Nous venons de découvrir ce forum et je vais vous exposer notre problème en étant toutefois assez vague de manière volontaire.
Je ne souhaite pas plus entrer dans les détails et je ne pense pas qu'il y aura une suite mais le dégout des abus me fait réfléchir de plus en plus.
Dans un service de 10-15 agents, nous avons eu des remontées de plus de la moitié des agents sur des dysfonctionnements importants.
Il y a eu de nombreux départs, de nombreux arrêts maladies pour dépression, deux "menaces/tentatives" de suicides.
Des dysfonctionnement importants (management, chantage, corruption).
La direction, les représentants du personnel, le médecin du travail, les RH et plusieurs personnelles sont au courant.
Absolument rien ne bouge. Aucune enquête interne ou externe.
Ces irrégularités ont causés un préjudice à des agents du services mais également à l'ensemble du personnel du laboratoire.
Si des évènements faux ont conduit a fausser le classement des agents ITA, la répartition des primes, la position vis à vis des recrutements, alors de nombreux agents du laboratoire ont été victime de ce service avec perte d'avancement ou de primes.
Aujourd'hui, les représentants du personnel ne peuvent pas intervenir car ils sont en poste.
Certains ont évoqué plusieurs fois des problèmes à la direction mais il y a toujours une excuse.
Il y a un problème chaque année avec un agent différent mais chaque problème est géré de manière indépendante. Aucune analyse sur les dysfonctionnements sur plusieurs années.
Nous pensons que les devoirs d'un fonctionnaire n'ont pas été respecté mais comment le signaler en sachant que les agents qui souhaitent parler ont une carrière, sont passé à autres choses, sont soumis au devoir de réserve.
Alors qu'il y a eu deux tentatives de suicide dans ce service et de nombreux cas de conflits, plusieurs signalements au médecin du travail, aucune enquête n'est ouverte, on ne questionne pas les agents en poste ou ceux ayant quitté ce service.
Nous n'avons plus confiance dans la direction ou au dessus car nous pensons qu'elle préfère éviter tout scandale tant qu'il n'y a pas un suicide de réussi.
Comment signaler ces agissements et a qui en sachant qu'un lanceur d'alerte célèbre a fini exilé en Russie ?
Que se passerait il si un agent évoquait ces faits devant un organisme chargé de lutter contre les irrégularités dans la fonction publique ?
Nous souhaitons faire un signalement pour le bien de la société mais faut il ensuite faire une croix sur sa vie professionnelle ?
Je reste assez flou mais comment réagir dans ce genre de situation quand personne n'a intérêt (les différents N+1) que l'affaire ne s'ébruite.
Bonjour,
Déjà il faut contacter un représentant syndical pour exposer exactement la situation et réduire les risques. Une fois cela sécurisé, il faut passer à la divulgation avec des faits et témoignages.
Je suis à votre disposition si vous souhaitez contacter le SNPTES pour vous aider dans cette démarche.
Bonjour
Vous pouvez effectivement contacter mon camarade et ami Xavier, secrétaire national et chargé, notamment, du secteur CNRS (mail ou message privé).
S'agit il d'une unité propre ou d'une UMR ?
des signalements ont-ils été fait sur ne registre prévu à cet effet ?
Cordialement
CC
Préambule : je ne suis pas syndiqué, ce qui suit est l'opinion d'un ITA CNRS.
Bonjour,
Il existe également au CNRS une cellule de signalement d'harcèlement moral qui est un recours important avant de passer par les tribunaux. Reste à motiver les agents concernés...
Un numéro d'écoute (sous-traité par le CNRS sauf erreur) est également disponible, anonyme et sans lien avec le signalement (à vérifier avec la cellule) pour le soutien moral/psychologique.
Enfin vous pouvez les motiver à contacter la cellule sans pour autant qu'ils enclenchent tout le processus derrière, la première étape est simplement une prise de contact avec rdv téléphonique/visio.
De mon expérience, ne jamais rester dans un climat délétère et partir en faisant entendre son point de vue.
Espérer un changement est un pari très risqué pour sa santé quand une mauvaise culture est en place.
Bon courage à vos collègues.
PS : plus les années passent, plus j'aimerais que les délégations aient de vrais moyens d'inspection des unités et du pouvoir hiérarchique sur les directions. Plus de mobilité serait également préférable pour tout le monde...
Citation de: Alpes le 12 Octobre 2023, 11:12:02PS : plus les années passent, plus j'aimerais que les délégations aient de vrais moyens d'inspection des unités et du pouvoir hiérarchique sur les directions. Plus de mobilité serait également préférable pour tout le monde...
Les problèmes relationnels ne sont pas que le fruit de directions de laboratoires incompétentes, autoritaires etc.
Il existe de la malveillance entre collaborateurs, entre agents et supérieurs hiérarchiques et entre supérieurs hiérarchiques et agents.
Mais je vous rejoins, plus de poids des RHs serait bienvenu.
Citation de: Ysokras le 12 Octobre 2023, 11:45:07Les problèmes relationnels ne sont pas que le fruit de directions de laboratoires incompétentes, autoritaires etc.
Il existe de la malveillance entre collaborateurs, entre agents et supérieurs hiérarchiques et entre supérieurs hiérarchiques et agents.
Oui mais le rôle de la direction est précisément de jouer les arbitres locaux, de faciliter le travail des agents et non de couvrir un fonctionnement toxique...une direction n'est pas un trophée mais une responsabilité vis-à-vis de ses collaborateurs que sont tous les personnels d'une unité.
Enfin idéalement...ou à l'avenir ?
Entièrement d'accord mais une direction a des moyens ou des leviers plus que limités.
C'est aussi une des raisons des grandes difficultés à trouver des DUs.
Bonjour,
je vous conseille de contacter la médiatrice du CNRS (https://www.cnrs.fr/fr/personne/pascale-beyma).
Cordialement
Bon courage. Ce ne sont que des mots mais je le dis parce qu'il y a du vécu.