le retour de monsieur X". J'ai contacté les ressources humaines de l'établissement. Aucune réaction. J'ai été voir le médecin de prévention et la psychologue du travail qui ont bien noté dans mon dossier souffrance au travail. J'ai contacté les représentants du personnel, ils m'ont répondu que ce monsieur est peut-être en souffrance, d'où ce comportement. Le directeur de l'établissement est vent debout pour défendre ce mec. Je n'ai que 2 solutions : Supporter jusqu'à la fin de mon détachement ou casser le détachement. Connaissant les RH du CNRS. Il vaut mieux sauter par la fenêtre, ça sera infiniment plus doux que le traitement qu'ils me réserveraient. Bref ! Je me rends compte qu'au CNRS en tous les cas à la DR4, c'est une culture d'entreprise, une tradition. Ce n'est pas possible de laisser faire ce genre de chose... Je suis infiniment déçu par les valeurs morales au CNRS.

Craignant des répercussions juridiques au sujet de ma pseudo violence et hurlement. J'ai pris conseil auprès d'un avocat. Il a fallu que j'explique au directeur CNRS que mon état de santé ne permettait pas les excès ou les accès de violence et que juridiquement c'est intenable. Je n'entrerais pas dans les détails, mais mon état de santé ne me permet pas la moindre violence. Ca a dû bien le faire c**** :-)

Ammour

Bonjour

Face à la mise à l'écart et au comportement de votre collègue, plusieurs points méritent votre vigilance :

– Continuez à documenter précisément les faits (dates, mails, réunions, propos, absence de travail confié, etc.). Ce journal de bord factuel sera essentiel si la situation devait être portée à un niveau hiérarchique supérieur ou juridique.

– Ne restez pas isolé
-  Prenez contact avec vos délégués du SNPTES
- Reprenez contact officiellement avec la psychologue du travail ou le médecin de prévention (par mail ou courrier, ). Leur suivi écrit renforcera votre dossier de "souffrance au travail". 
– Adressez un courrier circonstancié au directeur de l'établissement sous la forme d'un signalement de situation de travail délétère, sans attaque personnelle, en insistant sur les conséquences sur votre santé et sur la continuité du service. 
– Informez (ou réinformez) le service RH par écrit — même s'il n'a pas répondu jusque‑là — en demandant la réactivation de vos missions et la clarification des consignes hiérarchiques, faute de quoi vous restez en inactivité forcée. 
– Si la situation se fige, vous pouvez demander la fin anticipée du détachement "par intérêt du service" ou "pour raison personnelle", tout en veillant à préparer la suite avec votre service d'origine. 
– Enfin, conservez la trace des échanges avec l'avocat : son conseil et la documentation médicale pourront vous protéger en cas de tentative de mise en cause pour « comportement agressif ».

Il est certain que vous traversez une période très injuste et démotivante, mais le calme et la formalisation écrite sont vos meilleurs alliés. Vous avez déjà pris la bonne démarche en consultant un avocat et le médecin de prévention.

Cordialement
AMMOUR Amar
Conseiller National UNSA Fonction Publique