Bonjour,
Je me demandais s'il est possible pour un ingénieur d'études ITRF de bénéficier d'une intégration directe dans le corps d'ingénieur d'études IT dans la mesure où il s'agit des mêmes emplois-types. Comment cela se passe-t-il ? Intégration directe, intégration après détachement, ou bien obligation de passer par un concours pour intégrer le corps des IT ? À vos témoignages !
Bonne fin de journée
Bonjour,
L'intégration directe est une possibilité. Ceci étant elle est rarement proposée ou conseillée. Le fait "passer" par une détachement permet plus de possibilité et de souplesse, pour l'administration peut être, mais également pour l'agent. Si le nouveau statut ou poste sur lequel vous êtes affecté en détachement ne vous convenait pas, il sera peut être plus aisé de revenir sur votre poste ou statut d'origine. En effet, si lors de la première année d'intégration directe (simple exemple), vous rendez compte que ce poste ou cette organisation statutaire ne vous convient pas, il faudra repasser par un nouveau détachement et retrouver un poste ailleurs.
Il est donc fréquent que les agents passent par un détachement (au moins d'un an) avant de demander leur intégration ou que celle-ci leur soit proposée.
Cordialement,
CC
Merci beaucoup pour votre réponse Cédric. D'après votre expérience, le détachement suivi d'une intégration au bout d'un an est-il fréquent, ou bien est-il rarement accordé ?
Bien à vous
Bonjour Carmilla
je ne suis pas Cédric, je n'ai pas de stats donc ,mais j'en ai vu pas mal
Bien à vous
Bonsoir,
Je ne partage pas l'avis de ccedric21. Je trouve le détachement trop hasardeux comme position. Certes, il existe depuis des lustres et de nombreux fonctionnaires sont passés par là, mais pour moi il est à double tranchant. L'administration d'accueil peut parfaitement décider au bout de la période de ne pas proposer l'intégration, ni même une prolongation et même mettre fin au détachement avant l'échéance de ce dernier.
Les agents pensent souvent retrouver leur poste en cas de réintégration. Aucune obligation en ce sens, sauf pour les détachements de courte durée (moins de 6 mois). Personnellement en 8.5 ans de carrière en ressources humaines je n'en ai vu qu'un seul de ce type, tous les autres étant des détachements longs.
Si vous quittez un emploi et un employeur c'est parce qu'il y a des raisons à cela. Pourquoi devriez-vous revenir en arrière ? A votre place Carmilla, si la passerelle existe et est acceptée, je demanderai l'intégration directe et non pas le détachement.
Bonjour,
Absolument désolée, je ne découvre votre message que maintenant... Un grand merci pour votre avis.
Il est vrai que l'argument le plus souvent invoqué en faveur du détachement est le fait de pouvoir faire "marche arrière" si besoin...
Vous indiquez : "Les agents pensent souvent retrouver leur poste en cas de réintégration. Aucune obligation en ce sens, sauf pour les détachements de courte durée (moins de 6 mois)."
En ce cas, un détachement de longue durée est vraiment d'un intérêt très relatif...
Bonne journée
Bonjour Carmilla,
Personnellement je rejoins l'avis de Cedric, je suis itrf et j'en connais beaucoup dans notre corps qui ont fait marche arrière car le poste vendu n'avait rien à voir avec la réalité ou l'avancement étant quasiment impossible.
L'avantage du détachement est que quelques soit la durée de celui ci vous pouvez demander un retour anticipé dans votre administration d'origine, vous n'aurez pas forcément votre poste mais vous serez tout de même renuméré,dans l'attente d'un poste disponible. J'ai un ami au bout de 10 jours il a demandé la fin de son détachement.
Je vous déconseille donc l'intégration direct.
Bien à vous
Bonjour,
Merci pour votre retour.
Je vais continuer à y réfléchir.
Bonne journée
Bien à vous
Bonsoir,
En effet, la réintégration est possible. Néanmoins à mon avis il convient de bien peser le pour et le contre avant de s'engager dans cette démarche car l'éventualité d'une autre affectation plus lointaine ou d'autres missions moins attrayantes n'est pas à exclure en cas de retour dans l'administration d'origine. En fonction des BAP les postes vacants (si le poste quitté a déjà été pourvu) sont plus ou moins fréquentes et il est envisageable que la réintégration se fasse en surnombre.
Evidemment il est tout à fait possible que l'administration d'accueil s'avère décevante pour de nombreuses raisons. Toute fois l'administration d'origine ne bénéficiait plus vraiment d'une adhésion inconditionnelle, sinon il n'y aurait pas eu de mobilité. Je pense qu'il est préférable de s'informer au mieux avant et de faire un choix définitif.
Bien que l'intégration directe est une option inscrite dans la loi, je ne suis pas certaine qu'elle soit plébiscitée. J'ai l'impression qu'employeurs et agents sont frileux à son sujet.