Bonjour,
je souhaiterais muter dans mon université je suis tech de Bap A et c'est vraiment très compliqué avec cette Bap A aucun mouvement interne depuis presque 9 ans, comment faire?les postes de cette Bap sont toujours mis aux concours et jamais à la mutation.
Merci d'avance pour votre retour.
Bonjour,
Il s'agit probablement d'une politique locale RH qui peut changer, notamment en étudiant ce point en CSA.
Bon après-midi.
Merci Jacky60
Bonjour,
nombre d'établissement organise un mouvement interne annuel.
Si ça n'est pas le cas dans votre établissement, il faut voir à faire évoluer la pratique.
Donnez nous le nom de votre établissement d'affectation et nous ferons un point avec les délégués locaux de votre secteur.
Cordialement,
CC
Citation de: ccedric21 le 04 Octobre 2023, 09:04:28Bonjour,
nombre d'établissement organise un mouvement interne annuel.
Si ça n'est pas le cas dans votre établissement, il faut voir à faire évoluer la pratique.
Donnez nous le nom de votre établissement d'affectation et nous ferons un point avec les délégués locaux de votre secteur.
Cordialement,
CC
Bonjour Cédric,
Il est intéressant de noter un mouvement inverse : mon établissement organisait un mouvement interne pour les BIATSS, mais est revenu sur cette pratique.
2 éléments viennent appuyer cette annulation du mouvement interne :
- cela donnait un travail conséquent aux RH (et cela forçait aussi l'établissement à présenter ce mouvement aux représentants des personnels, ce qui leur déplaisait - aux RH, pas aux OS)
- l'évolution de la réglementation : chaque poste vacant doit être ouvert au fil de l'eau au recrutement externe, via un passage par le site https://choisirleservicepublic.gouv.fr/
Cela conduit à des moments plutôt ubuesque, ou des collègues cherchant à bouger au sein de leur composante (parfois service) doivent faire acte de candidature externe, avec entretien et mise en concurrence avec les extérieurs - y compris des futurs CDD, et bien sûr des mouvements quasi immédiats, parfois avec l'aval des RH, et de plus en plus souvent sans même les avertir.
Autant la partie sur le "sur travail" des RH ne nous convainc pas, autant nous n'avons pas d'éléments pour la partie réglementation...
C'est vraiment propre à chaque RH en fait... Dans mon ancienne univ, on avait un mouvement interne d'une durée de 1 mois chaque année, et si il restait des postes non pourvu derrière, ca partait sur la BIEP
c'est effectivement propre à chaque établissement. Et certains feraient bien de s'inspirer des bonnes pratiques de ceux qui comprennent que la question de l'attractivité, du sentiment d'appartenance à l'institution "établissement" passe par les pratiques qui permettent aux agents de s'épanouir au mieux dans leurs activités de service public. C'est, en partie, au cœur des problématiques des établissements.
Ainsi, permettre et parfois favoriser la mobilité interne, est bénéfique pour tous. En mode gagnant/gagnant.
C'est balivernes que de dire que les postes doivent systématiquement être mis au mouvement sur choisirleservicepublic. Mettre Paul sur ne poste de Brigitte parce que chacun s'y retrouve, ça n'est pas avoir un poste vacant.
Ou alors, si un établissement pratique la chose, qu'il diffuse en priorité ces offres publiques de manière systématique et volontaire, à ses propres agents afin qu'ils puissent postuler sans pour autant devoir perdre le temps, souvent précieux à tous, que nécessite la recherche ou la lecture des offres sur la plateforme dédiée à la mobilité.
Organiser un mouvement interne, c'est déjà favoriser la mobilité. Or, si les plateformes interministérielles existent, c'est bien que la mobilité est à encourager. Mais quand on sait les particularités des métiers de L'ESR, on sait qu'il n'est simple, ni d'attirer, ni de trouver la perle rare notamment dans les métiers très spécifiques.
Gagnant/gagnant aussi parce qu'il est plus profitable à l'établissement de permettre aux agents de prendre un nouveau poste pour y apporter son expérience et progresser, que de les laisser sur un poste ou ils ont fait le tour, peutvent s'ennuyer et, de fait, être moins investie et motiver.
Il faut donc faire remonter ces questions à vos délégués locaux, mais aussi, vous impliquer à leurs côtés pour contribuer à obtenir gain de cause et faire évoluer les situations.
Les directions et équipes dirigeantes changent. Les réfractaires ne restent pas toujours en place et peuvent certainement évoluer, puisque, selon l'adage, je n'ose imaginer que les chefs d'établissement soient de ceux qui ne sont pas capables de changer d'avis.
Cordialement,
CC