Mutations et Promotions

[huggy]

Bonjour,

cela fait quelques mois que je ne me suis pas à exprimer, mais aujourd'hui je souhaite rebondir sur un sujet essentiel qui est d'une part les mouvements de Mutation qui ont eu lieu hier pour la filière des bibliothèques, d'une part, mais aussi et surtout sur une "TRES FORTE" remise en question des concours INTERNES.

* Tout d'abord, suite au mouvement national du corps des BIBAS, certains établissement ont eu la chance d'obtenir pas moins de 4 nouvelles arrivées pour septembre 2018. C 'est une très bonne chose en soit pour permettre à la structure de continuer à mener ses missions à effectifs constant. Cependant, et j'encourage vivement les organisations syndicales, les élus des commissions qui siègent, les représentants des personnels etc.. à évoquer ce sujet et à poser la question suivante :

Pourquoi doit on continuer à fonctionner de cette manière, en privilégiant à 200 % les mutations donc 4 personnes, plutôt qu'à se dire qu'on pourrait quand même penser beaucoup plus à faire des promotions sur place du personnel existant de catégorie C qui se "morfond" à faire toujours les mêmes tâches depuis 20-25 ans sans aucun espoir d'évolution, avec une frustration grandissante en voyant arrivr des collègues BIBAS A un moment toutes ces personnes ne pourraient pas se dire il faut réformer cette façon de faire depuis des décennie en donnant la possibilité de promovoir plus de personnes sur place en catégorie B qui cravachent tous les jours, et de partager donc les mutations promotions :  c quand même humain à un moment de dire OUI les personnes en place auront au moins cette possibilité là.

* 2 ème point qui est indirectement en lien avec le premier, et qui me met "hors de moi" toutes les années : c le problème des concours internes qui permet en cas de réussite au concours d'obtenir un poste de la catégorie supérieur.

Serait il possible urgemment qu'un jour les personnes qui défendent nos droits, d'évoquer avec les personnes "hauts placées", l'idée qu'un personnel de catégorie C qui souhaite évoluer et qui a fait largement ses preuves, ne soit plus obligé de passer une écrite au bout de 25 ans de service mais plus simplement un EXAMEN PROFESSIONNEL avec un oral Franchement entre nous, qui peut penser qu'à 50 ans on va potasser comme à 20 ans, pour au final être démoralisé à la vue des résultats obtenus. Il faut vraiment se pencher sur ce problème car l'intitulé INTERNE, veut bien dire ce qu'il veut dire. Je suis donc à 2000 % pour réformer les concours internes car on devrait permettre à des gens qui sont dans la même structure de pouvoir valider ce concours uniquement par le biais d'un examen PRO. Pourquoi cela se fait il pour le changement de GRADE, et pas pour l'évolution des personnels. J'espère vraiment que vous en prendrez note et que la majorité des représentants se rendront compte qu'il faut casser cette formule.

Merci des réponses qui seront apportées, et EXPRIMEZ VOUS tous les personnels de bibliothèque qui souhaitent un jour faire autre chose que de coller des étiquettes et prêter des ouvrage !!!!

[Emmanuel MAUJEAN]

Bonjour,

Pour votre premier point: la décision d'ouvrir des postes au recrutement ou à la promotion n'appartient pas aux établissements, mais au ministère. Il n'y a aucun lien entre postes vacants (ouverts à la mutation) dans un établissement et possibilités de recrutement national par concours ou promotion. C'est donc un jeu de "chaises musicales" tel que vous le constatez. Les 4 BAS partants n'ont sans doute pas disparu, on ne peut donc pas les "remplacer" en "créant" 4 nouveaux BAS qui du coup seraient 4 fonctionnaires de plus dans l'effectif national.

Pour votre second point, le changement de corps exige un investissement personnel important pour exercer de nouvelles missions, d'un niveau de responsabilité accrue: sans doute les concours internes reflètent-ils cette exigence. (Ils restent un peu moins chargés que les concours externes). Je vous rejoins en partie en constatant qu'ils sont plus académiques, plus théoriques que les concours équivalents dans d'autres filières.

Je ne crois pas qu'aucun Magasinier se contente, aujourd'hui, d'étiqueter, ranger et prêter des livres. Dans les bibliothèques une foule de missions et de technologies permettent de s'investir, d'évoluer, et de voir sa valeur professionnelle reconnue lors d'un oral ou d'une promotion. Depuis plusieurs années c'est une position distinctive du SNPTES de donner la priorité à la valeur professionnelle et aux acquis de l'expérience dans les CPE et les CAP.

Le SNPTES, chaque année lors de la concertation sur la circulaire de gestion de notre ministère, demande l'augmentation du taux de promotion et le respect de la promotion sur la valeur professionnelle, pour maintenir les effectifs et reconnaître l'investissement des collègues.