Bonjour, je suis laborantin en lycée depuis désormais plus de 6 ans. J'ai pu obtenir récemment une mutation proche de mon lieu de résidence, malheureusement je me lasse de mon travail. J'y vois des côtes positifs, comme en premier lieu les vacances scolaires, mais je ne me sens pas stimulé, j'essaie de faire autre chose dès que je peux comme participer à ddes sorties scolaires mais la marge de manœuvre en dehors des petites taches relatives au métier sont limitées.
J'ai pu échanger avec la conseillère formation par le passé qui m'a expressément dit de ne pas compter sur le CPF étant donné la limitation à 150h par an...
De même, elle m'a parlé ensuite de la mise en disponibilité qui n'est pas dans mon optique car je ne pourrais si j'ai bien compris être rémunéré. Je n'ai toujours pas compris l'intérêt de cela, si ce n'est perdre son poste mais garder le titre de son concours, et ne rien coûter à l'éducation nationale. Si tu n'es pas logé chez tes parents ou en couple je me demande bien comment tu te nourris et tu te loges ? Et pas le droit au RSA en attendant de trouver un travail/formation, ni d'aide pour financer une formation ? Vraiment bidon.
Je suis tombé sur certains topics du forums incitant fortement à ne pas démissionner mais je ne vois pas comment faire autrement aujourd'hui, je vais tenter début d'année prochaine de faire un congé de formation, mais je n'y crois pas vraiment, déjà que de simples petites formations du PAF l'administration tend à les refuser, alors une formation d'un an...
Cette formation n'est d'ailleurs pas en lien avec le métier de laborantin, c'est une formation au Greta pour passer le diplôme d'état d'accompagnant éducatif et social. Je m'étais lancé l'an dernier dans ce que je percevais comme l'unique possibilité de reprise d'étude, ceci à la fac en distanciel, mais ça ne me convenait pas. Aujourd'hui je cherche une formation diplômante mais surtout professionnalisante pour sortir du métier plan plan actuel.
Je déplore également le retrait, même si c'est relatif au métier en comparaison des profs vis à vis de l'information quant à la reconversion et au CPF. Raison pour laquelle je me suis syndiqué cette année chose que je concevais auparavant impossible, étant à la base plutôt désintéressé de tout ce qui est attrait au syndicalisme.
De même, j'ai bien remarqué que la conseillère formation, même si très gentille, me donnait des informations générales mais me laissait encore avec d'énormes interrogations. L'accompagnement quant aux possibilités réelles est limité. C'est beau ensuite de me dissuader de ne pas démissionner ou d'avoir mes collègues me dire de profiter quand je suis encore jeune pour reprendre des études, mais la question de l'argent, de mes séances de psychothérapie, loyer et charges habituelles et à cela s'y rajoute la formation visée que je devrais payer si je ne suis pas demandeur d'emploi. Dans les faits c'est une prison dorée dont il est compliqué de se défaire.
Je sais que ma situation est singulière, donc il sera compliqué d'apporter une réponse claire, mais si d'autres personnes ont pu réaliser une reconversion ou formation en parallèle je suis intéressé d'avoir vos témoignages. J'ai également contacté par le passé la psychologue du travail, rendez-vous totalement inutile alors que j'en attendais quelque chose du fait de ma situation et de mon suivi psychiatrique et psychologique. J'ai un TDAH et en attente même si le personnel qui me suit depuis un certain temps doute également d'un trouble autistique léger qui peut se révéler handicapant dans le fait que j'ai tendance à compenser énormément ce qui me fatigue.
Je me fatigue d'autant plus qu'après un certain temps avec la psychologue qui me suit, j'éprouve désormais l'envie de sortir de ma cachette et d'aller vers les autres, ce que ne permet que très peu le métier, je ne pense pas être le seul à qui l'on a dit avec etonmemment : "oh, je ne savais pas que ce métier existait". Par contre je n'ai pas de rqth ni Aah car je ne souhaite pas être assisté, c'est avant tout pour raison personnelle, j'ai toujours été comme ça, même si cela peut me desservir, je ne souhaite pas que l'on fasse à ma place, et je trouve ça bête qu'on ne puisse aider les gens autrement que financièrement, alors que sur l'information, l'aide pour établir un dossier, les démarches administratives qui me stressent. Rien n'est fait alors que j'ai l'impression d'avoir à faire à une montagne administrative avec l'éducation nationale entre la DPAE 1/2/3, le rectorat lui-même, le gestionnaire, la proviseure, je ne parle pas d'amia pour les mutations et d'esteve avec les entretiens de fin d'années qui n'ont pas pu être finalisés car il faut passer par le réseau du lycée pour signer après la signature du n+1, puis du n+2, c'est à se demander si ce n'est pas fait exprès.
Je me fiche bien de la reconnaissance, mais je souhaite un métier même si je vais me faire violence plus dans le relationnel, dans l'interaction, où je me sentirais utile. C'était bien lorsque j'apprenais le métier, maintenant j'y vois que peu d'intérêt. Les formations du PAF ne permettent aucunement de bifurquer dans d'autres voies professionnelles. J'ai la sensation tout de même d'être pris pour un c*n avec ces semblants de formation sur la laïcité, la bienveillance, formations Excel, du vent.
La formation peut débuter début octobre, mais je me doute que cela fait un peu juste pour donner ma lettre de démission, peut-être attendre décembre/janvier et essayer le congé de formation et si ça ne fonctionne pas démissionner ensuite.
Voilà, je faisais ce sujet car je vois sur les forums comme Néo profs des reconversions possibles, mais rarement ici, ou uniquement dans l'intérêt de devenir technicien ou de changer d'académie, ce qui ne m'intéresse pas du tout.
De plus, comme je suis dans l'éducation nationale, France travail ne souhaite pas considérer mon cas dans l'optique d'une formation car je ne suis pas demandeur d'emploi et en plus dans la fonction publique. Et le rectorat renvoie la balle en disant qu'ils ne peuvent rien faire avec pôle emploi. Je ne vois pas où sont les possibilités nouvelles de tout ce beau monde avec cette mode de pouvoir se reconvertir comme on le souhaite. Peut-être dans d'autres pays européens, mais en France y'a rien de fait, si c'est pour ceux qui n'ont pas de diplôme et les handicapés, eux ont le droit à un allongement du congé de formation. Je ne savais pas que cela me desservait d'avoir un meilleur diplôme dans l'éducation nationale, mais c'est le cas en réalité, si tu ne te plains pas en plus, c'est la mort. Bref, c'était mon coup de gueule.
Merci à vous
Bonjour,
Pourriez-vous me redire quelle formation vous aimeriez faire?
Concrètement je pense que le conseiller formation a raison, d'une part votre CPF est plafonné donc pour une formation d'un an peu adapté voir pas du tout et en plus il est en heures et non en euros.... au mieux vous aurez 1500 euros (c'est ce qu'on a dans l'académie pour le max d'heure chez nous).
Le congé formation est une bonne alternative et n'a rien à voir avec une FC. En générale (pa ex en université) il est voté un nombre de personne max en congé formation et de ce que je connais (dans mon ancienne univ) le quota n'était pas atteint.
un collègue IGR a fait une formation d1 ou 2 ans (je ne sais plus) en pâtisserie alors qu'il est en BAP E.
faites votre demande.
cordialement,