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Retour au travail après arret de travail dû à harcèlement généralisé

Démarré par Olivier_adhérent, Hier à 09:10:03

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Olivier_adhérent

Il y a 3 semaines, les ITA CNRS sont tous revenus de congé. Il devait y avoir des congés scolaire, je suppose. Comme si cela ne suffisait pas que mon collègue refuse de m'adresser la parole ni même envoyer un mail. Tous les ITA CNRS sont revenus et ont fait pareils. Pas de salutations, je n'existe pas, et je parle dans le vide.
Je me suis dit mais c'est quoi leur problème? Ils reviennent tous de vacances, alors que j'étais dans l'établissement sans avoir le moindre travail à faire, vive le bore-out et ils décident tous d'adopter le même comportement que mon collègue. Je me suis dit "putaing mais qu'est ce que j'ai fait à ces gens que je ne connais pas?" Une collègue du ministère des armées arrive et elle, elle me dit bonjour.
J'ai carrément pété un câble. J'ai eu le réflexe d'appeler une ligne spécialisée dans les cas "spéciaux". Ils m'ont conseillé de rentrer chez moi. J'ai posé une journée de congé et mon médecin m'a mis en arret de travail en m'expliquant ce qu'il y avait à faire pour "rétablir".
J'ai fait tout ce qu'il est possible de faire :
  • Signalement auprès des cellules harcèlement du Minarm et du cnrs,
  • Lettre en LRAR à la DR4 et à la Direction des ressources humaines
  • Signalement auprès du directeur qui est CNRS, qui m'a répondu en se moquant et m'a envoyé le flyer de la cellule anti-harcèlement. Ce n'est guère étonnant, il fait du victim blaming. Il m' a même donné pour objectif de m'entendre avec le collègue qui refuse même de me saluer.
  • J'ai fait un compte rendu circonstancié avec tous les jours où j'ai pris des notes
  • Au mois d'aout, j'ai démarré 2 ordinateurs.
  • Au mois de septembre j'ai livré un ordinateurs
  • Au mois d'octobre, j'ai installé un serveur GLPI mais seuls les ordinateurs de la salle stagiaire sont dans glpi (10 ordinateurs). Selon mon collègue ce n'est pas necéssaire pour le reste du parc.
  • la semaine où ils étaient tous en congé. En faisant les poubelles, j'ai fait un ordinateur à partir d'autres ordinateur pour mettre un serveur Active Directory mais il n'est pas en production parce le collègue et le directeur ne croient pas que ça marche (ils n'ont pas vérifié).
  • Evidemment, je n'ai pas de télétravail, refusé par le directeur et la seule demande de formation que j'ai fait a aussi été refusé
On ne t'accorde aucune crédibilité, on te dévalorise, on te déni la moindre compétence et expérience professionnelle, on te fait du mépris de classe, les bobos de PAris-saclay vs la province des cul terreux, on te snobe, on t'infantilise, on te dénigre, on te méprise, on te retire ton existence au sein de l'établissement.
Il n'y a donc rien ni personne pour dire à ces gens d'arrêter? A la TV les gens disent que le racisme est systémique au sein de la Police Nationale. Pour avoir travaillé au ministère de l'intérieur dans un commissariat central, je dirais que le racisme est systémique au CNRS. Ce n'est pas le premier labo que je vois où les noirs s'enfuient les uns après les autres ou sont victimes de harcèlement. JE me souviens du premier laboratoire où j'ai été affecté après concours où les IT me disaient être un untermensch ou un consanguin parce que je suis de la province.
Demain je vais affronter ces gens à nouveau. J'aime bien mon métier mais j'en ai marre de travailler avec des gens toxique et racistes. Des gens vont dire, j'ai fait quelque chose pour en arriver là. Oui, je ne suis pas le personnage de banania qui amuse la galerie par ses bouffoneries.

alexandre29

Bonjour,

Déjà je vous apporte mon soutien dans cette situation compliquée.

Sans parler de harcèlement ou de racisme qu'il faudrait documenter et poursuivre la démonstration; la situation managériale n'est pas normale. Vous n'arriverez pas à imposer que vos collègues vous parlent ou disent bonjour.

Il y a surement une situation qui a dégénéré pour en arriver là et votre hiérarchie devrait s'emparer du sujet car elle est délétère pour vous et votre santé. Il faudrait arriver à trouver un médiateur qui puisse crever l'abces et faire que les gens se parlent; le moment ne sera pas agréable mais au moins les choses seront dites et chacun pourra faire un pas puis un second. Je ne dis pas que cela est le cas ici mais très souvent les tords sont partagés et chaque partie ne s'écoute pas et ca dégénère....

il n'y a pas de médiateur chez vous? le service RH ? la santé au travail ?

bien cordialement,