Citation de: natblue le 13 Juillet 2025, 15:22:27(...)Ensuite il y a très peu de candidats en IR comment cela est il possible quand on a près de 9000 IGE en ITRF?
(...)
Je me pose la même question.
J'ai quelques éléments de réponses, issus de mon établissement :
- l'inversion de carrière : c'était sur les anciennes grilles, ou un passage à IR allait pénaliser financièrement les promus. Ca a changé, mais il y a assez peu de temps, les collègues n'ont pas forcément intégré le changement.
- le "jeune" IGE : pas mal de collègues me disent être encore trop jeune IGE pour justifier d'un dossier ou de travaux suffisant pour présenter un dossier d'IGR. Ca se comprend, surtout quand la promotion/recrutement en IGE a que quelques années.
- le "vieux" IGE : d'autres collègues me disent être déjà trop avancé dans la carrière / trop proche de la retraite pour que la promotion en IGR. Ca peux aussi se comprendre quand on compte sur un départ dans quelques années.
- "l'organisation n'a pas la place pour accueillir un IGR" : souvent entendu dans l'administration, où la hiérarchie est souvent fixe et rigide. Et c'est entendu aussi dans l'autre sens, quand un collègue administratif obtient une promotion en IGR (du style "va falloir le monter en compétence et responsabilités")
- "mon poste n'est pas de niveau IGR" : entendu par la gouvernance/administration, mais aussi par des collègues, souvent RSA. Ca peux se discuter, car ça peux signifier que des postes d'encadrement ne sont pas au niveau qu'il faudrait.
- "le dossier n'est pas de niveau IGR" : plutôt entendu chez les collègues techniques/scientifiques. Et effectivement, quand tu vois que les promotions IGR sont pour des collègues qui ont obtenu un doctorat ou ont publié/déposé des brevets, et sont reconnus comme étant clairement des spécialistes de leur domaine, ça permet de relativiser son propre travail/dossier.
- "le passage IGR ne m'intéresse pas" : entendre que les missions IGR ne seront plus sur le terrain ou en technique/scientifique, et donc seront moins intéressantes que les missions IGE (c'est d'ailleurs souvent les réunions et l'encadrement qui rebutent)
Et il y a bien sûr le fameux "j'ai pas envie, car cela va impliquer pas mal de travail (entendre pas des choses forcément marrantes ou motivantes) en amont pour avoir un dossier conséquent, et du travail ensuite (entendre pas des choses là aussi motivantes ou marrantes) avec des responsabilités en plus".
Associé à un taux de promotion très faible (on reste dans l'exception, clairement), ça implique beaucoup de travail pour avoir un dossier de promouvable (et de chance, car il faut être aux bons endroits aux bons moments et avec les bonnes personnes).
Donc si je résume, je pense que :
- pas mal d'IGE ne souhaitent pas passer IGR, pour plusieurs raisons personnelles.
- et pas mal d'IGE (qui avaient envie de cette promotion) semblent (dans mon établissement) estimer que la charge de travail pour avoir un dossier recevable est disproportionnée par rapport aux possibilités de passer IGR, et à la charge de travail par la suite.
Ca reste quand même sur un échantillonnage assez petit, mais ça colle bien aux 30 promotions par LA Vs 9000 IGE.
Dans mon établissement 1/3 présente un dossier en LA IGR ce qui donne un taux de réussite de 1/50 voir 1/100 donc on est loin de la demande. l'offre est insuffisante.
je pense qu al mobilité rebute aussi.
A quand des postes blancs comme au CNRS?