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Détails LPR

Démarré par jujutou, 26 Janvier 2022, 16:38:41

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jujutou

Bonjour,

J'essaie de comprendre et savoir exactement à combien va concrètement correspondre les revalorisations indemnitaires de différents postes, dont le mien Ingénieur d'études.
Mais il n'y a aucun chiffre clair, soit ça parle à chaque fois de millions d'euros, soit de moyenne, soit à l'issu de 2030, ...
J'ai du mal à imaginer le gouvernement avancer sans rien avoir calculé et faire dû à peu près chaque année !

Je suis tombé sur cette vidéo il y a quelque temps qui avait un discours plus visuel et compréhensible. Mais il y a des informations que je trouve étrange.

https://www.youtube.com/watch?v=iRIzKE1L3BY&ab_channel=EnseignementSup%2CRecherche%26Innovation

Par exemple : Bastien - Technicien classe normale 1er échelon : en 2020 il est au 1er échelon avec un IMC de 349. Or, sur les grilles Inserm de 2021, l'IMC 349 est pour l'échelon 2...
Et en 2027 il n'est qu'au 2eme échelon, il n'évolue pas en 7 ans ? (sauf si c'est une erreur de frappe, et qu'il voulait mettre échelon 5)
De plus, on ne sait pas si l'augmentation dont ils parlent est liée à l'augmentation par l'échelon ou une augmentation de la LPR. Comme le salaire est donné en net, difficile de comparé avec les grilles en brut.

Et puis, aucune info pour les ingénieurs ?

Bref, puisque le protocole a été validé par toutes les parties, y a-t-il un document officiel qui atteste l'augmentation prévue et la répartition détaillée selon les années ?

Il doit bien exister pour indiquer comment faire aux différentes administrations et services RH.

J'ai beau chercher, je ne trouve rien de clairs avec des chiffres précis.

Merci de votre aide

jujutou

Bonjour,
Je me permet de relancer le sujet.

Quelqu'un saurait-il m'expliquer concretement ce qui est prévu pour les ITA niveau rémunération avec la LPR ?
A part voir des articles sur le repyramidage des ITRF, je ne vois pas grand chose.

Les chercheurs ont eu une belle augmentation des primes! C'est bien, il était temps, l'ancien système était abérrant. Mais il doit bien y avoir quelque chose de prévu pour les ITA aussi non ? (IE pour ma part)

Merci !

Xav_D

Bonjour,

Désolé, il nous arrive aussi de prendre quelques congés, d'où le délai à vous répondre.

Le cadencement de revalorisation est connu, mais c'est une enveloppe globale annuelle de 92M d'euros pour l'ensemble du champ LPR pour la revalorisation salariale. Ensuite globalement au niveau prime les collègues de catégorie C ont été servis en une fois pour la durée de la LPR, même si d'ici la fin de celle-ci il va certainement y avoir de micro-adaptation. Pour la catégorie B, le plus gros saut a été effectué et même si à minima un TCN groupe 3 devrait percevoir plus qu'un ATRP1 groupe 1, mais comme le ministère calcule les enveloppes allouées à chaque organisme en fonction des moyennes annuelles de primes versées et considère qu'est une prime toute somme versée sur le bulletin de salaire qui n'est pas le traitement, le complément familiale de traitement ou l'indemnité de résidence, cela fait augmenter la moyenne. Le ministère corrige chaque année la trajectoire des enveloppes en fonction des "résultats" de l'année précédente.

En gros, la revalorisation des primes à commencer principalement par la catégorie C, puis la B. Cette année (à partir de 2023), on devrait avoir la fin des grosses revalorisations de la catégorie B et le début de la revalorisation plus visible de la catégorie A.

Néanmoins, comme indiqué plus haut, les enveloppes allouées dépendrons de la moyenne de prime dans chaque EPST pour chaque corps, donc plus les agents d'un corps auront recours à l'indemnisation des jours de CET ou compteront d'informaticiens ex-PFIstes ou récipiendaires de l'IRI par exemple pour le CNRS, plus la moyenne par agent sera élevée et moins la part de l'enveloppe sera importante pour le corps considéré. C'est pour cette raison que le SNPTES a demandé à la ministre dès sa première entrevue que les trajectoires soient réévaluées par rapport au socle par corps et GF plutôt que par rapport à une moyenne qui ne signifie pas grand chose.

J'espère avoir pu vous apporter quelques éclaircissements et n'hésitez pas si cela génère de nouvelles questions ou demandes de précision.

jujutou

Bonjour,

Je vous remercie pour votre réponse. Je ne l'avais même pas vu, ni eu de mail ^^'

Je ne suis pas sur de touts saisir (PFI et IRI ?) mais je comprends le principe. En effet, accumuler toutes les primes qui sont hyper dépendantes d'un agent à l'autre et des moments n'est pas logique. Prendre le socle commun à tous est plus pertinent.

Mais on dirait qu'ils cherchent n'importe quel moyen pour économiser ...

C'est très bien que les agents C et B ait eu une revalorisation en premier, c'est normal !

Ma question était plus que je ne trouve aucune info sur une quelconque revalorisation en BAP A (alors qu'il y en avait pour les C et B). On ne sait ni si elle aura lieu, ni quand, ni de combien...

Pourtant, j'imagine mal établir des enveloppes sans avoir d'éléments avant.

Avec les élections professionnelles, j'entends beaucoup parler d'une différence indemnitaire entre intra-MESRI et entre ministère pour un même poste. Notamment entre ITA et ITRF. Idem, je ne trouve aucune donnée sur cette différence et sur l'importance de cette différence. Avez-vous des infos ?

Ce que je souhaite savoir, c'est quelle est la revalorisation que l'on peut espérer ? 30, 50, 100, 200€/mois ? À quoi s'attendre.

Merci pour vos réponses !

Xav_D

Bonjour,

Nous ne pouvons malheureusement pas vous dire quelles seront les évolutions puisqu'à part pour les chercheurs et les enseignants-chercheurs pour la composante statutaire du RIPEC, ce sont les établissements qui décident plus ou moins en fonction de l'enveloppe dont on les dote.
Pour ce qui est des différences, la trajectoire indemnitaire de la LPR devrait permettre d'atteindre les mêmes moyennes de primes pour l'ensemble des corps de l'enseignement supérieur et de la recherche. Le problème est dans le calcul par moyenne. Si dans certaines universités les montants servis sont très importants, dans d'autres établissements comme le MNHN ou l'IPGP, ils sont plus faibles qu'au CNRS ou dans un autre EPST.

C'est pour cette raison que le SNPTES-UNSA demande depuis le début que l'on se fonde pour le calcul sur le socle de prime par corps et groupe de fonction plutôt que ces moyennes qui sont autant de forêts cachant les arbres.