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Communiqué SNPTES Lille

Démarré par Cathy75, 19 Avril 2024, 14:53:20

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Cathy75

Le communiqué du SNPTES concernant l'annulation de la conférence de JL Mélenchon à Lille est vraiment désolant car il n'y a pas que des éléments extérieurs qui se sont exprimés mais les personnels aussi sont opposés à cette propagande dont le seul but est électoral. Est-ce que des gens qui ne savent même pas où est le Jourdain ont le niveau pour venir à l'Université faire une conférence sur la guerre Israël-Hamas? Dire que l'islamo-gauchisme au sein des établissements est un fantasme est une contre-vérité démentie par nos propres expériences sur le terrain. En plus, pour avoir visionné par exemple des vidéos tournées à Sciences-PO Paris, il faut être de mauvaise fois pour le nier. Sans parler des problèmes d'antisémitisme remontés au niveau du ministère avec des étudiants juifs menacés ou agressés. La liberté académique s'arrête là où l'apologie du terrorisme et l'antisémitisme commencent, d'ailleurs la justice est saisie concernant plusieurs personnalités publiques.   

Cathy75

Mon post a été rattrapé par l'actualité avec l'audition par la police de Rima Hassan pour apologie du terrorisme hier et les joutes verbales de JL Mélenchon contre le président de l'université de Lille. Il est clair que ces gens n'ont rien à faire dans nos amphis, les étudiants et les personnels ayant besoin de débats sereins, impartiaux et de sécurité dans ces temps troublés. Je suis satisfaite que le SNPTES, dans son dernier communiqué, ait réagi aux attaques de JL Mélenchon.

sylvain21000

Bonsoir, pas certain que venir cracher votre haine d'un parti politique de gauche en période electorale sur un forum syndical soit approprié, encore plus en utilisant le terme desastreux et incompréhensible d'islamo gauchisme.

Cathy75

Bonsoir,

Dans ce cas
Citation de: sylvain21000 le 20 Avril 2024, 22:32:18Bonsoir, pas certain que venir cracher votre haine d'un parti politique de gauche en période electorale sur un forum syndical soit approprié, encore plus en utilisant le terme desastreux et incompréhensible d'islamo gauchisme.

Ce parti est mis en cause pour apologie du terrorisme, la justice étant saisie à son sujet pour plusieurs personnalités. Si vous n'y voyez pas d'inconvénients tant pis pour vous. Quant à l'islamo-gauchisme, il s'est concrétisé lorsqu'ils ont défilé en novembre 2019 aux côtés du CCIF (aujourd'hui dissous suite à l'assassinat de Samuel Paty) et par toutes les polémiques où ils prennent systématiquement position contre les valeurs laïques de la république.

sylvain21000

#4
En faisant une rapide recherche je me suis rappelé de ce communiqué du SNPTES

https://www.snptes.fr/index.php?lvl=notice_display&id=12778

J'ai par ailleurs pu voir que vous êtes coutumière de ce genre de propos

Alain Favennec

#5
Bonjour,

Je préviens d'avance nos lecteurs, j'ai, comme nous tous et toutes, du travail qui m'attend et je ne pourrai pas me transformer en modérateur toute la journée.

En tant que Secrétaire général adjoint du SNPTES, je tiens à préciser les points suivants.

Lorsque mes camarades ont écrit dans l'un des communiqués que vous citez, que nous condamnions "les propos de certains dirigeants politiques qui pensent que l'université française est dominée par une pensée islamo-gauchiste", nous pesons nos mots, le service public de l'enseignement supérieur public n'est pas dominé, loin de là, par un tel courant qui reste d'ailleurs à définir.
Le SNPTES, dans un autre communiqué cité dans cette discussion, avait d'ailleurs mis au défi une ancienne ministre "de préciser un peu plus les faits (d'islamo gauchisme) et, si ces derniers existaient, de saisir les instances administratives, notamment, disciplinaires, ainsi que le procureur(e) de la République comme l'y autorise l'article 40 du Code de procédure pénale".
Cela n'a pas été suivi d'effets et pour cause, ces faits rarissimes, lorsqu'ils sont avérés sont le fait, le plus souvent, de personnes extérieures à l'université ou d'étudiants (certains disent de pseudo étudiants).

Quant à Science po Paris, citée dans cette discussion, il ne s'agit pas d'une université mais, comme cet établissement le précise sur son site, d'une "école privée constituée en société par actions (...) libre de choisir ses étudiants, ses enseignants et ses programmes". Bref, cette situation nous échappe.

Autrement dit, les débordements dont vous parlez ne sont pas le fait de personnels des universités, ni de l'institution, mais, de personnes extérieures, d'étudiants ou d'associations de type 1901.

Je me vois contraint de bloquer ce fil de discussions.

Bonne journée
Alain Favennec
Secrétaire général adjoint du SNPTES-UNSA