Bonjour,
après une thèse CIFRE, j'ai passé mon concours ingénieur de recherche (université) en 2011.
Mon arrêté de nomination (mars 2012) ne mentionnait comme reprise d'ancienneté que mon postdoctorat de 9 mois au CNRS (repris pour ~5mois).
En mai 2012, avec l'appui de ma hiérarchie, j'ai fait un recours hiérarchique.
En novembre, j'ai reçu une réponse que je copie ici mot à mot :
CitationJe vous rappelle que l'article 19 du décret n°85-1534 du 31 décembre 1985 modifié, fixant les dispositions statutaires applicables aux ingénieurs et aux personnels techniques et administratifs de recherche et de formation du ministère chargé de l'enseignement supérieur, stipule que : " l'ancienneté acquise dans des services privés, dans des fonctions équivalentes à celles d'ingénieur de recherche, est prise en compte à raison du tiers jusqu'à douze ans et de la moitié au-delà de douze ans. "
Or, à cette date, vous étiez titulaire d'un master ; vous ne possédiez donc pas les diplômes requis pour vous présenter au concours d'ingénieur de recherche. Ce n'est qu'à l'issue de la convention CIFRE que vous avez obtenu votre doctorat.
Depuis lors, j'ai appris que les maîtres de conférence, qui sont également durant leur thèse "seulement" titulaires d'un master et ne possèdent pas les diplômes requis pour se présenter au concours MCF reçoivent un abattement 1/2.
J'ai récemment conseillé à un collègue nominé IGR d'utiliser cet comparaison avec les maîtres de conf' pour obtenir l'abattement, qui lui a été accordé.
L'argument disant que ne pas disposer du diplôme pour avoir l'ancienneté me semble caduc étant donné les exemples des MCF et de mon collègue.
Reste le point disant que mon ancienneté fut acquise dans le privé (même si j'étais en co-tutelle avec un labo public).
D'après vous y a-t-il encore un espoir, 6 ans et demi après le refus initial, de faire réviser cette décision au vue des éléments que j'ai eu récemment ?
Merci d'avance pour vos avis.
Florent