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La semaine en (et pas de) 4 jours et ses conséquences ?

Démarré par TomTom, 25 Mars 2024, 20:50:03

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TomTom

Personne ne parle ici de la semaine de 4 jours qui va avoir d'importantes conséquences sur nos conditions de travail si cela se généralise.
En test bientôt dans les ministères mais avec pour le moment des contours flous..

En résumé d'après l'article ci dessous :
  • La semaine de 4 jours mais en gardant le même volume horaire qu'en 5 jours
  • Quelles conséquences sur RTT, CET, congés, crédits d'heures, télétravail ? diminutions ?
  • Peut on revenir à 5 jours après avoir testé 4 jours ?
  • Début au printemps 2024 et au plus tard en septembre prochain pour une durée d'un an au moins

Article de l'UNSA :
https://www.unsa-fp.org/article/Experimentation-sur-la-semaine-4-Jours-dans-la-Fonction-Publique


Ammour

#1
Bonjour

Il ne faut pas confondre la semaine de 4 jours, qui sous entendrai une baisse du nombre d'heures hebdomadaires, complètement exclu par cette expérimentation, et "la semaine en 4 jours", c'est pourquoi je me suis permis d'ajouter une petite correction au titre de cette discussion qui devrait devenir très intéressante.

La note de cadrage est claire, c'est une expérimentation qui sera menée par des employeurs publics volontaristes et dans les respect des 1607h annuels. A effectifs constants et sans modification des textes réglementaires.

La modularité ne sera que 4 ou 4,5 jours en une semaine avec possibilité d'alternance 4, 4,5 et 5 jours mais sans modifications ensuite durant toute la période d'expérimentation.

Repose sur le volontariat et ne concerne que les services ayant une "régime horaire hebdomadaire" du travail (ce qui écarte les enseignants).

Cette expérimentation d'un an ne pourra pas dépasser septembre 2024 avec un dialogue social donc des échanges.

A la question "Quelles conséquences sur RTT, CET, congés, crédits d'heures, télétravail ? diminutions ?" il faudra , comme le demande l'article de l'UNSA Fonction publique que dans les services il y ait un réel dialogue social pour estimer l'impact sur les RTT, sur l'organisation du télétravail car il est à craindre des pertes de jours de congés et il faudra que nous ayons le maximum de retour pour celles et ceux qui seront concernés par cette expérimentation pour que les résultats ne soient pas uniquement les chiffres de nos ministères (MESR, MENJ ou Fonction publique).

Forcément suivant l'organisation du travail et l'importance du télétravail, l'impact ne sera pas le même d'un service à l'autre, il faudra en déduire les écueils à éviter et anticiper de nouveaux textes réglementaires qui en résulteraient après cette expérimentation.

La semaine en 4 jours peut paraître très séduisante au premier abord mais personne n'a d'idées précises et chiffrées de son impact sur les CET (pour celles et ceux qui en bénéficient), sur les congés, le télétravail et c'est dans les imprévus que la déception pourrait être grande.
Par exemple il ne faudra pas s'attendre à une semaine en 4 jours sans lundi et vendredi.
Autre exemple pour d'autres qui en aurait besoin, parent isolé avec enfants, l'impossibilité de ne pas travailler le mercredi.
Ce dispositif pourrait aussi préparer à supprimer des postes de travail pour les mutualiser comme c'est déjà fait dans certains ministères (économie et finances).
Comme le précise le communiqué : "La réduction du nombre de jours de RTT au forfait est envisagée sans en préciser le niveau. « L'expérimentation permettra de mesurer en quoi le maintien d'un forfait de jours RTT (usuellement de l'ordre de 20 jours) est conciliable ou non avec la mise en place de la semaine en 4 jours »"

De même pour le télétravail le plafond serait abaissé de 3 à 2 jours pour une semaine en 4 jours, ce qui respectera toujours les 2 jours minimum de présence effective par semaine de l'accord cadre avec de possibles dérogations temporaires pour raison de santé, de handicap ou pour les femmes enceintes.

Il faut donc être prudent, sans tout rejeter d'emblée mais exiger un dialogue social continu durant toute la durée de cette expérimentation et s'assurer que le volontariat soit respecté, sans pression d'aucune sorte.

Cordialement
AMMOUR Amar
Conseiller National UNSA Fonction Publique

mg67

Citation de: Ammour le 26 Mars 2024, 09:14:51Bonjour

Il ne faut pas confondre la semaine de 4 jours, qui sous entendrai une baisse du nombre d'heures hebdomadaires, complètement exclu par cette expérimentation, et "la semaine en 4 jours", c'est pourquoi je me suis permis d'ajouter une petite correction au titre de cette discussion qui devrait devenir très intéressante.

La note de cadrage est claire, c'est une expérimentation qui sera menée par des employeurs publics volontaristes et dans les respect des 1607h annuels. A effectifs constants et sans modification des textes réglementaires.

La modularité ne sera que 4 ou 4,5 jours en une semaine avec possibilité d'alternance 4, 4,5 et 5 jours mais sans modifications ensuite durant toute la période d'expérimentation.

Repose sur le volontariat et ne concerne que les services ayant une "régime horaire hebdomadaire" du travail (ce qui écarte les enseignants).

Cette expérimentation d'un an ne pourra pas dépasser septembre 2024 avec un dialogue social donc des échanges.

A la question "Quelles conséquences sur RTT, CET, congés, crédits d'heures, télétravail ? diminutions ?" il faudra , comme le demande l'article de l'UNSA Fonction publique que dans les services il y ait un réel dialogue social pour estimer l'impact sur les RTT, sur l'organisation du télétravail car il est à craindre des pertes de jours de congés et il faudra que nous ayons le maximum de retour pour celles et ceux qui seront concernés par cette expérimentation pour que les résultats ne soient pas uniquement les chiffres de nos ministères (MESR, MENJ ou Fonction publique).

Forcément suivant l'organisation du travail et l'importance du télétravail, l'impact ne sera pas le même d'un service à l'autre, il faudra en déduire les écueils à éviter et anticiper de nouveaux textes réglementaires qui en résulteraient après cette expérimentation.

La semaine en 4 jours peut paraître très séduisante au premier abord mais personne n'a d'idées précises et chiffrées de son impact sur les CET (pour celles et ceux qui en bénéficient), sur les congés, le télétravail et c'est dans les imprévus que la déception pourrait être grande.
Par exemple il ne faudra pas s'attendre à une semaine en 4 jours sans lundi et vendredi.
Autre exemple pour d'autres qui en aurait besoin, parent isolé avec enfants, l'impossibilité de ne pas travailler le mercredi.
Ce dispositif pourrait aussi préparer à supprimer des postes de travail pour les mutualiser comme c'est déjà fait dans certains ministères (économie et finances).
Comme le précise le communiqué : "La réduction du nombre de jours de RTT au forfait est envisagée sans en préciser le niveau. « L'expérimentation permettra de mesurer en quoi le maintien d'un forfait de jours RTT (usuellement de l'ordre de 20 jours) est conciliable ou non avec la mise en place de la semaine en 4 jours »"

De même pour le télétravail le plafond serait abaissé de 3 à 2 jours pour une semaine en 4 jours, ce qui respectera toujours les 2 jours minimum de présence effective par semaine de l'accord cadre avec de possibles dérogations temporaires pour raison de santé, de handicap ou pour les femmes enceintes.

Il faut donc être prudent, sans tout rejeter d'emblée mais exiger un dialogue social continu durant toute la durée de cette expérimentation et s'assurer que le volontariat soit respecté, sans pression d'aucune sorte.

Cordialement

On dirait que le ministère a trouvé un moyen de réduire le nombre de jours de congés des personnels...