Bienvenue sur le forum SNPTES-UNSA. Cet espace de discussions vous est spécialement dédié. Il privilégie les échanges d'ordre professionnel et syndical. Il est libre d'accès et vous permettra de nous questionner afin d'obtenir rapidement une réponse à votre demande. N'hésitez pas à le parcourir.  Pour vous tenir informé de l'actualité sur vos statuts, votre carrière et votre vie professionnelle consultez également notre site Internet.

Prime fonctionnaires finances publiques

Démarré par labo52200, 09 Janvier 2019, 20:21:09

« précédent - suivant »

labo52200

Bonsoir,

Tout est dans mon titre: et ça continue ! Après les policiers, les gendarmes, c'est au tour de tous les fonctionnaires des finances publiques de percevoir une prime de 200 euros nets, elle est pas belle la vie!!!!
Bon sang ! Mais vous allez vous réveiller vous les syndicats de fonctionnaires, sommes nous des pestiférés à ce point dans ce triste ministère de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur ? C'est tout de même incroyable que personne ne bouge, tout va bien dans le meilleur des mondes possible. Je n'en reviens pas que ces esbroufes annoncées dans tous les médias ne suscitent aucune réaction !! Nous percevons déjà les plus basses primes mensuelles tout ministères confondus, un CIA inexistant, des indemnités au ras des pâquerettes (et imposables malgré la dénomination indemnité!!!), une considération de mer** par nos pairs, et là, ce gouvernement qui ne cesse de diviser pour mieux régner, mais qu'attendez-vous pour bouger et défendre nos intérêts !! Je suis syndiqué SNPTES mais je pense que je ne vais plus donner mon argent pour rien, je pense mettre un terme à ce cinéma sous peu !! Je n'ai jamais vu un tel malaise chez les fonctionnaires du MESR, et surtout aucune réaction de nos chers syndicats, tous confondus !!! En près de 25 ans de fonctionnariat, nous sommes tombés bien bas, c'est honteux !!!! Je pense (non je suis sûr) que les syndicats sont à la botte de ce gouvernement!!!

Source:

https://www.lci.fr/politique/prelevement-a-la-source-darmanin-annonce-une-prime-de-200-euros-nets-pour-les-fonctionnaires-du-fisc-2109526.html



labo52200

C'est 200 euros nets, mais là n'est pas le problème, c'est le principe, alors pourquoi certains et pas les autres, punaise nous sommes tous fonctionnaires oui ou non?
Nous sommes rémunérés à coups de pompes dans le c**, ni 13ieme mois, ni primes à la hauteur d'autres ministères ( je suis passé par le ministère des armées et mon  IFSE de technicien CN état de 672 euros mensuels quand à l'éducation je perçois 390 euros), nous sommes tous recrutés sur titres ou concours et aucune rémunération n,est commune, et je ne vous parle pas des fonctionnaires des finances qui perçoivent 14 mois de salaires .
Quand les syndicats vont-ils commencer à nous défendre ? Réellement et sérieusement !!!!!


Alain Favennec

#3
Citation de: labo52200 le 09 Janvier 2019, 20:21:09
Je n'ai jamais vu un tel malaise chez les fonctionnaires du MESR, et surtout aucune réaction de nos chers syndicats, tous confondus !!! En près de 25 ans de fonctionnariat, nous sommes tombés bien bas, c'est honteux !!!! Je pense (non je suis sûr) que les syndicats sont à la botte de ce gouvernement!!!

Je rassure labo52200, le SNPTES n'est pas à la botte de ce gouvernement ! Et pour répondre à son excellente question (pourquoi le SNPTES n'a pas réagit à ces primes spéciales ?), je répondrais que nous nous voyons mal, directement ou indirectement, nous attaquer à d'autres collègues fonctionnaires  en critiquant leurs primes dans un communiqué.
Par ailleurs, et sincèrement, je préfère travailler dans nos secteurs d'activité (éducation nationale, enseignement supérieur et recherche), avec un peu moins de primes, que de me faire insulter et roué de coup, comme le sont les CRS ou les gardes mobiles, par des types avinés ou des boxeurs. Je n'envie pas non plus, même s'ils ont plus de primes que nous(ce n'est d'ailleurs pas exact pour leurs catégorie B et C), nos collègues des finances publiques ... Ce n'est que mon avis.
Enfin, et je n'utiliserai pas ici la langue de bois (comme toujours !), il suffit de ressortir nos fiches de paie des 10 dernières années pour s'apercevoir que les choses, même si ce n'est pas parfait, ont évolué positivement en matière indemnitaire. Je ne connais plus de collègues, adjoints techniques, qui perçoivent encore 54 euros de primes par mois alors que j'ai connu, il y a encore quelques années, un tel scandale. Le SNPTES et ses militants, croyez moi, ne sont pas resté les mains dans les poches face à une telle situation et le combat continu.

Bonne journée
Alain Favennec
Secrétaire général adjoint du SNPTES-UNSA

mardia

laissons les syndicats revendiquer et ne faisons pas de comparaisons ou ne tenons pas de propos quel qu'ils soient sur des décisions non encore prises.
Le sujet serait plus "allons nous laisser le gouvernement saucissonner ou décortiquer les rémunérations et les indemnités de la fonction publiques" ?
Y aurait il des fonctionnaires plus méritants ?
Certes les actualités très proches sont sensibles, mais les fonctionnaires des autres administrations ne se sont ils pas investit, en 2018, dans leurs missions (BAC, réformes des lycées, SIRH, transition écologique,...) certes pas en novembre ou décembre. Mais une prime devrait prendre en compte toutes les missions de l'année. Aussi il m'est difficile de na pas avoir eu une prime spéciale en fin d'année alors que d'autres l'ont.
Les difficultés et violence existent aussi en EPLE, dans les écoles, le nombre de consultations et de RPS ne cessent d'augmenter dans toutes les administrations.
Alors que le gouvernement annonce une non imposition des primes (1000€ max, plus la hausse de 100€ du SMIC) dans le secteur privé, il faut savoir que la non imposition est une perte de rentrée pour l'état donc un cadeau, ce même gouvernement refuse de reconnaître les compétences et mérites, de donner une prime exceptionnelle pour ses fonctionnaires ou une augmentation de salaire !
Tous les collègues, catégorie C ou B  me questionnent me demandent pourquoi nous n'avons pas de primes de fin d'année.
Certes je peux expliquer que le syndicat se bat, revendique une hausse de la rémunération (point indice, promotion, carrière) qui serait acquise et prise en compte pour la retraite .... mais n'empêche que ce sentiment de laisser pour compte ou d'exclusion reste et demeure. Aussi, pour moi ile ne semble pas indigne de demander une prime de fin d'année il vaut mieux tenir que promettre.
Cdt
AW


Labo 75

Bonjour à tous,
Je suis bien d'accord avec Mardia: à force de défiscaliser à tout va les compléments de rémunération l'état se prive de rentrées fiscales, pour ensuite déclarer que "les caisses sont désespérément vides!". De là à penser qu'il organise sa future insolvabilité pour mieux tailler ensuite dans les effectifs, il n'y a qu'un pas, que je ne franchirai pas faute de preuves.
De même, ce n'est pas une solution de rajouter par-ci par-là une prime de temps en temps. Pas de cotisation (retraite, sécu, etc) dessus, et surtout aucune vision à moyen terme de leur pérennité. Régulièrement je m'interroge sur le sens de la prime IAT: nous sommes indemnisés pour faire notre métier, drôle d'idée non?
Je connais la réponse, ça couterait cher de remplacer toutes ce indemnités par du salaire (preuve en est avec les reports du PPCR, un RAFP de 5% (!) et le transfert prime-point beaucoup trop lent dans sa mise en place pleine et entière). Mais si on continue à laisser faire comme depuis trop longtemps, arrivera fatalement où la part salariale de notre rémunération deviendra dérisoire par rapport aux primes et indemnités. Avec les conséquences qu'on entrevoit déjà sur le financement de l'état et de nos retraites.

Labo 75

Mea maxima culpa...
Je me suis emballé.
Voici un lien donnant les taux de cotisation des différents éléments de notre traitement:
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F468
La fonction publique est vertueuse de ce point de vue.
Je reste tout de même convaincu du bénéfice d'un salaire avec la part de la rémunération indiciaire la plus importante possible et un complément indemnitaire réduit au minimum (plutôt que 75%-25% dans mon cas).
Encore une fois désolé pour la confusion de mon précédent message.

Ammour

Bonjour,

Citation de: Labo 75Je reste tout de même convaincu du bénéfice d'un salaire avec la part de la rémunération indiciaire la plus importante possible et un complément indemnitaire réduit au minimum (plutôt que 75%-25% dans mon cas).
Citation de: mardiaune hausse de la rémunération (point indice, promotion, carrière) qui serait acquise et prise en compte pour la retraite ....

Attention à ne pas être dogmatique, une revendication d'intégration des primes dans l'indiciaire est évidemment à défendre mais sur le sujet précis des retraites, le modèle par points avec intégration des primes qui semble se dessiner (source : Haut commissaire au retraite, Jean Paul Delevoye) serait plus favorable aux fonctionnaires ayant obtenu plus de primes (15 à 20% du traitement brut)
Ainsi le SNPTES en négociant des primes et l'application du PPCR, ce durant une période de gel du point d'indice (depuis 2010) a été efficace dans la défense du pouvoir d'achat, et nombre d'autres fonctionnaires nous envient ce gain réel de pouvoir d'achat.

Pour labo52200, il devrait nous indiquer son salaire net (que je ne connais pas),primes comprises depuis les 10 dernières années et je sais que, uniquement avec l'évolution de ses primes et le PPCR, son gain est loin d'être négligeable, surtout en comparaison d'autres fonctionnaires pour les primes.

En conclusion, le ressenti qui peut justifier un coup de gueule sur ce forum, rare endroit où chacun peut s'exprimer librement, mais sans comparaison objective, conduit à critiquer des augmentations pour d'autres fonctionnaires, qu'il faut justement saluer.

Il faut donc défendre au niveau de la fonction publique des mesures générales et justes d'amélioration du pouvoir d'achat (donc du point d'indice, sinon des primes pour être pragmatique) au lieu de mesures ciblées mêmes si elles sont méritées, mais qui doivent se faire dans un cadre global de négociation pour tous les fonctionnaires en veillant à réduire les inégalités entre versants et au sein de la fonction publique d'État, entre les ministères.

Négocier c'est déjà définir clairement ses objectifs sans diviser, entre privé et public, mais encore moins entre fonctionnaires, c'est justement le piège dans lequel ce gouvernement veut nous voir tomber...

Cordialement
AMMOUR Amar
Conseiller National UNSA Fonction Publique