Concours interne d'IE CNRS en BAP E : précisions sur le reclassement

[Roy]

Bonjour,

Je suis actuellement ingénieur d'études hors classe, échelon 3, en BAP E sur un poste de fonctionnaire universitaire. Je bénéficie au sein de mon IFSE actuelle d'un complément pour fonctions informatiques (correspondant à l'ex Prime de Fonctions Informatiques). Dans le cas où je serais lauréat d'un concours interne du CNRS d'ingénieur d'études en BAP E, pourriez-vous svp me dire :

• si je conserverais mon grade (hors classe) et échelon (3) actuels ?
• si je bénéficierais de l'IRI (Indemnité de Référence des Informaticiens) dans le cadre de l'IFSE ?

En vous remerciant, cordialement.

[Xav_D]

Bonjour,

Non, vous seriez reclassé en classe normale au 13e échelon, vous entrez dans le corps même si vous venez d'un corps équivalent.
Bien entendu, vous bénéficieriez de l'IRI dans le cadre de l'IFSE.

J'espère que par ailleurs vous êtes mobile géographiquement.

[Roy]

Bonjour,

Je vous remercie pour votre retour.

Actuellement en poste dans une UMR Université/CNRS, je constate que mes collègues du CNRS ont des évolutions de carrière (passage de AI vers IE, ou IE vers IR par exemple) beaucoup plus rapides et fréquentes que nous autres agents universitaires. Je suis donc assez déçu du soutien apporté par mon université dans ce domaine à ses agents, et de ce fait envisage de changer d'employeur (Université vers CNRS).

Je suis malheureusement peu mobile géographiquement, mais prêt à rejoindre si besoin une autre unité mixte présente dans mon université. C'est la raison pour laquelle je me posais la question de postuler à des concours internes non affectés (CINA) du CNRS, qui donneraient la possibilité de ne pas (ou peu) avoir à bouger géographiquement.

Si je réussisais un CINA d'IE CN CNRS, combien de temps devrais-je attendre avant de pouvoir :

• candidater au tableau d'avancement (passage en IE HC du CNRS) ?
• candidater à la liste d'aptitude (passage en IR 2C du CNRS) ?
• candidater à toute autre procédure (concours, mobilité interne etc.) permettant de passer dans le corps des IR du CNRS ?

En vous remerciant, cordialement.

[Xav_D]

Bonsoir,

Au CNRS, on ne candidate pas au TA ou à la LA, c'est uniquement sur proposition du directeur d'unité ou de service.
Pour ce qui est des concours IR, il suffit d'avoir 7 ans d'ancienneté dans un corps de catégorie A.

Pour ce qui est des CINA, ce sont les instituts de rattachement qui décident de l'unité ou du service d'affectation. Il est donc fort possible que le poste proposé soit fortement éloigné de votre localité d'origine.

[Roy]

Bonjour,

Merci pour ces précisions concernant l'avancement de carrière au CNRS.

Concernant les CINA, sur un autre fil de discussion datant de 2019 (https://forum.snptes.fr/index.php?msg=70769), vous semblez pourtant dire que pour les personnels travaillant dans une UMR (ce qui est mon cas) la nomination se faisait généralement sur place. Est-ce toujours d'actualité ? Ou alors est-ce que la nomination sur place concernerait essentiellement les personnes qui postuleraient à un corps supérieur dans le cadre d'un CINA (par exemple si dans mon cas je postulais à un concours d'IR) ?

Cordialement.

[Xav_D]

Bonjour,

La nomination sur place était effectivement la norme jusqu'à il y a environ 2 ans. Le CNRS a revu cette politique depuis que le ministère considère que les lauréats externes aux concours internes (LECI) sont des recrutements externes et l'impute aux postes à ouvrir en concours externes.

Le CNRS nomme donc les LECI là où sont ses priorités d'ouverture de poste.

[Roy]

Bonjour,

Je vous remercie pour ces éclaircissements, vos informations sont précieuses et me permettent d'avancer dans ma réflexion.

J'espère que cela pourra également aider d'autres collègues qui liront ce sujet.

Bien cordialement.

[informaticienCNRS]

@Roy : Soyez vigilant, dans certaines universités, les primes sont 25% supérieures à celle du CNRS. Je connais un collègue de l'université qui a réussi un concours CNRS puis est revenu à l'université car il était mieux payée à cause de la différence du montant des primes.